2016-09-05 2017-11-30 Création (par Thierry GUILPIN) 2016-09-05 Elsa Camus, 25 août 2016 : modification historique (conjugaison), ajout lieu, ajout activités, ajout sources Révision (par Constance DE VERGNETTE DE LAMOTTE) 2017-07-11 Pas de numéro d'ISNI Modification (par Isabelle ARISTIDE-HASTIR) 2017-11-30 Archives nationales, Fonds Joseph Fouché, 187AP. Notice BnF : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb122868212 / numéro de notice FRBNF12286821 Notice Wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Fouch%C3%A9 text/xml FRAN_NP_050770.xml application/rdf+xml FRAN_Agent_050770.rdf Fouché, Joseph (1759-1820) identifiant de l'agent dans le référentiel des producteurs du SIA des Archives nationales de France 050770 Fouché, Joseph (1759-1820) Fouché, Joseph (1759-1820) nom d'agent : forme préférée Otrante, Joseph Fouché (1759-1820 ; duc d') Otrante, Joseph Fouché (1759-1820 ; duc d') 1759-05-21 1820-12-25 1804-01-01 1810-12-31 ministre de la Police 1802-01-01 1815-12-31 1799-01-01 1802-12-31 ministre de la Police 1792-01-01 1794-12-31 député de la Loire-Inférieure 1782-01-01 1789-12-31 Joseph Fouché (1759-1820) fait ses études chez les oratoriens de Nantes, entre dans cette congrégation et professe à Juilly, Arras et à l’école militaire de Vendôme. À la Révolution, il quitte l’habit ecclésiastique, devient avocat, et il est envoyé à la Convention en septembre 1792 par le département de la Loire-Inférieure. Il vote la mort de Louis XVI. Radié du club des Jacobins à la demande de Robespierre, il contribue au 9 thermidor. Repoussé par les thermidoriens, il est décrété d’arrestation, le 22 thermidor an III (9 août 1795). L’amnistie du 4 brumaire an IV (26 octobre 1795) lui rend la liberté. Ayant dévoilé une conspiration babouviste à Barras, il en est récompensé par l’ambassade près la République cisalpine (1798), puis par l’ambassade de Hollande. Le Directoire l’appelle, le 22 thermidor an VII (9 août 1799), au ministère de la Police générale. Il y prépare le 18 brumaire. N’ayant pas su déjouer la conspiration de la machine infernale, il quitte le ministère de la Police, le 15 septembre 1802, mais il reçoit le titre de sénateur. Après la courte trève de la paix d’Amiens, Fouché réintégre le ministère de la Police, du 21 messidor an XII (10 juiller 1804) au 3 juin 1810. Il est créé comte d’Empire, le 24 avril 1808, et duc d’Otrante, le 15 août 1809. Envoyé à Rome comme gouverneur général, il est, après la campagne de Russie, nommé gouverneur des provinces illyriennes en juillet 1813. Envoyé ensuite en mission à Naples auprès de Murat, il revient en France. Il offre ses services aux Bourbons qui ne les acceptent pas. Pendant les Cent-Jours, l’Empereur rappelle Fouché qui occupe pour la troisième fois le poste de ministre de la Police. Après Waterloo, les chambres nomment une commission de gouvernement, le 23 juin 1815 ; Fouché en est le président. La deuxième Restauration le rappelle au ministère de la Police mais son opposition à la réaction royaliste le contraint à la démission. Nommé ambassadeur à Dresde, il est atteint par la loi des régicides du 12 janvier 1816. Il perd ses fonctions et l’autorisation de résider en France. Il meurt à Trieste le 25 décembre 1820.