2020-07-03 2020-07-07 Création (par Constance DE VERGNETTE DE LAMOTTE) 2020-07-03 Il n'existe ni notice BnF, ni notice Wikipédia, ni numéro ISNI. Modification (par Isabelle ARISTIDE-HASTIR) 2020-07-07 nouvelle NP Archives nationales, fonds Salvandy (152AP). Société Biblique Protestante de Paris, Rapport annuel, 1825, p. 42-43. Société Biblique Protestante de Paris, Rapport annuel, 1827, p. 205. Site internet consulté le 30 mars 2020 : (http://le-blog-de-jean-yves-carluer.fr/2016/01/15/julie-de-salvandy-1825/#_ftnref3) text/xml FRAN_NP_052628.xml application/rdf+xml FRAN_Agent_052628.rdf Salvandy, Julie Féray (1800-1883 ; comtesse de) identifiant de l'agent dans le référentiel des producteurs du SIA des Archives nationales de France 052628 Salvandy, Julie Féray (1800-1883 ; comtesse de) Salvandy, Julie Féray (1800-1883 ; comtesse de) nom d'agent : forme préférée 1800-01-01 1883-12-31 Julie Féray est née en 1800. Petite-fille par sa mère de l’industriel Christophe Oberkampf, propriétaire de la manufacture de toile de Jouy, et fille de Louis Féray, issu d’une famille de riches armateurs du Havre, elle grandit au sein de la riche bourgeoisie protestante. En 1821, elle épouse Narcisse-Achille de Salvandy et le couple s’installe dans la propriété familiale de Chantemerle, à Essonnes, où son grand-père possède également une filature de coton. Suite aux fonctions de plus en plus élevées auxquelles est appelé son mari, ils s’installent à Paris, rue Cassette. Délaissée par son mari, en raison de son homosexualité, Julie de Salvandy s’intéresse à l’éducation religieuse des ouvriers qui travaillent à Essonnes, par la création d’une association biblique. La famille Féray, par l’intermédiaire de sa tante, Émilie Mallet, multiplie également les actions sociales et contribue à la mise en place d’une salle d’asile pour accueillir les enfants des ouvrières. En 1835, Julie de Salvandy est nommée inspectrice des maisons d’éducation des jeunes filles. Veuve en 1856, elle décède en 1883 et est inhumée au cimetière du Père-Lachaise, à Paris. Le couple a deux enfants : Octavie (1823-1884), qui épouse Gustave d’Aux, et Paul (1830-1908), député de l’Eure entre 1871 et 1876.