2018-03-07
2019-07-08
Création (par Véronique AUBER)
2018-03-07
Modification (par Isabelle ARISTIDE-HASTIR)
2019-07-08
P. Charbonnier, 08/07/2019 : indexation lieu revue, identifiant ISNI revu
TULARD (Jean), dir., Dictionnaire Napoléon, 2 volumes, Paris, 1999, tome 2, p. 341
Notice wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Dominique_de_Reynaud_de_Montlosier
Notice BNF : FRBNF12517728
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Montlosier, François-Dominique de Reynaud (1755-1838 ; comte de)
identifiant de l'agent dans le référentiel des producteurs du SIA des Archives nationales de France
052005
Montlosier, François-Dominique de Reynaud (1755-1838 ; comte de)
Montlosier, François-Dominique de Reynaud (1755-1838 ; comte de)
nom d'agent : forme préférée
Montlosier, François-Dominique de Reynaud de
Montlosier, François-Dominique de Reynaud de
Reynaud de Montlosier, François-Dominique de
Reynaud de Montlosier, François-Dominique de
Montlosier, Comte de
Montlosier, Comte de
Montlosié, François-Dominique de
Montlosié, François-Dominique de
Montlausier, François-Dominique de
Montlausier, François-Dominique de
Montlausier, Comte de
Montlausier, Comte de
F. de (1755-1838) pseudonyme
F. de (1755-1838) pseudonyme
1755-04-16
1838-12-09
1789-01-01
1792-12-31
François-Dominique de Reynaud (1755-1838) est né à Clermont-Ferrand dans une famille de hobereaux. Durant ses études au collège de Juilly, il est le condisciple de Claude Ignace Brugière de Barante ; les deux hommes resteront ensuite amis et Montlosier entretiendra également une correspondance suivie avec Prosper, fils de Claude Ignace. Passionné par les volcans de sa région, il publie en 1789 uneÉtude sur les volcans d’Auvergne. Lorsqu’éclate la Révolution, il se fait élire comme député suppléant de la noblesse aux États généraux. Député à la Constituante et personnalité du club des Impartiaux, il défend le pouvoir exécutif et ses prérogatives et s’oppose résolument aux réformes. En 1792, il prend le chemin de l’exil et se rend à Coblence où il s’engage dans l’armée des princes. Après avoir combattu en Champagne et séjourné à Vienne, il s’installe à Londres, et y publie avec l’aide de monarchiens comme MalouetLe courrier de Londres, un des journaux des émigrés. Fasciné par Bonaparte, dont il prend le parti après Brumaire, il rédige des articles qui lui sont favorables et, en récompense, obtient le droit de revenir en France en 1800. Il est toutefois rapidement arrêté et renvoyé en Angleterre et ne peut revenir définitivement, avec une autorisation officielle, cette fois-ci, qu’en 1803. Bonaparte lui confie un poste au ministère des Affaires étrangères et l’encourage à rédiger, dansLe Bulletin de Paris, des articles anglophobes. SonHistoire de la monarchie française, commandée par l’empereur pour aider à la réconciliation nationale, est néanmoins interdite de publication jusqu’en 1814, car jugée trop royaliste. Fouché en fait également un informateur : en échange d’un soutien financier, il lui demande des renseignements sur les émigrés revenus vivre en France. Son rôle ayant été découvert, il quitte Paris et entreprend un voyage à la découverte des volcans italiens, puis retourne dans son domaine de Randan (Puy-de-Dôme) pour s’y consacrer à l’agriculture.
Le retour des Bourbons satisfait pleinement ses sentiments monarchistes, et il est enfin autorisé à publier sonHistoire de la monarchie française. Il s’inquiète cependant rapidement de la montée de l’ultramontanisme et publie en 1826 unMémoire à consulter sur un système religieux et politique, tendant à renverser la religion, la société et le trôneoù il s’attaque aux Jésuites et qui fait grand bruit. Il récidive en 1827 avecLes Jésuites, les congrégations et le parti prêtre. En 1830, il se rallie à la monarchie de Juillet. Il obtient alors un siège de conseiller général du Puy-de-Dôme et entre à la Chambre des pairs. Il n’a de cesse de fustiger, à l’intérieur de son propre camp, les extrémistes et ceux qui introduisent la violence en politique. Le clergé ne lui pardonnera pas ses attaques et, sur son lit de mort, lui refuse les derniers sacrements.