2021-03-10 2022-06-24 Création (par Véronique AUBER) 2021-03-10 Modification (par Isabelle ARISTIDE-HASTIR) 2022-06-24 24/06/2022, J. Gaillard : Ajout autres formes du nom | Ajout identifiant Wikidata | Ajout lien identité | Correction lien familial (=> association) Notice BNF n° : FRBNF10724185 Notice wikipedia : https://en.wikipedia.org/wiki/Suzanne_le_Peletier_de_Saint-Fargeau Archives nationales, fonds du chartrier de Saint-Fargeau (90 AP) text/xml FRAN_NP_052908.xml application/rdf+xml FRAN_Agent_052908.rdf Le Peletier de Saint-Fargeau, Suzanne Louise (1782-1829) identifiant de l'agent dans le référentiel des producteurs du SIA des Archives nationales de France 052908 Le Peletier de Saint-Fargeau, Suzanne Louise (1782-1829) Le Peletier de Saint-Fargeau, Suzanne Louise (1782-1829) nom d'agent : forme préférée Mortefontaine, Louise de (1782-1829) Mortefontaine, Louise de (1782-1829) Lepeletier, Suzanne Lepeletier, Suzanne 1782-03-01 1829-08-19 Le Peletier de Saint-Fargeau, Suzanne (1782-1829) Le Peletier de Saint-Fargeau, Suzanne (1782-1829) 1782-03-01 1829-08-19 1782-03-01 1829-08-19 Suzanne Louise Le Peletier de Saint-Fargeau (1782-1829) naît dans une illustre dynastie de magistrats au Parlement de Paris. Le père de Suzanne, Louis-Michel (1760-1793), est considéré comme le premier martyr de la Révolution. Député de Paris, puis de l’Yonne, il est un révolutionnaire convaincu qui vote sans états d’âme la mort du roi sans appel ni sursis. Sa position lui vaut d’être assassiné le lendemain par l’ancien garde royal Philippe Pâris. Sa fille unique, Suzanne, désormais une orpheline de onze ans, est « adoptée » par le peuple français. Son mariage, quelques années plus tard, provoquera des débats publics et des controverses juridiques sur des questions comme la place des femmes dans la famille et dans la nation. Son adoption par la Nation, en effet, lui permet d’échapper à la tutelle familiale de ses oncles, demi-frères survivants de son père. Or, ceux-ci s’opposent à son projet de mariage avec un citoyen hollandais criblé de dettes, Jean-François De Witt. Ils demandent donc à l’Assemblée d’empêcher une pupille de la nation d’épouser un étranger, ce qui lui ferait perdre sa nationalité française. Deux camps s’affrontent alors, entre les partisans du respect des droits de la jeune fille, qui doivent lui permettre d’épouser l’homme de son choix, et les partisans des oncles qui insistent sur les devoirs d’une femme qui a été la première « fille de la République », et qui, comme symbole de la Révolution, se doit de rester française. Aucun ne lui reconnaît cependant le statut de citoyenne à part entière. Suzanne obtient finalement de pouvoir se marier avec Jean-François De Witt, dont elle divorce néanmoins peu de temps après, le 22 mars 1802. Elle se remarie en 1806 avec son cousin Léon François Louis Le Peletier de Mortefontaine, ardent monarchiste, tournant ainsi définitivement le dos aux idéaux révolutionnaires de son père. Elle décède le 19 août 1829 à Saint-Fargeau