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Atha sa Eva narapatiś śrī-jaya-Indravarmmā mahārājādhirājo 'neka-pūrvva-janmāntara-tapaḥ-phala
-viśeṣāt samadhigata-campādhirājo
daiva-prasāda-yogāt sakala-diṅ-maṇḍalākāśa-vyāpy-aneka-buddhi-prakarṣa-sam̐pad atula-kīrttiḥ
kīrtti-sam̐padaś śrī-samudayā
bhivarddhita-citta-pras
na-guru-vareṣṭo 'bhavad iti
teśva
dhva-dvayam̐
Api ca yaś śrī-I
ndravarmmā kṣetrāni sadhanyāni dāsī-dā
sān sarajata-suvarṇṇa-kaṅsa-loha
-tāmrādīni dravyāṇi śrī-lakṣmīndralo
keśvarāya bhikṣu-saṅgha-paribhogā
ya dharmma-santati-paripūraṇārthāya da
ttavān
iti
brāhmaṇā vāmāty
vā va
ḍhayanti vā te sarvve mahārauravaṁ ga
cchantu
pālayanti Āviṣkurvvanti sarvve sva
rgga-puraṁ mokṣa-purañ ca yatheṣṭaṁ
gacchantu bhavantas sarvve
‘By him, who followed the path of the Vedic instructions—although he transgressed the boundaries [of morality]? no, he always observed the boundaries [of morality] (maryādā-abhedinā) (or: he breached the boundaries [of enemy territory])—the characteristic of thinking of those whose minds are afflicted with sufferings (duḥkha-ārta-cit-tā) was never abandoned. People of dim vision (or: with unreliable leaders) seeking refuge were dear [to him], even if they were enemies. The Lokeśa was made here [by him] to be established (i.e. fixed in one place)—although he (the Lokeśa) was complete with supernatural abilities (such as moving at will)? no, he was complete with lordly virtues (such as compassion)—but not (nāpi) to be free of provoking astonishment (avismaya). [reading anāmi and duṣṭa°:] [Lokeśa] was served here [by him]. Being a man of humble thoughts, with his (royal) ordinance he made people of spoiled words (= speakers of non-Sanskritic languages), too (ca), inclined to Dharma.’ [reading anāvi and aduṣṭa°:] [Lokeśa] was served here at his command and praised by [him] of humble thoughts; and also the unspoiled teaching on Dharma (i.e. the Buddha’s teaching) [was served and praised by him].’
… in view of the Dharma, and not for the king’s tax collection, a monastery has been founded
I have placed in the monastery all means of subsistence for the use of the community of monks, and for the benefit of beings.
It is not for the king’s subsistence; it is without continuity of
May those — wise brahmins, ascetics, relatives of the king, etc. — who protect all these possessions for the monks’ use under these conditions reach the incomparable State of Release as a Buddha’s, and may all those who take them away and destroy them personally fall into the dreaded hell, along with their relatives!
Lāy field, Aso field
Damanuv Vlur Candāṅ field
Lvuk Tandreṁ Lvuk Kavov field
......... Bhadreśvara........ et Bhr̥gu fut envoyé.
Celui-ci, un autre Bhadreśvara, jouit alors........ Toujours Śaṁbhu connaît par toi, qui es sa pensée, les mérites...
......... a été érigé ce
De même que les dieux habitants le ciel, et dont la profonde intelligence est affinée par le séjour du ciel, cherchent, pour obtenir la délivrance, un refuge à ses pieds avec une piété consciente ; ainsi ces dieux qui séjournent en foule sur la terre, les rois..., prosternés aux pieds de Śrī Bhadreśvara, y trouvent la prospérité.
Tous les Indra des dieux... épris de leur séjour,
"Tous les dieux, d'un cœur gracieux, ont reçu une postérité..." Ayant fait cette réflexion, Śaṁbhu, avec un sourire des yeux et du visage, envoya Uroja à son tour : "Tu es fortuné, Uroja, rayonnant de gloire, un réceptacle de prospérité, poussière des pieds du Guru Śaṁbhubhadreśvara. Va sur la terre et prends la royauté."
Celui-ci prit le pouvoir royal et en jouit. Et ce
Ce
Les dieux restés au ciel, le Mokṣa étant tombé de Parameśvara, n'obtenaient plus par lui
Puisse cet hymne agréable, surpassant une masse de gloire, être une fête pour les Munis, réceptacles de louanges ! Il procure la puissance aux rois. Que l'hommage de ce monde aille à Śaṁbhubhadreśvara !
À celui qui, par son extrême puissance et par sa gloire, atteint l'universel pouvoir du roi des dieux, à celui qu'on nomme Śrī Śaṁbhubhadreśvara soit avec piété mon hymne de louange !
Seul digne des hommages de la multitude des dieux est Śrī Śaṁbhubhadreśvara. Il protège la cité de Campā, où se manifestent toutes les bonnes lois, lui qui est l'étincelante essence du feu.
Ceux qui, depuis le règne d'Uroja, ont occupé le trône de Campāpura,
De la descendance de Parameśvara naquit le roi Uroja ; de celui-ci naquit le fortuné et intelligent Dharmarāja.
De celui-ci naquit l'intelligent Rudravarman ; il eut pour fils le glorieux et fortuné roi Bhadravarman.
Śrī Indravarman, fils de Śrī Bhadravarman, par la puissance de Maheśvara est roi dans le pays de Campā.
C'est ainsi que la royauté se transmit dans sa plénitude à ce roi : elle ne lui fut point donnée par son grand'père ni donnée par son père.
C'est par l'excellence de son ascétisme, par la puissance de sa pure intelligence qu'il devint roi... non par son père ou son grand'père.
C'est de Bhadreśvara que le roi Indravarman reçut la royauté ; car ainsi... d'Uroja.............. seigneur par la grâce de la Terre Mère.....
........ par l'intelligence....... l'auguste roi Hari l'a érigé.
À l'Être auguste qui habite le Malaya, délivrance du monde et...... des hommes..........
C'est par cette succession de rois que m'est parvenu ce
Et ce suprême, cet éminent Lokeśvara, issu de la succession des Buddhas, puissè-je, en le faisant, contribuer à la délivrance des êtres !
"Quels sont les dieux qui ont pour attribut essentiel la bonté et dont l'âme est large pour les êtres à sauver ? Lokeśa fut toujours débordant de compassion et d'une patience incomparable." Songeant ainsi, désirant en son coeur la connaissance du Dharma, le roi habile à
Jadis cette terre fut constamment puissante et longtemps pleine de splendeur ; les hommes y étaient de grande richesse et de haute naissance. Ces riches prenant de temps en temps un roi, le souverain unique de cet État, ce fut toi, Pr̥thivīndravarman, pareil à l'Indra des dieux sur la terre.
Tantôt ce fut un fils d'Indra, de Brahmā, de Viṣṇu ; tantôt l'Indra des Nāgas ; tantôt Śaṁkara ; tantôt les r̥ṣis, le Soleil, la Lune, le Maître des eaux
Les hommes épuisés de souffrance, certains d'entre eux damnés dans l'enfer, jour et nuit, sans cesse, désirent ta vue ; comme en été les hommes brûlés de soif et de soleil désirent de l'eau fraîche, ainsi, frappés sur cette terre de maux innombrables, ils aspirent à te voir.
Le roi, dont l'âme supérieure s'était sans cesse purifiée de naissance en naissance, les premiers des citoyens l'ont été chercher pour protéger le cher pays de Campā. Que la Fortune te garde ici longtemps et toujours !
Aussi longtemps que le roi des dieux gouvernera le ciel par la règle du Dharma, par la puissance du sacrifice ; aussi longtemps que la profondeur de la mer recevra les eaux des fleuves ; aussi longtemps que dureront le porteur du vent, la Terre, la Lune, le Soleil et une portion même de la multitude des étoiles, aussi longtemps puisse le roi, inébranlable dans la fortune, conduire
Lui qui est appelé Lakṣmīndra Bhūmīśvara, qui, malgré son nom de Grāma, a la force des Treize Dieux, a d'abord été désigné par le roi, ensuite célébré par les chants des princes des poètes.
Lui, l'arracheur des bornes frontières, il est doux pour les ennemis mêmes, qui n'ayant pas les yeux aveuglés par
Tu es sans égal dans le monde en gloire royale, en connaissance, intelligence, éclat, célébrité, science, pratique, gloire, bonheur, orné de la plénitude de la fortune. Protégé par Mercure, Mars, Jupiter, la Lune, le Soleil, Vénus, Saturne, l'auguste Jaya Indravarman resplendit de sagesse.
Les marques fortunées qui distinguent son corps et tout ce qui le touche accroissent pour l'avenir sur la terre la royauté et la vaillance invicible.
Le roi des Śakas étant illuminé par les montagnes, neuf et les
Or ce roi Śrī Jaya Indravarman
....... en vue du Dharma un monastère a été fondé
J'y ai placé tous les moyens de subsistance pour l'usage de la communauté des religieux, pour les profit des êtres.
Ce n'est pas au profit du roi, ce n'est pas comme extension d'impôt, c'est au profit de la communauté des religieux que ce monastère est fondé à perpétuité.
Que ceux qui garderont ces biens des religieux, - sages brahmanes, ascètes, parents du roi, etc. - atteignent tous avec leurs parents l'incomparable Cité de la Délivrance buddhique ; quant à ceux qui les raviront ou les détruiront, puissent-ils tomber dans le redoutable enfer !
Que ceux qui connaîtront par ouï-dire ou de leurs propres yeux les ravisseurs de ces biens et ne les dénonceront pas au roi, aillent tous en enfer !
Que tous ceux, au contraire, qui les dénonceront chaque fois, ne tombent jamais dans l'enfer, ni eux, ni leur père, ni leurs parents !
Que ceux qui enlèveront ces biens, -
Que ceux qui, suivant ma parole, garderont ces biens - champs, or, argent, laiton, - pour l'usage de la communauté, parviennent, avec leurs serviteurs, etc., au séjour du Buddha !
Que ceux qui les raviront en violation de ma parole, - rois, brahmanes, riches propriétaires, - ailleurs aux huits enfers avec leur père, leur mère et tous leurs parents !
Et encore : le roi Indravarman a donné ces champs avec leurs récoltes, les esclaves des deux sexes, l'argent, l'or, le laiton, le cuivre et autres richesses, à Śrī Lakṣmīndralokeśvara, pour l'usage de la communauté des religieux, pour l'achèvement de la propagation du Dharma. Ceux qui, - rois,
Finot interpreted the last line of face A and the first few lines of face B as missing stanzas. The passages in C. 142 ans C. 149 where the compound jananībhūmi occurs are both in prose.
XLI d. There is no punctuation sign closing this staze.
ḍhayanti: restore pīḍhayanti, then correct pīḍayanti? Cf. K. 379, st. II ye tāny apraharaṇṭīha pīḍayanti vanāni cca te yānti pitr̥bhiḥ sārvve rauravadyeṣu yāta[nam].
bhavantas: Finot doesn't seem to have translated this word, the meaning of which is indeed not very clear. Compare to the use of bhavān in C. 167?
First edited with translation into French by L. Finot (