2019-09-27
2020-07-02
Création (par Véronique AUBER)
2019-09-27
Modification (par Isabelle ARISTIDE-HASTIR)
2020-07-02
P. Charbonnier, 02/07/2020 : lien familial vers NP 52366 modifié en lien d’association, indexation lieu revue, suppression lien vers NP 51731 et 51746 en cours de rédaction
Notice wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois-Marie_Taillepied_de_Bondy
Notice BNF n° : FRBNF13751467
ROBERT (Adolphe) et COUGNY (Gaston), Dictionnaire des parlementaires français comprenant tous les Mémoires des Assemblées françaises et tous les Ministres français, depuis le 1er mai 1789 jusqu’au 1er mai 1889, avec leurs noms, état civil, états de services, actes politiques, votes parlementaires, etc., , Paris, éditeur Bourloton, 1890, tome I, p. 383-384
Archives nationales, fonds Taillepied de Bondy (177 AP).
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Bondy, François-Marie Taillepied (1802-1890 ; comte de)
identifiant de l'agent dans le référentiel des producteurs du SIA des Archives nationales de France
052367
Bondy, François-Marie Taillepied (1802-1890 ; comte de)
Bondy, François-Marie Taillepied (1802-1890 ; comte de)
nom d'agent : forme préférée
Taillepied de Bondy, François-Marie (1802-1890)
Taillepied de Bondy, François-Marie (1802-1890)
Bondy, Vicomte de (1802-1890)
Bondy, Vicomte de (1802-1890)
Bondy, Comte de (1802-1890)
Bondy, Comte de (1802-1890)
1802-04-23
1890-11-28
1876-01-01
1890-11-28
1871-01-01
1876-12-31
Député de l'Indre
1830-01-01
1834-12-31
Préfet de Corrèze
1822-01-01
1826-12-31
Fils de Pierre-Marie Taillepied, préfet, député et pair de France, François-Marie Taillepied (1802-1890) est d’abord destiné à une carrière militaire. Diplômé de l’École polytechnique en 1822, il sert comme sous-lieutenant dans l’artillerie mais donne sa démission dès 1826. Grâce à l’appui de son père, il intègre la fonction publique quatre ans plus tard et devient préfet de Corrèze en 1830, puis, de 1834 à 1841, préfet de l’Yonne. Membre du Conseil d’ État comme auditeur, puis comme maître des requêtes, il est nommé pair de France en 1841 et siège de ce fait à la Chambre des pairs.
Fervent partisan de Louis-Philippe, sa carrière politique est mise en sommeil sous le Second Empire, avant de reprendre sous la IIIe République. Représentant de l’Indre le 8 février 1871, il siège au centre droit de l’Assemblée nationale avec les députés monarchistes.
Le 30 janvier 1876, il est élu sénateur de l’Indre avec l’appui de l’ « Union conservatrice ». Siégeant au centre droit, il vote la dissolution de la Chambre des députés en juin 1877. Il vote également à compter de 1879 contre toutes les lois présentées par le centre gauche, notamment les lois Ferry sur l’éducation. Devenu, en 1888, le doyen d’âge du Sénat, il se prononce entre autres contre l’amnistie, contre les lois sur la liberté de la presse et le droit de réunion, contre l’expulsion des princes et contre le divorce.
Il épouse, en premières noces, Stéphanie Adrienne de Cardevac, puis, en secondes noces, Esther-Félicité Seillière, dame de compagnie de la reine Marie-Amélie.