2017-11-27
2019-12-06
Création (par Véronique AUBER)
2017-11-27
Modification (par Isabelle ARISTIDE-HASTIR)
2019-12-06
P. Charbonnier, 06/12/2019 : indexation lieu revue, correction coquilles
ROBERT (Adolphe), BOURLOTON (Edgar), COUGNY (Gaston), Dictionnaire des parlementaires français, 5 volumes, Paris, 1891, tome 5, p. 284-285
JOLLY (Jean), dir., Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), 8 volumes, Paris, 1960-1977, t. VIII, p.2975-2976
Notice d’autorité BNF n°FRBNF12081883
Notice wikipedia https://fr.wikipedia.org/wiki/Auguste_Scheurer-Kestner
Archives nationales, fonds Scheurer-Kestner (276 AP).
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Scheurer-Kestner, Auguste (1833-1899)
identifiant de l'agent dans le référentiel des producteurs du SIA des Archives nationales de France
051833
Scheurer-Kestner, Auguste (1833-1899)
Scheurer-Kestner, Auguste (1833-1899)
nom d'agent : forme préférée
Kestner, Auguste Scheurer
Kestner, Auguste Scheurer
Scheurer, Auguste
Scheurer, Auguste
1833-02-11
1899-09-19
1876-01-01
1899-09-19
1871-01-01
1875-12-31
Auguste Scheurer naît le 11 février 1833 à Muhlouse. Il suit les cours de l’école de médecine de Paris puis se consacre entièrement à l’étude de la chimie. Marié à Céline Kestner, la fille d’un industriel alsacien, il devient désormais M. Scheurer-Kestner et intègre l’usine de produits chimiques de son beau-père à Thann, usine dont il prendra la direction à la mort de ce dernier en 1870. Convaincu d’activités anti-impériales, il est condamné à quatre mois de prison en 1862. Pendant la guerre, il est nommé, par le gouvernement de la Défense nationale, directeur de l’établissement pyrotechnique de Sète. Élu, le 8 février 1871, député du Haut-Rhin à l’Assemblée nationale, il vote à Bordeaux contre les préliminaires de paix mais donne le 1er mars, comme tous ses collègues des territoires annexés, sa démission en guise de protestation. Élu à l’élection complémentaire de la Seine le 2 juillet suivant, il devient député de Paris. Républicain convaincu, il intègre le groupe de l’Union républicaine de son ami Gambetta, avec qui il vota systématiquement. Élu, le 15 décembre 1875, par l’Assemblée nationale sénateur inamovible, il siège à gauche. Dès 1871, il avait fourni à Gambetta une partie des fonds nécessaires à la publication de La République française, quotidien qui sert à répandre les idées et réflexions des membres de l’Union républicaine ; il en devient même le président lorsque Gambetta est nommé, en 1881, président du Conseil. Élu vice-président du Sénat en 1895, Scheurer-Kestner est, dès 1897, convaincu de l’innocence de Dreyfus et interpelle publiquement le Sénat le 7 décembre 1897 sur son refus de révision du procès. Cet acte lui coûte la réélection à la vice-présidence le 13 janvier 1898. Il décède le 19 septembre 1899 à Bagnères-de-Luchon.