2016-09-21
Création (par Emmanuelle GIRY)
2016-09-21
Elsa Camus, 15 septembre 2016 : modification Sources, ajout lien d'identité, ajout Activités, modification liens (ajout de 2 liens d'association, 1 lien d'identité)
Modification (par le Lab)
2025-08-07
X. Shen : ajout de l'identifiant de l'agent dans le référentiel d'indexation des AnF
Notice BnF n° FRBNF11888496 : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb118884967
Notice Wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Claude_All%C3%A8gre
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Allègre, Claude (1937-....)
identifiant de l'agent dans le référentiel des producteurs du SIA des Archives nationales de France
051381
identifiant assigné à cet agent dans le référentiel dit d'indexation des personnes physiques (FRAN_RI_012) du SIA des Archives nationales de France
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Allègre, Claude (1937-....)
Allègre, Claude (1937-....)
nom d'agent : forme préférée
1937-03-31
1997-06-04
2000-03-27
Ministre de l’Éducation nationale, de la Recherche et de la Technologie
1992-01-01
1997-12-31
directeur du Bureau de recherches géologiques et minières
1992-01-01
1997-12-31
conseiller régional du Languedoc-Roussillon
1989-01-01
1994-12-31
député au parlement européen
1988-01-01
1992-12-31
conseiller du ministre de l'Education nationale
1976-01-01
1986-12-31
directeur de l'Institut de physique du globe de Paris
1973-01-01
2008-12-31
membre du Parti Socialiste
1967-01-01
chercheur en géochimie
1967-01-01
doctorat ès sciences physiques
1967-01-01
professeur de chimie, de physiquee, de sciences de la terre
Claude Allègre est un scientifique et homme politique né le 31 mars 1937 à Paris.
Issu d’un milieu parental enseignant, il commence sa scolarité au lycée Marcelin-Berthelot, puis intègre le lycée Saint-Louis. Il obtient sa licence à la faculté des sciences de Paris en 1960. L’année suivante, il commence à préparer le diplôme d’études supérieures (DES) sous la direction de Louis Barabé (1895-1961). Durant la préparation de son DES, il obtient un poste d’assistant de chimie à la faculté des sciences de Reims, puis à celle de Paris de 1962 à 1968.
Il prépare ensuite sa thèse de doctorat ès sciences physiques sous la direction de Pierre Routhier (président de la Société géologique de France depuis 1964). Il soutient sa thèse intituléeIntroduction à la géochronologie des systèmes ouverts en 1967. Il devient ensuite directeur du laboratoire de géochimie et cosmochimie des universités Paris VI et Paris VII (1967-2006). Entre 1968 et 1970 il occupe le poste de physicien adjoint de l’Institut de physique du Globe de Paris. En 1970 Claude Allègre est nommé professeur titulaire de la chaire des sciences de la terre à l’Université Paris VII. Il devient en 1976 directeur de l’Institut de physique du globe de Paris (IPGP) et ce jusqu’en 1986. Ses travaux le portent à l'étude du volcanisme, du réchauffement climatique et d'autres matières relatives à la géochimie.
Parallèlement à sa carrière scientifique il s’engage politiquement en adhérant en 1973 au Parti socialiste (PS). Dans les années 1980 il anime le « groupe des experts » du Parti Socialiste.
Ami de Lionel Jospin depuis l’adolescence il devient son conseiller spécial lorsque ce dernier est nommé ministre de l’Éducation nationale le 12 mai 1988 dans le gouvernement Michel Rocard, sous la présidence de François Mitterrand. L’année suivante il devient député européen sur la liste « Majorité de Progrès pour l’Europe » (et le restera jusqu’en 1994) menée par Laurent Fabius et regroupant le Parti socialiste et le Parti radical de gauche. En 1992 il est conseiller régional du Languedoc-Roussillon (et ce jusqu’en 1997). Ces fonctions politiques n’empêchent pas Claude Allègre de continuer ses recherches scientifiques et d’obtenir la reconnaissance de ses pairs en obtenant différents prix : lauréat du prix Crafoord de l’Académie royale des sciences de Suède en 1986, médaille Goldsmidt de laGeochimical Societyof America en 1988 ou encore la médaille d’or du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) en 1994. Il obtient la présidence du conseil d’administration du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) en 1992 et jusqu’en 1997. En 1995 il est élu membre de l'Académie des sciences.
En 1997 il est nommé ministre de l’Éducation nationale, de la Recherche et de la Technologie dans le premier gouvernement Jospin (du 2 juin 1997 au 27 mars 2000), qui est le troisième gouvernement du premier mandat de Jacques Chirac à la Présidence de la République (1995 – 2002). Ségolène Royal est nommée ministre déléguée à l'enseignement scolaire auprès du ministre de l’éducation nationale Claude Allègre. En 2000 un remaniement a lieu dans le gouvernement. Claude Allègre doit poser sa démission à cause du mécontentement généralisé face à sa réforme concernant l’enseignement dans le secondaire. Jack Lang lui succède au poste de ministre de l’Éducation nationale.
Parallèlement, Claude Allègre maintient tout au long de sa carrière une grande activité éditoriale.