2021-06-11
2022-08-02
Création (par Jeanne MARAL)
2021-06-11
Il n'existe pas de numéro ISNI, ni de notices BnF ou Wikipédia.
Modification (par Isabelle ARISTIDE-HASTIR)
2022-08-02
02/08/2022, J. Gaillard : Ajout index lieux
Bensacour (Nelly), Le regard d'une femme, Madame Edmée Guébin. Portrait d'une femme bourgeoise au XIXème siècle, mémoire de maîtrise, Paris IV, 2005. (http://ecritsduforprive.huma-num.fr/biblionum_list.htm)
Mémoires de Madame Guébin, 141 p, manuscrit original conservé à la Bibliothèque de la Colonie, Condé-sur-Vègre.
Archives départementales de l'Aisne, 5 Mi 0017 : table décennale des naissances.
text/xml
FRAN_NP_052970.xml
application/rdf+xml
FRAN_Agent_052970.rdf
Guébin, Edmée (1846-1940)
identifiant de l'agent dans le référentiel des producteurs du SIA des Archives nationales de France
052970
Guébin, Edmée (1846-1940)
Guébin, Edmée (1846-1940)
nom d'agent : forme préférée
Boulanger, Edmée (1846-1940)
Boulanger, Edmée (1846-1940)
1846-07-08
1940-12-31
Joséphine Edmée Boulanger (1846-1940) est née dans l’Aisne le 8 juillet 1846 sous le règne de Louis Philippe. Son père est l’instituteur du village d’Auffrique-et-Nogent. Entre 1850 et 1851, les opinions républicaines de son père entraînent sa révocation. Il cherche à s’installer à Paris. Après une première année difficile, il finit par être engagé comme comptable pour une grande entreprise de meules de moulin à la Ferté-sous-Jouarre. C’est là-bas qu’Edmée coule une enfance heureuse et studieuse.
En 1860, la directrice de la pension lui propose d’enseigner dans la plus petite classe. En 1862, elle quitte le domicile familial pour entrer comme seconde maîtresse dans la pension de Meaux. En 1864, Edmée obtient son diplôme d’institutrice.
Par la suite, une succession de soucis de santé l’oblige à se reposer. Pendant 14 ans, elle dispense des cours particuliers tout en voyageant entre l’Italie, la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni. L’année 1885 est marquée par le décès successif de son père et de sa mère en l’espace de quelques semaines. Elle en est très affectée. Elle se lie d’amitié avec Louis Guébin dès l’année suivante et l’épouse en juillet 1886. Un an plus tard, elle donne naissance à un fils, Pascal.
Le couple habite alors sous le même toit que les parents Guébin, rue Guersant à Paris. En 1890, ils s’installent enfin boulevard Pereire. Edmée préfère garder son fils auprès d’elle jusqu’à l’âge de dix ans avant de l’envoyer au collège Chaptal. En 1903, Edmée a la joie de voir son fils de 16 ans reçu au baccalauréat. De santé fragile, il lui faudra renoncer à Polytechnique et poursuivre des études supérieures d’histoire et de géographie à la Sorbonne.
À partir de 1900 et ce jusqu’à la veille de la guerre, Edmée s’occupe principalement d’œuvres de bienfaisance. Elle sera secrétaire du comité des Dames de la Ligue pour l'Enseignement. En 1930, elle devient aveugle. Elle perd son mari en 1933 avant de décéder à son tour en 1940 à Paris.