2020-06-16 2020-07-07 Création (par Constance DE VERGNETTE DE LAMOTTE) 2020-06-16 Il n'existe pas de notice Wikipédia. Modification (par Isabelle ARISTIDE-HASTIR) 2020-07-07 nouvelle NP Archives nationales, fonds Emile Ollivier (542AP). Notice BnF n° FRBNF12815584. Ollivier (Marie-Thérèse), J'ai vécu l'agonie du Second Empire, Paris, Fayard, 1970. Berthiaud (Emmanuelle) et Macré (Annabelle), « « Former une jeune âme et former en soi-même le miel qui lui faut pour se nourrir. » : Marie-Thérèse Ollivier, une mère éducatrice à travers ses carnets autobiographiques (fin XIXe siècle) », dans Berthiaud (Emmanuelle) (dir.), Paroles de femmes : rôles et images de soi dans les écrits personnels (Europe, XVIe-XXe siècles), Paris, éd. Le Manuscrit, 2017. Berthiaud (Emmanuelle), « « Travailler au bonheur de [son] compagnon » : Marie-Thérèse Gravier et Emile Ollivier (décembre 1868-août 1870) », dans Parlement[s], Revue d’histoire politique, 2019/2, p. 79-99. text/xml FRAN_NP_052551.xml application/rdf+xml FRAN_Agent_052551.rdf Ollivier, Marie-Thérèse Gravier (1850-1934) identifiant de l'agent dans le référentiel des producteurs du SIA des Archives nationales de France 052551 Ollivier, Marie-Thérèse Gravier (1850-1934) Ollivier, Marie-Thérèse Gravier (1850-1934) nom d'agent : forme préférée Gravier, Marie-Thérèse (1850-1934) Gravier, Marie-Thérèse (1850-1934) 1850-07-04 1934-12-31 Marie-Thérèse Gravier (1850-1934) est née à Pondichéry le 4 juillet 1850, au sein d’une famille de négociants apparentée au bailli de Suffren. Elle grandit en Inde et sa famille rentre en France lorsqu’elle a treize ans. Après avoir rencontré en 1867, à Vittel, Émile Ollivier, homme politique et veuf de Blandine Liszt depuis 1863, elle l’épouse le 23 septembre 1869. Trois mois plus tard, Émile Ollivier est appelé par Napoléon III à devenir le chef d’un gouvernement libéral. Marie-Thérèse Ollivier entre par là-même dans le milieu politique du Second Empire. Elle aide son époux pour la publication de ses discours et s’implique donc dans ses activités politiques. Contraints à l’exil en Italie par suite de la chute de l’Empire en août 1870, Émile et Marie-Thérèse Ollivier s’attachent à justifier les actions du ministre au service du régime impérial. Ils rentrent en France en 1873 et s’installent au château de La Moutte, propriété des Ollivier à Saint-Tropez. Elle se consacre à l’éducation de son fils Jocelyn, dont le prénom fait référence à un poème de Lamartine, ami proche d’Émile Ollivier. Né en 1871, cet enfant est l’objet de tous les soins affectifs et éducatifs de sa mère. Il meurt de diphtérie en juin 1881. C’est une épreuve terrible pour Marie-Thérèse Ollivier, qui ne se remet pas entièrement de cette perte, et ce malgré la naissance peu de temps après de Geneviève (épouse Troisier), puis celle d’une deuxième fils lui aussi prénommé Jocelyn. A la mort de son mari en 1913, Marie-Thérèse Ollivier poursuit la réhabilitation de son époux, par la publication de multiples ouvrages. Elle meurt en 1934.