{"nbformat":4,"nbformat_minor":0,"metadata":{"colab":{"name":"8. Quelques erreurs à ne pas commettre.ipynb","version":"0.3.2","provenance":[],"collapsed_sections":[]},"language_info":{"codemirror_mode":{"name":"ipython","version":3},"file_extension":".py","mimetype":"text/x-python","name":"python","nbconvert_exporter":"python","pygments_lexer":"ipython3","version":"3.7.1"},"kernelspec":{"display_name":"Python 3","language":"python","name":"python3"}},"cells":[{"metadata":{"id":"ZUuN5HKk8wLJ","colab_type":"text"},"cell_type":"markdown","source":["# Fiche n°8 : Quelques erreurs à ne pas commettre\n","\n","Cette fiche reprend l’étude de la fiche n°6 et pointe deux erreurs à ne pas commettre dans l’exploitation des données de la chronophotographie.\n","\n","## 1. Première erreur : prendre un temps d’échantillonnage trop court\n","\n","Le fichier original utilisé dans la fiche n°6 fournissait les positions de la balle de golf toutes les 0,033 s. Il contenait donc trois fois plus de points. Si cela peut sembler une bonne idée d’avoir plus de points, le rendu des calculs de la fiche n°6 peut décevoir si les points de mesure sont trop proches les uns des autres.\n","\n","**Concrètement, si les incertitudes de pointé des positions ne sont pas complètement négligeables devant les distances entre deux positions, les calculs de différences de différences de position qui interviennent dans l’accélération donnent des vecteurs aux directions quasi-aléatoires et rien ne peut alors être illustré**.\n","\n","A titre d’exemple, voici ce que l’on obtient si les points sont trop rapprochés les uns des autres, pour le même exemple :\n","\n","![erreur1](https://raw.githubusercontent.com/codekodo/Ressources-Python-pour-SPC-2de-Academie-de-Paris/master/extra/quelques-erreurs-1.png)\n","\n","**Conclusion** : il sera alors difficile de convaincre quiconque que la force subie par la balle est verticale descendante. \n","\n","\n","## 2. Deuxième erreur : faire dire n’importe quoi à la modélisation \n","\n","Face aux problèmes précédents, il pourrait être tentant de créer une trajectoire fictive à fournir aux élèves, en modélisant la trajectoire réelle par une parabole pour « coller à la théorie » afin d’obtenir les positions successives théoriques de la balle en fonction du temps. Les constructions de la fiche n°7 pourraient être utilisées avec cette trajectoire modèle et fourniraient quelque chose de très satisfaisant d’un point de vue esthétique : \n","\n","![erreur2](https://raw.githubusercontent.com/codekodo/Ressources-Python-pour-SPC-2de-Academie-de-Paris/master/extra/quelques-erreurs-2.png)\n","\n","**Attention** : ces jolies constructions n’ont aucune valeur de preuve, leur utilisation avec les élèves serait contre-productive en matière d’acquisition de la démarche scientifique puisqu’on suppose ici que la trajectoire est parabolique (et par conséquent, que l’accélération est parfaitement verticale descendante) pour montrer que l’accélération est bien verticale descendante. \n","\n","\n","\n"]}]}