2018-10-24 2018-10-26 Création (par Isabelle ARISTIDE-HASTIR) 2018-10-24 IR non publié, en cours de révision. Modification (par Isabelle ARISTIDE-HASTIR) 2018-10-25 nouvelle notice Modification (par Mission.referentiels MISSION.REFERENTIELS) 2018-10-25 FC, 25 octobre 2018 : supprimé 2 liens d'identité non pérennes et ajouté infos dans champ sources Modification (par Mission.referentiels MISSION.REFERENTIELS) 2018-10-26 F. Clavaud, 26 octobre 2018 : Supprimé 2 liens d’association (vers les notices de l'Assemblée nationale (1875-1940) (51748) et du Sénat (1875-1940) (51746) en cours de rédaction par Céline Parcé). Liens à recréer ultérieurement par DAP Notice d'autorité BnF n°FRBNF11916143. État sommaire des fonds d'archives privés. Séries AP et AB XIX, Paris, Archives nationales, 2004, notice 470 AP, p. 860-862. Article Alexandre Millerand de Wikipédia en français (http://fr.wikipedia.org/wiki/Alexandre_Millerand). Base biographique des présidents de la République sur site de l'Elysée : http://www.elysee.fr/la-presidence/alexandre-millerand/ Base de données des députés français sur le site de l'Assemblée nationale : http://www2.assemblee-nationale.fr/sycomore/fiche/%28num_dept%29/5284 text/xml FRAN_NP_052126.xml application/rdf+xml FRAN_Agent_052126.rdf Millerand, Alexandre (1859-1943) identifiant de l'agent dans le référentiel des producteurs du SIA des Archives nationales de France 052126 Millerand, Alexandre (1859-1943) Millerand, Alexandre (1859-1943) nom d'agent : forme préférée 1859-01-01 1943-12-31 1925-01-01 1940-12-31 sénateur de la Seine (1925-1927), sénateur de l'Orne (1927-1940). 1920-01-20 1920-09-23 ministre des Affaires étrangères 1920-01-20 1920-09-23 1920-01-01 1924-12-31 1914-08-29 1915-10-29 ministre de la Guerre 1912-01-14 1913-01-12 ministre de la Guerre 1899-01-01 1902-12-31 Ministre du Commerce, de l'Industrie, des Postes et Télégraphes 1885-01-01 1920-12-31 député de la Seine Avocat, collaborateur de Clemenceau à la rédaction du journalLa Justice, Alexandre Millerand (1859-1943) siège comme député radical du département de la Seine (1885, 1889) avant d’évoluer vers le socialisme. Premier socialiste à occuper un portefeuille ministériel, il est chargé du Commerce et de l’Industrie dans le cabinet Waldeck-Rousseau (1899-1902) et contribue à faire adopter plusieurs lois sociales : repos hebdomadaire et salaire minimum dans toutes les entreprises travaillant avec les collectivités publiques, durée du travail fixée à dix heures au maximum pour les femmes et les enfants. En mars 1900, il crée le Conseil supérieur du travail auquel il confie la mission de fixer la durée maximale du temps de travail. Sa participation à ce ministère est néanmoins vivement critiquée par la plupart des socialistes (en particulier Jules Guesde) et Millerand est exclu du parti socialiste en 1904. Il retrouve le barreau, avant d’accepter de Briand le portefeuille des Travaux publics et des Postes et Télégraphes (1909-1910). Deux ans plus tard, il devient ministre de la Guerre, dans le premier cabinet Poincaré, du 14 janvier 1912 au 12 janvier 1913, puis dans le cabinet Viviani, du 26 août 1914 au 29 octobre 1915. À sa demande est créé, pour Albert Thomas, le sous-secrétariat d’État à l’Artillerie, puis celui du service de Santé et de l’Intendance. Commissaire général en Alsace-Lorraine après l’armistice, il gagne les élections de 1919 à la tête du « Bloc national ». Le président Poincaré charge alors Millerand de former un gouvernement. Président du Conseil et ministre des Affaires étrangères du 20 janvier au 23 septembre 1920, Alexandre Millerand fait occuper Francfort et Darmstadt à la suite d’une violation allemande de la zone démilitarisée, dirige les négociations sur le partage interallié des réparations allemandes et obtient le mandat de la Syrie pour la France. Lors de l’élection du président Deschanel, il remanie très légèrement son cabinet, avant de démissionner lors de sa propre élection à la présidence de la République (23 septembre 1920). Après la victoire du Cartel des gauches aux élections de 1924, il démissionne. Il retourne au Palais où ses confrères l’élisent pour la seconde fois au Conseil de l’Ordre et il redevient assidu aux séances de l’Académie morales et politiques dont il faisait partie depuis décembre 1918. Il reprend ses activités parlementaires en 1925 : il est élu sénateur de la Seine de 1925 à 1927, puis de l’Orne de 1927 à 1944. Inscrit au groupe de la gauche républicaine, Millerand est membre de la commission des Affaires étrangères du Sénat. Le 10 juillet 1940, Millerand, absent, ne prend pas part au vote de l’Assemblée nationale sur les pleins pouvoirs demandés par Pétain. Ses principaux ouvrages sont :Le socialisme réformiste français(1906),Travail et travailleurs(1908),Politique de réalisation(1911),Pour la défense nationale(1913),La guerre libératrice(1918),Le retour de l’Alsace-Lorraine à la France(1933) etChoix de plaidoyers(1921).