2022-05-02
2022-05-18
Création (par Isabelle ARISTIDE-HASTIR)
2022-05-02
IR en cours
Modification (par Isabelle ARISTIDE-HASTIR)
2022-05-18
18/05/2022, J. Gaillard : Ajout n° ISNI | Correction d'un lien familial en lien d'association
Notice wikipédia : article Jean-Thomas Arrighi de Casanova de Wikipédia en français (auteurs).
Site web du château de Courson : https://www.domaine-de-courson.fr
text/xml
FRAN_NP_053209.xml
application/rdf+xml
FRAN_Agent_053209.rdf
Arrighi de Casanova, Jean-Thomas (1778-1853 ; duc de Padoue)
identifiant de l'agent dans le référentiel des producteurs du SIA des Archives nationales de France
053209
Arrighi de Casanova, Jean-Thomas (1778-1853 ; duc de Padoue)
Arrighi de Casanova, Jean-Thomas (1778-1853 ; duc de Padoue)
nom d'agent : forme préférée
Casanova, Jean-Thomas Arrighi de (1778-1853)
Casanova, Jean-Thomas Arrighi de (1778-1853)
Padoue, Jean-Thomas Arrighi de Casanova (1778-1853 ; duc de)
Padoue, Jean-Thomas Arrighi de Casanova (1778-1853 ; duc de)
1778-03-08
1853-03-22
gouverneur des Invalides
1849-01-01
1851-12-31
Originaire de Corte (Corse), Jean-Thomas Arrighi de Casanova (1778-1853) est un cousin par alliance de Napoléon Bonaparte. Son père, Hyacinthe Arrighi est avocat au Conseil supérieur de la Corse, député des États de la Corse à la cour de France, procureur du roi à Cervione, commissaire du roi près le tribunal criminel de Bastia (1790), membre, puis président de l'administration centrale du département du Golo, et commissaire du Directoire exécutif près la même administration (1797), préfet du département du Liamone (an XI/1803), préfet de Corse (1811).
Jean-Thomas Arrighi de Casanova est admis, en 1787, à l'École militaire de Rebais, près de Meaux, comme élève du roi. Il fait toutes les campagnes militaires de la République et de l’Empire à la suite de son cousin. Fait duc de Padoue en 1808, il doit s'exiler après le retour des Bourbons et ne revient en France qu'en 1820. Élu député de la Corse aux élections législatives de 1849, il est nommé sénateur en 1852, et meurt en 1853 au poste de gouverneur des Invalides.
Il épouse en 1812 Anne Rose Zoé de Montesquiou Fezensac (1792-1817), dame du palais de l'impératrice Marie-Louise, fille du comte Henri de Montesquiou Fezensac et d'Augustine Dupleix de Bacquencourt. Ils ont 2 enfants : Marie-Louise Antoinette (1812-1866), mariée avec Edouard-James Thayer (1802-1859), polytechnicien, directeur général des Postes (1848), conseiller d'État (1852) et sénateur (1853-1859) ; et Ernest Louis Henri Hyacinthe (1814-1888), 2e duc de Padoue (1853), préfet de Seine-et-Oise (1849), maître des requêtes au Conseil d'État, conseiller d'État (1852), sénateur (1853), et vice-président du Sénat, secrétaire d'État, ministre de l'Intérieur (1859), député de la Corse (arrondissement de Calvi, 1876-1881), grand-croix de la Légion d'honneur. Marié le 16 septembre 1842 avec Élise Françoise Joséphine Honnorez (1824-1876), il se remarie en 1877, avec Marguerite (1844-1928), fille de l'amiral de France Armand Joseph Bruat. De son premier mariage, il a Marie Adèle Henriette (1849-1929), mariée avec Georges Ernest Maurice de Riquet (1845-1931), duc de Caraman.
Après la mort de son père, le comte Montesquiou Fezensac, en 1844, la duchesse de Padoue hérite du château et du domaine de Courson (Essonne), dont son époux entreprend la rénovation. Il fait appel à l'architecte Delarue et au peintre Denuelle, et fait notamment aménager et décorer au rez-de-chaussée un vaste salon d'apparat conçu dans l'esprit des palais italiens de la Renaissance. Le jardin à la française est transformé en un parc paysager romantique qui s'ouvre sur la campagne environnante. Il y introduit alors de nombreuses espèces. Son fils Ernest de Padoue entreprend à son tour une profonde rénovation du domaine, tendant à en faire une « grande villa des champs ». Il complète le parc en y aménageant l’étang, avec l'aide des frères Bühler. Au décès d’Ernest de Padoue, Courson est transmis à la famille de Caraman.