2019-12-12
2020-06-09
Création (par Constance DE VERGNETTE DE LAMOTTE)
2019-12-12
Notice créée en décembre 2019. Il n'existe ni numéro d'ISNI, ni notice BnF, ni notice Wikipédia.
Modification (par Isabelle ARISTIDE-HASTIR)
2020-06-09
nouvelle NP
Archives nationales, fonds Herson et de Loustal : 448AP [593Mi]
Service historique de la Défense : état de services n°13Yd 447.
Roman d’Amat (Jean Charles) et Prévost (Michel), dir., Dictionnaire de biographie française, Paris, Letouzey et Ané, 1948, t. XVII, col. 1133.
Guillaume (A.), « Le général de division Jacques de Loustal, pacificateur de l’Atlas (1876-1945) »dans La Koumia, Bulletin de liaison de l’association des anciens des goums marocains et des A.I. en France, n°15, mars 1961.
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Loustal, Jacques de (1876-1945 ; général)
identifiant de l'agent dans le référentiel des producteurs du SIA des Archives nationales de France
052416
Loustal, Jacques de (1876-1945 ; général)
Loustal, Jacques de (1876-1945 ; général)
nom d'agent : forme préférée
Général de Loustal (1876-1945)
Général de Loustal (1876-1945)
Loustal, Marie-Emmanuel Jacques de (1876-1945 ; général)
Loustal, Marie-Emmanuel Jacques de (1876-1945 ; général)
1876-04-10
1945-12-22
Né à Paris le 10 avril 1876, Marie-Emmanuel Jacques de Loustal (1876-1945) entre à Saint-Cyr en 1896 (Promotion « Grandes manœuvres »). En 1898, il est affecté au 12e régiment de Chasseurs à Cheval de Saint-Mihiel. En 1904, il entre au service des Affaires Indigènes d’Algérie et il est détaché à la Compagnie saharienne de Béchar, mise à la disposition du colonel Lyautey. Il relève de la division d’Oran, commandée par le général Herson. Il entre alors dans l’équipe de Lyautey. En 1906, il épouse Constance-Marie-Louise Herson, fille du général Herson, rencontrée au Maroc, et suit son beau-père qui prend le commandement du Corps d’Armée de Tunisie. Deux ans plus tard, le lieutenant de Loustal reçoit le commandement d’un Goum algérien. Il revient ensuite en Tunisie où il passe capitaine. Le 1er janvier 1913, il est affecté à l’état major particulier du ministre de la Guerre mais quelques mois après, il retrouve le sol africain, à la tête de l’escadron sénégalais. En septembre 1917, il rejoint les tranchées françaises et combat notamment à Verdun. En 1919, il est de nouveau affecté au Maroc où il commande le régiment de marche de cavalerie de la région de Fès. En 1922, il reçoit le commandement du Cercle d’Itzer, mission où il doit faire preuve d’esprit politiques. Sa réussite lui confère un grand prestige auprès des chefs de la région. Lieutenant-colonel en 1923, il doit faire face aux rebelles dans ses commandements du Cercle de Zaïan, du Territoire d’Ouezzane et de celui du Tadla en 1929, peu après sa promotion en tant que colonel en 1928. Général de brigade en 1931, il est fait grand officier de la Légion d’honneur. Général de division en 1935, il commande la 2e division marocaine en septembre 1939 et prend sa retraite peu après.
Il meurt près de Casablanca, le 22 décembre 1945.