2017-07-25 2017-11-14 Création (par Constance DE VERGNETTE DE LAMOTTE) 2017-07-25 Modification (par Isabelle ARISTIDE-HASTIR) 2017-11-14 Archives nationales, fonds Lucien Romier : 408 AP. Yvert (Benoît), Dictionnaire des ministres 1789-1989, Perrin, 1990, p. 726-727. Notice BnF : FRBNF11922515 Notice Wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Lucien_Romier text/xml FRAN_NP_051615.xml application/rdf+xml FRAN_Agent_051615.rdf Romier, Lucien (1885-1944) identifiant de l'agent dans le référentiel des producteurs du SIA des Archives nationales de France 051615 Romier, Lucien (1885-1944) Romier, Lucien (1885-1944) nom d'agent : forme préférée 1885-10-29 1944-01-05 1941-01-01 1943-12-31 Lucien Roumier devient ministre d'Etat aux côtés d'Henri Moysset, dans le gouvernement de Philippe Pétain. Après des études à Dijon et à Lyon, Lucien Romier (1885-1944) entre en 1905 à l’Ecole des chartes. De santé fragile, il est réformé. Il se consacre alors entièrement à ses recherches historiques, séjourne à l’Ecole française de Rome et achève une thèse sur les guerres de Religion. Après la guerre de 1914-1918, il se lance dans le journalisme. En 1920, il est rédacteur en chef de la Journée industrielle et il se spécialise peu à peu dans les questions économiques. En 1925, François Coty, qui vient d’acheter le Figaro, lui propose d’en devenir le rédacteur en chef, mais deux ans plus tard, Romier quitte le journal. Il y revient en 1934, Coty évincé, pour en prendre la direction. Il adhère en 1927 au « Redressement français » d’Etienne Mercier et devient le porte-parole de ce club. Pendant la guerre, il appartient à l’entourage immédiat de Pétain, qu’il conseille dès l’été 1940. Il est membre du Conseil national, puis, après le 23 février 1941, chargé de mission, et enfin, à partir du 11 août 1941, ministre d’Etat en même temps qu’Henri Moysset. En septembre 1943, Romier convainc Pétain de se débarrasser de Laval, devenu trop impopulaire. Il est alors envisagé comme successeur. Il préside au projet de rédaction de la Constitution, mais ses idées et sa grande influence déplaisent aux Allemands. Romier présente sa démission le 31 décembre 1943. Il meurt quelques jours plus tard. Membre de l’Institut, Lucien Romier a laissé des livres d’histoire : les Origines politiques des guerres de religion ; Catholiques et Huguenots à la cour de Charles IX.