2020-06-16
2020-07-01
Création (par Alexis DOUCHIN)
2020-06-16
Modification (par Isabelle ARISTIDE-HASTIR)
2020-07-01
nouvelle NP
« Phillipps (collection Thomas). AB/XIX/3886-AB/XIX/3947. », in Parcourir les fonds, Pierrefitte-sur-Seine, Archives nationales (consulté en mai 2020). (https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/POG/FRAN_POG_05/p-uy27c4za--1sqyht1mzsmmk)
« Thomas Phillipps », in Wikipedia, the free encyclopedia (consulté en mai 2020). (https://en.wikipedia.org/wiki/Thomas_Phillipps)
Munby (Alan Noel Latimer) et Barker (Nicolas), Portrait of an Obsession : The Life of Sir Thomas Phillipps, the world’s greatest book collector, Londres, Constable, 1967.
Omont (Henri), « Manuscrits de la bibliothèque de sir Thomas Phillipps récemment acquis pour la Bibliothèque nationale », Bibliothèque de l’École des chartes, t. 64, 1903, p. 490-553. (www.persee.fr/doc/bec_0373-6237_1903_num_64_1_452327)
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Phillipps, Thomas (1792-1872)
identifiant de l'agent dans le référentiel des producteurs du SIA des Archives nationales de France
052564
Phillipps, Thomas (1792-1872)
Phillipps, Thomas (1792-1872)
nom d'agent : forme préférée
1792-07-02
1872-02-06
Fils illégitime d’un industriel du textile de Manchester, Thomas Phillipps (1792-1872) voue une passion précoce aux livres et aux antiquités. Après des études à l’université d’Oxford (Oxfordshire), il succède à son père en 1818. Il reçoit alors un héritage substantiel qu’il emploie presque entièrement à l’achat de livres, acquis par lots entiers en Angleterre et sur le continent, où Phillipps profite notamment du marché des collections ecclésiastiques françaises dispersées à la Révolution. À court d’argent, il fait encore d’importants emprunts pour continuer à acheter, creusant l’endettement de sa famille. Entre 1820 et sa mort, Phillipps dépense ainsi entre 200 et 250 000 livres chaque année pour l’acquisition de documents, ce qui le conduit à réunir un ensemble colossal évalué à 40 000 volumes imprimés et 60 000 manuscrits, constituant « la plus riche et la plus nombreuse collection de manuscrits qu’un particulier ait jamais formée » (Henri Omont). Dès 1820, il devient membre de la Royal Society ; en 1821, il est fait baronet de Middle Hill. D’abord établie à Broadway (Worcestershire), sa bibliothèque et l’imprimerie qui l’accompagne depuis 1822 – Philipps souhaite faciliter l’accès aux textes qu’il conserve en les publiant – sont déménagées en 1862-1863 vers Thirlestaine House à Cheltenham (Gloucestershire). N’ayant pu trouver d’accord pour faire acheter sa collection par le British Museum, Sir Thomas Phillipps transmet ses collections à ses héritiers à charge de les conserver intactes. Malgré cela, ceux-ci commencent à les disperser dès 1886 et pendant près d’un siècle, de sorte qu’elles sont conservées aujourd’hui dans de très nombreux services d’archives et bibliothèques publics et privés.