2018-02-02
2020-07-07
Création (par Véronique AUBER)
2018-02-02
Modification (par Isabelle ARISTIDE-HASTIR)
2020-07-07
P. Charbonnier, 07/07/2020 : relation fam vers 51963 modifiée en relation d’asso, suppression relation fam vers 51966 et 51974 présent en sens inverse, indexation lieu revue, suppression lien asso 51724, 51745 et 51727 (en cours de rédaction)
ROBERT (Adolphe) et COUGNY (Gaston), Dictionnaire des parlementaires français comprenant tous les Mémoires des Assemblées françaises et tous les Ministres français, depuis le 1er mai 1789 jusqu’au 1er mai 1889, avec leurs noms, état civil, états de services, actes politiques, votes parlementaires, etc., , Paris, éditeur Bourloton, 1890, tome II, p. 493-494
Notice Wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Dupin
Notice BNF : FRBNF12170927
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Dupin, Charles (1784-1873)
identifiant de l'agent dans le référentiel des producteurs du SIA des Archives nationales de France
051965
Dupin, Charles (1784-1873)
Dupin, Charles (1784-1873)
nom d'agent : forme préférée
Dupin, Pierre-Charles-François (1784-1873)
Dupin, Pierre-Charles-François (1784-1873)
1784-10-06
1873-01-18
1852-01-01
1870-12-31
1834-01-01
1834-12-31
1827-01-01
1852-12-31
1819-01-01
1854-12-31
Charles Dupin (1784-1873), le fils de Charles-André Dupin (1758-1843), naît en 1784 à Varzy (Nièvre). Il entre à l’École polytechnique en 1801. Brillant élève, il découvre les courbes du second degré à foyers réciproques et est remarqué par Monge et Carnot. Diplômé en 1803, il devient ingénieur naval du corps du génie maritime. Ses talents de géomètre s’y révèlent très utiles, en temps de guerre avec l’Angleterre, pour la fortification des ports (Gênes, Anvers, Hollande) et il concourt également aux travaux de la grande flottille de la Manche. Il poursuit parallèlement ses recherches mathématiques et crée la théorie de la courbure des surfaces, de leurs indicatrices, de leurs tangentes conjuguées, découvertes qu’il applique à la stabilité des vaisseaux et à la construction de fortifications. Après le désastre de Trafalgar, c’est lui qui est appelé pour relever la flotte française. En 1813, il établit le musée maritime de Toulon. Lors de la Seconde Restauration, ses idées libérales lui valent une brève disgrâce, mais, dès 1820, il est fait chevalier de la Légion d’honneur et, en 1824, Louis XVIII le fait baron. Entré à l’Académie des sciences en 1818, il crée, en 1819, la première chaire d’enseignement de mécanique appliquée aux arts au Conservatoire national des arts et métiers, où il dispensera un enseignement public et gratuit de mécanique jusqu’en 1854. Il est élu député du Tarn en 1827 et siège aux côtés des libéraux. C’est lui qui introduit dans les débats parlementaires l’usage des statistiques et il intervient fréquemment dans les débats relatifs à la marine et aux ouvrages d’art. Rallié à la monarchie de Juillet, il siège avec le tiers parti, dont son frère André est également membre. Très impliqué dans les travaux de la Chambre des députés, il est, par cinq fois, membre de la commission des finances et par quatre fois rapporteur du budget de la marine. Réélu député en 1834, il devient, pour trois jours, ministre de la marine et des colonies. En 1837, il est nommé pair de France, puis, en 1840, est promu grand officier de la Légion d’honneur. Réélu député en 1848, il se place désormais à droite de l’Assemblée et vote constamment avec les monarchistes. Napoléon III le nomme sénateur en 1852. Il quitte la vie politique en 1870 et meurt en 1873.