2017-09-13
2017-11-08
Création (par Constance DE VERGNETTE DE LAMOTTE)
2017-09-13
Modification (par Isabelle ARISTIDE-HASTIR)
2017-11-08
Archives nationales, fonds Chauveau-Lagarde : 476 AP.
Notice BnF : FRBNF12449288
Notice Wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Claude_François_Chauveau-Lagarde
Tulard (Jean), Fayard (Jean-François), Fierro (Alfred), Histoire et dictionnaire de la Révolution française 1789-1799, Éditions Robert Laffont, collection Bouquins, Paris, 1987, p. 645.
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Chauveau-Lagarde, Claude-François (1756-1841)
identifiant de l'agent dans le référentiel des producteurs du SIA des Archives nationales de France
051706
Chauveau-Lagarde, Claude-François (1756-1841)
Chauveau-Lagarde, Claude-François (1756-1841)
nom d'agent : forme préférée
1756-01-21
1841-02-20
Claude-François Chauveau-Lagarde (1765-1841) naît à Chartres le 21 janvier 1756. Après des études au collège de Chartres, il part étudier le droit à Paris. Avocat au parlement de Paris. Quand les États généraux sont convoqués, il se laisse gagner par les idées révolutionnaires et publie uneThéorie des États généraux ou la France régénérée. Sous la Révolution, il continue à exercer sa profession sous le nouveau nom de défenseur officieux qu'on avait donné à l'avocat. En 1793, il défend le général Miranda et le fait acquitter par le tribunal révolutionnaire. Il échoue dans la défense de Brissot et des Girondins modérés ainsi que de Charlotte Corday. Il est également l’avocat de Marie-Antoinette et de Madame Élisabeth. Après le vote de la loi du 22 prairial an II (10 juin 1794) qui supprime le recours à un avocat, il se retire à Chartres. Arrêté comme suspect, il ne recouvre sa liberté qu’après le 9 Thermidor (27 juillet 1794).
Lors de l'insurrection royaliste du 13 vendémiaire an IV (5 octobre 1795), il est condamné par coutumace pour sa participation mais il se cache jusqu'à ce que la sentence soit levée. Il reprend son métier d'avocat et défend surtout des royalistes accusés de conspiration, comme l'abbé Brottier. Il devient avocat au Conseil d’État sous l’Empire, et il reçoit la Légion d’honneur le 23 août 1814. Sous la Restauration, il est nommé avocat au Conseil du roi et président du Conseil de l'ordre des avocats. Il défend notamment le général Jean-Gérard Bonnaire, « les déportés de la Martinique » (Bissette, Volny et Fabien), François-André Isambert.
Nommé conseiller à la Cour de cassation (section criminelle) en 1828, il meurt en février 1841.
On a de lui uneNote historique sur le procès de Marie Antoinette et de Madame Élisabeth(1816).
De son mariage avec Scholastique Mélanie Thérèse Meslier, sont issus plusieurs enfants dont François-Olivier-Léon, conservateur des hypothèques à Issoudun.