2013-10-08
2022-10-10
Création (par Thierry GUILPIN)
2013-10-08
Révision (par Constance DE VERGNETTE DE LAMOTTE)
2017-07-27
Ajout des liens identité.
Modification (par Isabelle ARISTIDE-HASTIR)
2022-10-10
Archives nationales, Fonds Roederer (29AP).
Notice BnF : FRBNF12088172
Notice Wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre-Louis_Roederer
Tulard (Jean) (dir.), Dictionnaire Napoléon, Fayard, 1999, vol. 2, p. 656-657.
Azimi (Vida), Les premiers sénateurs français. Consulat et Premier Empire 1800-1814, Picard, 2000, p. 253.
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Roederer, Pierre-Louis (1754-1835)
identifiant de l'agent dans le référentiel des producteurs du SIA des Archives nationales de France
050494
Roederer, Pierre-Louis (1754-1835)
Roederer, Pierre-Louis (1754-1835)
nom d'agent : forme préférée
Comte Roederer, Pierre-Louis (1754-1835)
Comte Roederer, Pierre-Louis (1754-1835)
Roederer, Pierre-Louis (1754-1835 ; comte)
Roederer, Pierre-Louis (1754-1835 ; comte)
1754-02-15
1835-12-15
Roederer est nommé ministre plénipotentiaire en Suisse en 1800.
Roederer est conseiller au parlement de Metz en 1780.
Roederer est nommé ministre des finances du royaume de Naples en 1806, puis ministre-secrétaire d'Etat du grand-duché de Berg en 1810.
Roederer est fait sénateur de Caen en 1803.
Né à Metz, Pierre-Louis Roederer (1754-1835), après des études de droit, achète une charge de conseiller au parlement de cette ville en 1780. Procureur général syndic du département de la Seine, il conduit le 10 août 1792 Louis XVI des Tuileries jusqu'à l'Assemblée nationale. Mis en accusation, il doit se cacher jusqu'à Thermidor.
Il participe très activement au coup d'État du 18 Brumaire puis à la rédaction de la constitution de l'An VIII. Son action lui vaut d'être désigné pour présider la section de l'Intérieur du Conseil d'État. En janvier 1800, il est nommé ministre plénipotentiaire et se rend en Suisse ; puis en 1803 il reçoit la sénatorerie de Caen. Trois ans plus tard, il devient ministre des Finances de Joseph Bonaparte, roi de Naples. Après le départ de ce dernier, il vient reprendre sa place au Sénat. En 1810, il est nommé ministre-secrétaire d'État du grand-duché de Berg. Pendant les Cent-Jours, Napoléon l'envoie comme commissaire extraordinaire de plusieurs divisions militaires.
Durant la Seconde Restauration, il est exclu de toute responsabilité publique. Retiré dans sa demeure de Bois-Roussel dans l'Orne, il rédige des ouvrages d'histoire et des pièces de théâtre. Sous la Monarchie de Juillet, il accède à la Chambre des pairs et y reste jusqu'à sa mort en 1835.