2015-10-26 2019-03-06 Création (par Thierry GUILPIN) 2015-10-26 F. Clavaud, 23 octobre 2015 : revu les liens IR. Révision (par Constance DE VERGNETTE DE LAMOTTE) 2017-07-17 Ajout du lien IR du fonds 103 AP le 17/07/2017. Modification (par Isabelle ARISTIDE-HASTIR) 2019-03-06 P. Charbonnier, 04 mars 2019 : indexation lieu, description relations Notice BnF n° FRBNF12521132. www.larousse.fr. Archives nationales, fonds de Lucien Bonaparte et ses descendants : 103 AP. Notice Wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Lucien_Bonaparte Tulard (Jean) (dir.), Dictionnaire Napoléon, Fayard, 1999, vol. 2, p. 227-228. text/xml FRAN_NP_051173.xml application/rdf+xml FRAN_Agent_051173.rdf Bonaparte, Lucien (1775-1840) identifiant de l'agent dans le référentiel des producteurs du SIA des Archives nationales de France 051173 Bonaparte, Lucien (1775-1840) Bonaparte, Lucien (1775-1840) nom d'agent : forme préférée Canino, Lucien Bonaparte (1775-1840 ; prince de) Canino, Lucien Bonaparte (1775-1840 ; prince de) 1775-05-21 1840-06-30 Lucien Bonaparte est ambassadeur à Madrid 1800-01-01 1801-12-31 Ambassadeur de France en Espagne. 1799-12-24 1800-11-07 Ministre de l'Intérieur. 1798-04-01 1799-11-30 Député de la Corse au Conseil de Cinq-cents. Lucien Bonaparte, prince de Canino (Ajaccio, 21 mai 1775 - Viterbe, 29 juin 1840), est le troisième fils de Charles-Marie Bonaparte et de Maria-Létizia Ramolino et le second frère de Napoléon Bonaparte. Intelligent et indépendant, il est le seul des frères de Napoléon à ne jouer aucun rôle sous le Premier Empire avant 1815. Engagé très jeune dans la Révolution, jacobin, il milite activement dans le midi de la France, après la sécession de la Corse. En avril 1798, il est élu député au Conseil des Cinq-Cents : il y participe, avec les néo-jacobins, au coup d'État de prairial an VII et joue un rôle déterminant dans le coup d'État de brumaire an VIII, sauvant Napoléon du désastre. Ministre de l'Intérieur au début du Consulat, il met en place les préfets et falsifie les résultats du plébiscite sur la Constitution de l'an VIII, puis est nommé ambassadeur à Madrid en novembre 1800. Membre du Tribunat, puis du Sénat en 1802, il mène grand train de vie, affichant des idées jacobines, mais son remariage avec la veuve d'un financier (Alexandrine de Bleschamp), alors que Napoléon lui destine la reine d'Étrurie, provoque la rupture. Exclu de la succession dynastique napoléonienne, à laquelle il se déclare hostile, il se retire à Rome en avril 1804. Après l'annexion de Rome, il s'embarque pour l'Amérique en 1810, mais est capturé par les Anglais, qui le placent en résidence forcée. De retour à Rome en 1814, il reçoit du pape le titre pontifical de prince héréditaire de Canino. Pendant les Cent-Jours, il rejoint Napoléon, devient prince français et membre de la Chambre des pairs où, après Waterloo, il tente vainement d'imposer la continuité dynastique, avant de se réfugier définitivement en Italie. Il meurt le 30 juin 1840 à Viterbe. De son second mariage avec Alexandrine de Bleschamp, il a eu neuf enfants : Charles (1803-1857), qui épousa sa cousine Zénaïde, fille de Joseph, Laetitia (1804-1871), Jeanne (1807-1828), Paul Marie (1809-1927), Louis-Lucien (1813-1891), Pierre-Napoléon (1815-1881), Antoine (1816-1877), qui épousa Caroline Cardinali (1823-1879), Alexandrine-Marie, comtesse Valentini (1818-1874) et Constance, religieuse (1823-1876).