2015-01-16
Création (par Marine ZELVERTE)
2015-01-16
Notice BnF n° FRBNF14540485
Dossier ENA: Archives nationales (France), 19880458/41, dossier 3122.
Voir archives des conseillers techniques de Renaud Donnedieu de Vabres ministre de la Culture et de la Communication: Archives nationales (France): 20130751, 20140246, 20140472, 20140501, 20140508, 20140544, 20143345, 20144653, 20144690, 20144748.
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Donnedieu de Vabres, Renaud (1954-....)
identifiant de l'agent dans le référentiel des producteurs du SIA des Archives nationales de France
050961
Donnedieu de Vabres, Renaud (1954-....)
Donnedieu de Vabres, Renaud (1954-....)
nom d'agent : forme préférée
1954-01-01
2004-01-01
2007-12-31
Ministre de la Culture et de la Communication
2002-01-01
2002-12-31
Ministre délégué aux Affaires européennes
1997-01-01
2004-12-31
Député d'Indre-et-Loire
1993-01-01
1995-12-31
Chargé de mission auprès de François Léotard, ministre de la Défense
1980-01-01
1985-12-31
Organisation interne ou généalogie
Renaud Donnedieu de Vabres est fils de Jacques Donnedieu de Vabres, neveu de Jean Donnedieu de Vabres, et petit-fils d'Henri Donnedieu de Vabres.
Né en 1954 à Neuilly-sur-Seine, Renaud Donnedieu de Vabres est issu d'une famille comportant d'illustres serviteurs de l'État au rang desquels se trouvent son père, Jacques Donnedieu de Vabres, maître des requêtes au Conseil d'Etat, son oncle Jean Donnedieu de Vabres, ancien Secrétaire général du gouvernement et négociateur du Traité de Rome, ou encore son grand-père Henri Donnedieu de Vabres, magistrat, juge au procès de Nuremberg.
Licencié en sciences économiques, diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris, ancien élève de l'École nationale d'Administration (promotion Voltaire, aux côtés de Dominique de Villepin, François Hollande et Ségolène Royal), il intègre le corps préfectoral dans un premier temps (1980-1985) avant de connaître, comme chargé de mission, sa première expérience au ministère de la Culture et de la Communication (1986-1988) après une mobilité au Conseil d'État (1985-1986). D'avril 1993 à mai 1995, il est chargé de mission auprès de François Léotard, alors ministre de la Défense.
Parallèlement, Renaud Donnedieu de Vabres assume des responsabilités électives, notamment comme conseiller régional du Centre (1992-2001) et député d'Indre-et-Loire (circonscription de Tours, 1997-2004).
Le 7 mai 2002, il est appelé aux fonctions de ministre délégué aux Affaires européennes du premier gouvernement Raffarin.
Il est ensuite nommé ministre de la Culture et de la Communication dans le troisième gouvernement Raffarin, poste auquel il est reconduit le 3 juin 2005 dans le gouvernement Villepin. Il occupe donc ses fonctions du 31 mars 2004 au 15 mai 2007.
Ses fonctions au ministère de la Culture et de la Communication l'amènent à reprendre des dossiers de première importance déjà suivis par son prédécesseur Jean-Jacques Aillagon, comme celui des intermittents du spectacle, ce qui aboutit en particulier à la création du Fonds permanent de professionnalisation à destination des personnes ne pouvant prétendre au statut d'intermittent. Autre dossier majeur, la loi DADVSI (défense des droits d'auteur et droits voisins dans la société de l'information) qu'il présente en 2005 et qui sera finalement adoptée en 2006.
Sur le plan patrimonial, son passage rue de Valois sera marqué par la volonté exprimée par le Président de la République de création du Louvre Abu Dhabi, la décision d'implantation d'une antenne du Louvre à Lens, la réouverture du Grand Palais mais aussi la création d'un plan d'urgence pour la restauration des monuments historiques.
On lui doit également le lancement de la télévision numérique terrestre (TNT) et le lancement de la chaîne internationale France 24.
Plus généralement, les dossiers suivis s'inscrivent dans les nouvelles lois de décentralisation (« acte II » de la décentralisation) menées par les gouvernements Raffarin successifs qui marquent le transfert aux régions des compétences de l'Inventaire général du patrimoine culturel, ou encore dans le cadre des mesures adoptées contre les discriminations que le ministre appliquera notamment à l'audiovisuel.