2021-01-18
2022-03-09
Création (par Véronique AUBER)
2021-01-18
Pas de notice wikipedia
Modification (par Isabelle ARISTIDE-HASTIR)
2022-03-09
Notice de la BNF n° : FRBNF12490274
Callet (A.), Anne Paule Dominique de Noailles, marquise de Montagu, 1994.
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Montagu, Anne-Paule-Dominique de Noailles (1766-1839 ; marquise de)
identifiant de l'agent dans le référentiel des producteurs du SIA des Archives nationales de France
052873
Montagu, Anne-Paule-Dominique de Noailles (1766-1839 ; marquise de)
Montagu, Anne-Paule-Dominique de Noailles (1766-1839 ; marquise de)
nom d'agent : forme préférée
Noailles, Anne-Paule-Dominique de
Noailles, Anne-Paule-Dominique de
Montagu, Pauline de
Montagu, Pauline de
Noailles, Pauline de
Noailles, Pauline de
1766-06-22
1839-01-29
Fondatrice du cimetière de Picpus
1791-01-01
1800-12-31
La marquise émigre en Angleterre
Anne Paule Dominique de Noailles (1766-1839), dite Mademoiselle de Maintenon, est le cinquième enfant et la quatrième fille de Jean Louis Paul François de Noailles et de Henriette d’Aguesseau. Alors que son père, selon l’esprit des Lumières, affiche son scepticisme religieux, Anne Paule Dominique est élevée par sa mère, une femme très pieuse, dans le respect de la religion. En 1774, sa sœur Adrienne épouse Gilbert du Motier de La Fayette. Elle-même épouse, en 1783, à l’âge de seize ans, Joachim de Montagu-Beaune, marquis de Pouzols, capitaine de dragon au régiment d’Artois. Alors que son père émigre en 1791, sa mère et sa sœur aînée, la vicomtesse Louise de Noailles, restent à Paris et sont guillotinées en juillet 1794. Son mari et elle, ardents royalistes, avaient pris la précaution de quitter Paris dès 1790 pour se retirer sur leurs terres de Plauzat en Auvergne, avant de prendre la direction de l’Angleterre à la fin de l’année 1791. Revenue en France en 1800, la marquise de Montagu lance une souscription, en 1802, pour acquérir le terrain situé à l’emplacement de l’ancien couvent des chanoinesses de Saint-Augustin, où les corps de sa mère et de sa sœur avaient été jetés dans une fosse commune, afin d’y établir un second cimetière ; l’oratoire qui y était situé devait servir à prier pour les victimes de la Terreur et leurs bourreaux. En août 1926, le terrain de l'enclos devient la propriété de la « Société de l'Oratoire et du cimetière de Picpus ».
La marquise de Montagu décède à Paris le 29 janvier 1839.