2018-01-03 2020-03-03 Création (par Véronique AUBER) 2018-01-03 Modification (par Isabelle ARISTIDE-HASTIR) 2020-03-03 P. Charbonnier, 03/03/2020 : isni revu ROBERT (Adolphe), BOURLOTON (Edgar), COUGNY (Gaston), Dictionnaire des parlementaires français, 5 volumes Paris, 1889-1891, t.1, p. 384-385 TULARD (Jean), Dictionnaire du Second Empire, Paris, 1995, p. 188 Notice d’autorité BNF n°FRBNF15562606 Archives nationales, fonds Bonjean (303 AP). text/xml FRAN_NP_051873.xml application/rdf+xml FRAN_Agent_051873.rdf Bonjean, Louis-Bernard (1804-1871) identifiant de l'agent dans le référentiel des producteurs du SIA des Archives nationales de France 051873 Bonjean, Louis-Bernard (1804-1871) Bonjean, Louis-Bernard (1804-1871) nom d'agent : forme préférée Bonjean, Président Bonjean, Président 1804-12-04 1871-05-24 1863-01-01 1870-12-31 1855-01-01 1863-12-31 1851-01-09 1851-01-24 1848-01-01 1849-12-31 1830-01-01 1851-12-31 Originaire de Savoie, Louis-Bernard Bonjean vient à Paris faire son droit et y obtient un doctorat en 1830. Il prend part à la révolution de Juillet mais ne se rallie pas à Louis-Philippe. Ayant échoué à devenir professeur de droit, il s’achète une charge d’avocat à la Cour de cassation et publie divers ouvrages de jurisprudence. En 1848, il est élu représentant de la Drôme à l’Assemblée constituante, mais est battu à la Législative en 1849. Du 9 au 24 janvier 1851, il est nommé ministre de l’Agriculture et du Commerce par Louis-Napoléon Bonaparte à qui il s’était rallié. Au lendemain du coup d’État, il est nommé conseiller d’État puis président de la section de l’Intérieur, de l’Instruction publique et des Cultes et quitte ces fonctions pour entrer au Sénat le 16 février 1855. Il entre ensuite dans la magistrature en 1863 comme premier président de la cour de Riom, puis président de chambre à la cour de cassation (1865). Après le 4 septembre 1870 et la proclamation de la République, Bonjean reste à Paris et participe, comme garde national, à la défense de la capitale pendant le siège. Sous la Commune, il fait partie des personnes arrêtées comme otages et est emprisonné à Mazas : il est fusillé à la Roquette le 21 mai 1871.