2018-02-14
2020-06-22
Création (par Véronique AUBER)
2018-02-14
Modification (par Isabelle ARISTIDE-HASTIR)
2020-06-22
nouvelle NP
TULARD (Jean), dir., Dictionnaire Napoléon, Paris, 1999, 2 volumes, tome 1, p. 612
Notice wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Hector_Daure
Notice BNF : FRBNF12162273
Archives nationales, fonds Hector Daure (416 AP).
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Daure, Hector (1774-1846)
identifiant de l'agent dans le référentiel des producteurs du SIA des Archives nationales de France
051977
Daure, Hector (1774-1846)
Daure, Hector (1774-1846)
nom d'agent : forme préférée
Aure, Hector d’
Aure, Hector d’
Daure, Jean-Pierre-Paulin-Hector
Daure, Jean-Pierre-Paulin-Hector
Daure, Jean-Paul
Daure, Jean-Paul
1774-11-07
1846-01-08
1809-01-01
1811-12-31
1791-01-01
1815-12-31
Hector Daure (1774-1846) s’engage dans l’armée en 1791 en tant que sous-lieutenant des hussards puis lieutenant à l'armée du Rhin sous les ordres du général Desaix, dont il devient l'ami. Il devient ensuite commissaire des guerres sous les ordres du général Moreau. En 1797, il fait la campagne d’Italie à la suite de Bonaparte, puis celle d’Égypte, où il s’illustre en parvenant à nourrir l’armée dans le désert. Rentré en France, il suit Leclerc à Saint-Domingue, où le général avait été envoyé en 1801 pour mater la révolte de Toussaint Louverture. Il y est successivement préfet colonial de l’ouest de l’île et commissaire ordonnateur de l’armée expéditionnaire mais encourt la disgrâce du Premier Consul pour avoir, pendant le blocus de Saint-Domingue, signé au nom du gouvernement des billets assurant la paie des troupes. Appelé par Murat à Naples en 1809, il y exerce les fonctions de ministre de la Police, ainsi que de la Guerre. Il y devient l’amant de la reine Caroline, qu’il songeait à porter au pouvoir à la place de Murat. Son complot découvert, il est écarté en 1811 et renvoyé en France. Daure fait alors la campagne de Russie en 1812 en qualité d’ordonnateur en chef, puis celle de Saxe en 1813. Nommé maître des requêtes au Conseil d’État par Napoléon, il est confirmé par Louis XVIII. Durant les Cent Jours, il sert comme intendant général de l’armée du Nord. Après être resté sans emploi sous la seconde Restauration, il est rappelé sous la monarchie de Juillet par le maréchal Gérard au ministère de la Guerre comme directeur de l'administration ; il est ensuite nommé conseiller d’État. Il meurt en 1846.