2014-02-04 2017-10-25 Création (par Eric LANDGRAF) 2014-02-04 F. Clavaud, 4 février 2014 : changé forme du nom, ajouté n°s ISNI et notice BnF Révision (par Constance DE VERGNETTE DE LAMOTTE) 2017-10-25 Ajout des liens identité le 3/08/2017. Le ministère des Affaires étrangères conserve des papiers de Jules Favre, ministre des Affaires étrangères (fonds n° 70). La Bibliothèque nationale de France conserve de la correspondance, des œuvres littéraires, des discours, des plaidoiries et des dossiers de travail de Jules Favre (n. a. fr. 24107 à 24126). Notice d'autorité BnF n° FRBNF11902418 Archives nationales, fonds Jules Favre : 244 AP. Notice Wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jules_Favre Robert (Adolphe), Bourloton (Edgar) et Cougny (Gaston), Dictionnaire des parlementaires français, 1890, t. II, p. 616-620. Yvert (Benoît), Dictionnaire des ministres 1789-1989, Perrin, 1990, p. 259. text/xml FRAN_NP_050578.xml application/rdf+xml FRAN_Agent_050578.rdf Favre, Jules (1809-1880) identifiant de l'agent dans le référentiel des producteurs du SIA des Archives nationales de France 050578 Favre, Jules (1809-1880) Favre, Jules (1809-1880) nom d'agent : forme préférée Favre, Jules-Gabriel-Claude (1809-1880) Favre, Jules-Gabriel-Claude (1809-1880) 1809-03-21 1880-01-20 1809-03-21 1880-01-20 1876-01-01 1880-01-20 Jules Favre est sénateur du Rhône. 1870-09-04 1871-02-19 Jules Favre est vice-président du gouvernement de la Défense nationale. 1870-09-04 1871-08-02 Jules Favre est ministre des Affaires étrangères. 1848-01-01 1870-12-31 Jules Favre est député de la Loire de 1848 à 1849, du Rhône en 1849, de la Seine de 1858 à 1870. Né à Lyon en 1809, Gabriel Claude Jules Favre fait ses études de droit à Paris, où il obtient sa licence juste après avoir assisté à la révolution de 1830. De retour à Lyon, il prend une position importante dans le barreau, ce qui lui vaut en avril 1834 de défendre les mutualistes prévenus d’associations illicites. Jules Favre se fixe en 1836 à Paris où il défend Adadenize, l'officier qui devait offrir le soutien de sa compagnie à Louis-Napoléon Bonaparte lors de son coup d'Etat manqué à Boulogne-sur-Mer. Mais son penchant bonapartiste disparaît lorsqu'il est amené à participer au gouvernement de la IIe République. Il devient secrétaire général au Ministère de l'Intérieur puis sous-secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères. Député de la Loire à la Constituante en avril 1848, il vote après les événements du 15 mai les poursuites contre Louis Blanc et soutient Cavaignac dans la répression de l’insurrection de juin. Élu député du Rhône en 1849, il proteste contre le coup d’État de 1851 et rentre dans la vie privée. Il défend Orsini après l’attentat du 14 janvier 1858 et devient bâtonnier de l’ordre des avocats en 1860. Élu député de la Seine en 1858, il fut, au Corps législatif, le chef du groupe des « Cinq » opposants à l’Empire. En 1863, il s'impose comme le chef du parti républicain. En 1864, il plaide sa dernière grande affaire dans le procès des 13 où il assure la défense de Garnier-Pagès. Il est élu à l'Académie française en 1867. Réélu député de la Seine en 1868 et 1869 contre Henri Rochefort, il combat la politique de Napoléon III au Mexique et à Rome. Après la défaite de Sedan, il réclame la destitution de l'empereur. En 1870, il devient vice-président du gouvernement de la Défense nationale et ministre des Affaires étrangères. Le 28 janvier 1871, il signe l’armistice puis les préliminaires de paix à Versailles et le traité de Francfort. Il quitte le ministère le 2 août 1871, discrédité par sa maladresse dans les négociations de paix. Il est sénateur du Rhône de 1876 à sa mort en 1880. Après 1871, il plaide encore dans quelques procès dont celui des héritiers de Naundorff contre le comte de Chambord. Il épouse Julie Velten qui devient la première directrice de l'Ecole normale supérieure de jeunes filles. Par sa fille Geneviève, épouse de Paul Maritain, il est le grand-père du philosophe Jacques Maritain.