Saltillo, 10 Novr. 1825.
Mr. Fras. Grapp Natchitoche
Monsr et ami Vous savez bien que de tous les temps; que je me
suis fait au plaisir de vous écrire a fin de vou informer de tout
ce que pourrait étre pour le bien genérale. C'est pourquoi je vous
dirai que nous sommes surpris d'apprendre que Mr Feels le mitif;
s'était mis á la tete de plusieurs Nations Sauvages, et avait formé
le plan d'attaquer le nouveaux établissement de Texas; en disant
que puisque le Gouvernment ne lui avait point donné Terre qu'il
empécherait aux autres de s'i établier.
Vous savez que Mr Feels s'est présente au Mexique pour obtenir
des Terre pour lui et la Nation Charoqui; mais comme le Gouvernment venait de prendre une autre forme il ne puisent pas lui
accorder de Terre alors, mais on lui dit de prendre patience et
qu'aussitót que le Gouvernment aurait passé la loix de Colonization
qu'on lui acorderait les Terres qu'il solicit ait pour lui et la nation
Charoqui—le Gouvernment le recommenda; et il fut assisté partout
ou il passa tant par les Méxicains que les Américains—de retour
au nation, il se mit á la tete de plusieurs nations pour attaquer et
détruire tous les nouveaux établissements de Texas. Vous entendez,
mon chére Mr que si Mr Feels a eu quelques raisons de se venger
De Méxicains, il a tort d'en faire supporter la peine á des pauvres
Américains inocents que sont les seules habitans que vous trouverez
depuis la Sabine jusqu'a St Antoine.
C'est pourquoi; connaissent la poid de votre influence chez toutes
les nations sauvages; et aussi l'assendent que vous avez sur la carac
tere de Mr Feels votre gendre, je pense que personne ne puit mieux
que vous méme arréter le Grand disordre qui va se comméttre par les
barbares, que vous connaissez mieux que moi. Je di vous pouvez
vous signaler pour le bien le l'humanitée en Genérale, en firent
entendre aux sauvages le malheur qui les attende en suivant les
plans de Mr Feels, et également; en firent parler á Mr Feels par
son frére; que pourra le determiner a abandonner un plan qui
n'aura d'autre but que celui de le perdre; lui et tous ceux qui auront
le malheur de le suivre.
Jue me suis appliqué á prendre de bonnes informations sur le
sujet de ma Lettre: maintenant je vous prie de réfléehir vous méme
affion de prendre les mesures les plus promptes et les plus promptes
pour arréter des malheurs qui sont évidant et que vous seul pouvez
arréter.
Mes compliments á votre famille et vous prie de me croire votre
serviteur et sincere ami
F. Durcy [Rubric]