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namaś śrīndravarmmeśvarāya
namaś śrīndravarmmeśvarāya
Adoration à Śrī Indravarmeśvara ! Oṁ !
Lui, le Bénie; qui d'abord un, s'est, au commencement du monde, partage en trois pour goûter le plaisir sous les formes du
Je salue avec dévotion celui dont l'épaisse chevelure a pour parure l'ennemi des lotus, le
Il y eut un descendant des seigneurs d'Aninditapura appelé Śrī Puṣkarākṣa, qui avait obtenu la royauté à Śambhupura et qui, ferme dans le combat, fut l'oncle maternel de l'oncle maternel de la mère du roi qui établit sa résidence au faîte du mont Mahendra.
De la race de ce
Celui-ci, d'une gloire
D'autre part, un brâhmane du nom d'Agastya, un connaisseur des Vedas et des Vedāṅgas, qui était originaire de l'Āryadeśa, et sa royale épouse d'illustre famille, la gloirieuse Yaśomatī,
avaient eu un fils impétueux dans le combat, Śrī Narendravarman, le meilleur d'entre les rois. De ce maître de la terre, comme si Lakṣmī
De celle-ci et du roi Rājapativarman, lion dans les combats pour ces rois des éléphants qui étaient ses ennemis, naquit Rājendradevī, semblable à une fille des immortels, dont la gloire sans tache se répandit à toutes les extrémités des points cardinaux.
C'est dans le sein de cette dernière et pour donner naissance à plusieurs races de lions d'entre les rois, que le roi Mahīpativarman engendra la reine Indradevī d'une beauté sans pareille, dont la gloire était pure comme la mer de lait, de même que le Soleil
Or, du roi qui établit sa demeure sur le mont Mahendra, Śrī Jayavarman, dont les pieds étaient honorés par les plus puissants des rois, était né un fils brillant comme le soleil et doué de toutes les vertus héroiques,
le maître de la terre souverain de naissance, l'accroisseur de la fortune et de la victoire
Le frère puîné de la mère de la mère de ce roi suprême,
Son neveu
Semblable à la lune naissante, dans le ciel de cette race de kṣatriyas,
D'eux naquit un prince, lion pour ces rois des éléphants ses ennemis, digne des hommages de ceux qui ont des lions parmi les hommes, fier comme l'Homme-lion
Ce fut lui qui érigea dans une maison de pierre un liṅga d'Īśa sous le vocable de Śrī Indreśvara, de plus six images à la fois d'Īśa et de Devī, et qui creusa le magnifique
C'est de ce maître de la terre, dont la gloire est répandue en touslieux, et de la reine principale Śrī Indradevī, que naquit, comme Kārttikeya de la fille du Mont et du Destructeur des forteresses
Il était profond comme la mer et rafraîchissant comme elle, et pourtant, de lui, comme de la grande mer, sortait un feu qui dévorait le monde, le feu de sa majesté.
La gloire qu'il avait enchaînée par ses qualités innombrables et accomplies, il lui a fait prendre son vol dans la crainte qu'elle ne fît éclater de nouveau le vieux fragment de l'œuf de Brahmā.
On ne peut citer après lui, pour la profondeur, que la mer ; pour la force, que le vent ; pour la fermeté, que le mont Meru ; pour l'héroisme que Hari ; pour la beauté, personne, l'Amour ayant été brûlé.
Śrī, attirée par son héroisme, a abandonné tous les autres rois pour s'attacher à lui, et, enivrée par le parfum de la liqueur que laissent couler les temps des éléphants des points cardinaux, elle oublie son lotus entouré d'essaims d'abeilles.
Dès qu'il fut en possession de la Lakṣmī royale, lui dont l'héroisme était pareil à celui du maître de Lakṣmī, il remplit la terre d'immortels et en fit ainsi comme une Amaravatī.
Le monde était brûlé par sa majesté, et sa gloire étincelante et enffammée a parcouru rapidement la terre, les points cardinaux, les montagnes, les arbres, les villes et la mer.
Jadis Nārāyaṇa se fit femelle pour conquérir l'ambroisie ; s'il eût vu la beauté de ce roi, autre ambroisie, il n'eût plus voulu redevenir mâle.
Son ennemi même accompli
Il avait l'air calme d'un ascète ; mais sa puissance, quoique cachée, se manifestait dans ses œuvres, comme les ongles de Hari quand il sortit de sa cachette.
Il brisait dans le combat la tête ornée de joyaux du roi ennemi
Ses pieds étaient-ils souillés du sang de la mêlée, son ennemi s'empressait à lui masser avec les lui masser avec les joyaux de son diadème, et à les baigner dans le nectar que distillaient les fleurs de sa couronne.
Sur son sein, la volage Śrī a cessé d'être volage, comme si elle eût entendu sur sq bouche la bouche de Sarasvatī lui prêcher la retenue.
Le destin, tout malveillant et perfide qu'il est, consentait à tous ses glorieux succès, comme s'il eût craint sa force et sa sagesse.
J'imagine qu'il était plus profond que la mer ; aussi son ennemi, par crainte de lui, a-t-il mieux aimé se jeter dans la mer.
Quand il eut dans son royaume, comme dans un champ, brûlé du feu de sa majesté, une pousse d'orgueilleux ennemis, il y sema la vertu et la fit croître en l'arrosant de sa foi.
L'Amour, si beau qu'il soit, ne peut, je pense, lui être comparé ; mais luis aurait pu être comparé à l'Amour, si celui-ci avait encore tous ses membres intacts, et ne s'était pas brûlé, comme un papillon, à la flamme.
Aimant les sacrifices et le Yoga, attaché aux Vedas, protecteur de ses sujets
Dans le combat, avec son glaive pour compagnon, il a fait voir à la fois ces deux spectacles contraires ; ses orgueilleux ennemis partagés en morceaux, et sa propre gloire sans partage.
Il apprenait le devoir à ses sujets en prenant conseil de Yogīśvara [de Yajñavalkya], mais les princes prosternés à ses pieds le faisaient ressembler à un autre Manu.
La demeure de ses ennemis, pareille au disque de la lune, perçait les nues, et était brillante de stuc
"Les rois, sous l'empire de Kali, m'ont négligé ;" voilà ce que semblait dire le Devoir des rois en cherchant près de lui un refuge, et grâce à lui, le Devoir des rois a, malgré sa vieillesse, triomphé de Kali.
Même dans l'adversité, semblable à Dilīpa, il n'abandonna jamais la vertu qui, pareille à la vache Nandinī, donnant l'accomplissement de tous les désirs, fit le bonheur de ses sujets.
Ses innombrables sacrifices élevaient dans les airs des tourbillons de fumée, pareils à des vagues onduleuses, qui désaltéraient en quelque sorte son orgueilleux désir de monter jusqu'au séjour de celui qui a offert cent sacrifices (Indra).
Il ne sortait pas un instant de la pensée de ses sujets, morigénant en quelque sorte les cœurs, qui, dans l'âge Kali, s'attachent aux voies mauvaises.
La libéralité de sa main
Il s'est emparé par sa beauté des cœurs du monde entier, comme s'il ne pouvait souffrir qu'ils servissent de refuge à l'Amour, qu'il avait vaincu.
Il répandait ses faveurs sur le monde, sans rien demander en échange ; a-t-on jamais vu le soleil demander au lotus de l'éveiller?
En donnant des biens supérieurs à tous les biens qu'on lui demandait, il a fait voir sur la terre l'arbre Kalpa, qui ne croissait jusqu'alors que dans le ciel.
Bien qu'en gouvernant ses peuples il fixât exactement les limites des quatre āśramas
"Rāma donna un jour la terre
La sagesse, l'intelligence, la fermeté, la gloire, la royauté, la pitié attendrie, étaient autant d'amantes qui s'empressaient autour de lui, comme si elles avaient craint de ne trouver que dédains auprès d'un autre époux.
Avec une parole qui était l'expression d'une science excellente
De caste pure
Dans toutes les sciences et dans toutes les escrimes, dans les arts, les langues et les écritures, dans la danse, le chant et tout le reste, il était habile comme s'il en eût été le premier inventeur [comme s'il eût été Brahmā lui-même].
Avec les flèches que lançait son bras gauche comme son bras droit, il gagnait des victoires ; avec les flèches de l'amour que lançaient tous ses membres, il gagnait les cœurs des dames.
D'un seul coup de son épée il brisait en trois morceaux une grande et dure barre de cuivre ; quand à l'orgueil de ses ennemis, il se brisait de lui-même, à distance, et en cent morceaux.
C'est pour frayer à sa gloire trop pleine une issue vers les enfers qu'il a creusé ici l'étang vaste et profond nommé Śrī Yaśodhara.
Trouvant le point faible des diagrammes et des amulettes, et frappant le but, si petit qu'il fût, il n'était pas seulement un Arjuna pour la gloire, il était encore un Bhīma pour l'impétuosité.
La terre qu'il protégeait était limitée par la frontière des Chinois et par la mer ; quant à sa gloire, comme la guirlande de ses qualités, comme sa science et sa prospérité, elle était sans limites.
Toutes les louanges attirées par ses qualités étaient des énonciations vraies ; tout ce qui touche au Meru est bel et bien de l'or.
Par ce Śrī Yaśovarman, brillant de śrī
Ces quatre images de Śiva et de Śarvāṇī, œuvres de son art, ont été érigées ensemble pour l'accroissement des mérites de ses parents.
Un ornement fait de joyaux variés, un vêtement d'or, des vases faits de noix de coco, des aiguières de fer et des aiguières polies, des crachoirs.
Quantité de palanquins, d'éventails, de parasols, de plumes de paon, de cruches, et un grand nombre d'ustensiles pour le culte, en or et en argent ;
puis cet étang quadrangulaire, sa propre œuvre, astre frais et charmant, pareil au disque de la lune que Tvaṣṭar aurait rendu quadrangulaire et d'où il aurait fait disparaître la gazelle ;
des hommes et de belles femmes sans aucune tare, habiles au chant et à la danse, et tout l'ensemble des villages tributaires, des troupeaux, des terres et des jardins,
toutes ces choses utiles à tous ont été données le jour même de l'érection par le roi des rois dont l'éclat resplendit dans le monde entier.
Le roi suprême de la terre ne devra employer à son propre service aucun des esclaves de Śrī Indravarmeśvara ni dans autre dieux.
Dans le cas où une armée ennemie envahirait le royaume, mais dans ce cas seulement, ils pourraient être appelés pour l'anéantissement de cette armée.
Dans cette enceinte, le roi seul et le fils du roi pourront sans péché entrer par la grande porte, le corps paré d'ornement ; les autres, brâhmanes, ascètes, conseillers, chefs de l'armée, devront déposer leurs ornements.
Les Brâhmanes et les autres, de même que les gens du commun, auront une toilette modeste ; ils ne pourront porter aucun ornement d'or, à l'exception de légers pendants d'oreilles.
Ils ne porteront pas d'autre fleur que le nandyāvarta ; ils n'auront aucune espèce de couronne ; ils ne mâcheront pas autre chose que du bétel ailleurs que dans la salles telles que la salle de danse.
Les vêtements ne seront ni de couleur indigo ni de couleurs variées ; on ne s'y querellera pas ; on n'entrera pas en mangeant, ni avec une épée.
On n'y méprisera personne ; on n'y saisira jamais un homme. Tels sont les actes interdits dans l'enceinte de Śiva.
Celui qui, allant dans la direction du nord, passe devant l'āśrama, depuis la porte de Brahmā jusqu'à l'extrémité, doit d'abord descendre de son char et marcher sans être ombragé par les parasols.
L'homme de bien ou la femme qui désire honorer les divinités peut entrer dévotement avec des offrandes proportionnées à sa fortune.
Les autres, ceux qui sont sans fortune, mais qui sont riches par la foi et la dévotion, peuvent entrer même avec une simple fleur, parce qu'ils ont une dévotion extrême pour Śiva.
A ceux qui ont u membre brisé, ou un membre défectueux, aux ingrats, aux bossus et aux nains, aux grands criminels, aux vagabonds et aux étrangers.
A ceux qui sont atteints de graves maladies, telles que la lèpre, à ceux qui ont une tare quelconque, à tous ceux-là l'entrée de l'enceinte de Śiva est interdite en tout temps.
Le culte divin sera confié à des sectateurs de Maheśvara, vainqueurs d'eux-mêmes, de bonne famille et de bonne conduite, arrivés à l'apaisement du cœur.
Pour ceux qui auraient l'audace de transgresser ce décret, si ce sont des brâhmanes, comme ils ne peuvent être condamnés à aucune peine, corporelle ou pécuniaire, ils seront simplement chassés de l'enceinte.
Les Rājaputras seront condamnés à une amende de vingt palas d'or. La peine sera de moitié pour les parents et les conseillers du roi.
Elle sera d'une moitié de cette moitié pour les dignitaires qui ont droit au parasol à manche d'or, et d'une moitié de la dernière somme pour les principaux commerçants.
Cette dernière amende sera réduite à moitié encore pour les sectateurs de Viṣṇu, de Śiva, etc., et à une moitié de cette moitié pour les gens du commun.
Les gens du commun qui seraient dans l'impossibilité de payer l'amende recevront sur le dos cent coups de bambou.
S'il est commis une faute quelconque contre les prescriptions concernant le culte, les ustensiles du culte, le temps des cérémonies et la pureté requise.
Les surveillants, à commencer par le prieur du couvent, seront condamnés avec les coupables à des amendes variant, selon les distinctions établies, de vingt à un pala d'or.
Si le prieur et les autres ne peuvent être rendus responsables de la faute, le coupable seul payera l'amende comme il est dû, ou sera puni selon le lieu et le temps.
Pour la transgression des règles concernant le temps des cérémonies, le chapelain devra payer vingt palas d'argent ; le simple prêtre officiant en payera dix.
Pour tout manquement dans leur service, le portier et le scribe paieront cinq palas d'argent ; les auxiliaires
L'homme de peine, le cuisinier, le receveur et le surveillant de la cour payeront trois palas d'argent.
A défaut d'or et d'argent, ils payeront l'amende sur leurs autres biens. Tel est le règlement établi pour les ascètes
Śrī Yaṡovarman adjure en ces termes les futurs souverains de Kambu : "Respectez, je vous en prie, cette œuvre méritoire, ô vous qui êtes riches en mérites!"
"Car telle est la charge imposé aux rois par le souverain Maître ; la protection de ceux qui doivent être protégés, et la punition de ceux qui doivent être punis."
"Ceux qui prennent les biens des ascètes doivent être punis par le roi et tomber ensuite dans les enfers ; ceux qui les protègent doivent être protégés par le roi et monter ensuite au séjour suprême."
Celui qui a la majesté de l'Indra des
Adoration à Śrī Indravarmeśvara ! Oṁ !
Lui, le Bénie; qui d'abord un, s'est, au commencement du monde, partage en trois pour goûter le plaisir sous les formes du
Je salue avec dévotion celui dont l'épaisse chevelure a pour parure l'ennemi des lotus, le
Il y eut un descendant des seigneurs d'Aninditapura appelé Śrī Puṣkarākṣa, qui avait obtenu la royauté à Śambhupura et qui, ferme dans le combat, fut l'oncle maternel de l'oncle maternel de la mère du roi qui établit sa résidence au faîte du mont Mahendra.
De la race de ce
Celui-ci, d'une gloire
D'autre part, un brâhmane du nom d'Agastya, un connaisseur des Vedas et des Vedāṅgas, qui était originaire de l'Āryadeśa, et sa royale épouse d'illustre famille, la gloirieuse Yaśomatī,
avaient eu un fils impétueux dans le combat, Śrī Narendravarman, le meilleur d'entre les rois. De ce maître de la terre, comme si Lakṣmī
De celle-ci et du roi Rājapativarman, lion dans les combats pour ces rois des éléphants qui étaient ses ennemis, naquit Rājendradevī, semblable à une fille des immortels, dont la gloire sans tache se répandit à toutes les extrémités des points cardinaux.
C'est dans le sein de cette dernière et pour donner naissance à plusieurs races de lions d'entre les rois, que le roi Mahīpativarman engendra la reine Indradevī d'une beauté sans pareille, dont la gloire était pure comme la mer de lait, de même que le Soleil
Or, du roi qui établit sa demeure sur le mont Mahendra, Śrī Jayavarman, dont les pieds étaient honorés par les plus puissants des rois, était né un fils brillant comme le soleil et doué de toutes les vertus héroiques,
le maître de la terre souverain de naissance, l'accroisseur de la fortune et de la victoire
Le frère puîné de la mère de la mère de ce roi suprême,
Son neveu
Semblable à la lune naissante, dans le ciel de cette race de kṣatriyas,
D'eux naquit un prince, lion pour ces rois des éléphants ses ennemis, digne des hommages de ceux qui ont des lions parmi les hommes, fier comme l'Homme-lion
Ce fut lui qui érigea dans une maison de pierre un liṅga d'Īśa sous le vocable de Śrī Indreśvara, de plus six images à la fois d'Īśa et de Devī, et qui creusa le magnifique
C'est de ce maître de la terre, dont la gloire est répandue en touslieux, et de la reine principale Śrī Indradevī, que naquit, comme Kārttikeya de la fille du Mont et du Destructeur des forteresses
Il était profond comme la mer et rafraîchissant comme elle, et pourtant, de lui, comme de la grande mer, sortait un feu qui dévorait le monde, le feu de sa majesté.
La gloire qu'il avait enchaînée par ses qualités innombrables et accomplies, il lui a fait prendre son vol dans la crainte qu'elle ne fît éclater de nouveau le vieux fragment de l'œuf de Brahmā.
On ne peut citer après lui, pour la profondeur, que la mer ; pour la force, que le vent ; pour la fermeté, que le mont Meru ; pour l'héroisme que Hari ; pour la beauté, personne, l'Amour ayant été brûlé.
Śrī, attirée par son héroisme, a abandonné tous les autres rois pour s'attacher à lui, et, enivrée par le parfum de la liqueur que laissent couler les temps des éléphants des points cardinaux, elle oublie son lotus entouré d'essaims d'abeilles.
Dès qu'il fut en possession de la Lakṣmī royale, lui dont l'héroisme était pareil à celui du maître de Lakṣmī, il remplit la terre d'immortels et en fit ainsi comme une Amaravatī.
Le monde était brûlé par sa majesté, et sa gloire étincelante et enffammée a parcouru rapidement la terre, les points cardinaux, les montagnes, les arbres, les villes et la mer.
Jadis Nārāyaṇa se fit femelle pour conquérir l'ambroisie ; s'il eût vu la beauté de ce roi, autre ambroisie, il n'eût plus voulu redevenir mâle.
Son ennemi même accompli
Il avait l'air calme d'un ascète ; mais sa puissance, quoique cachée, se manifestait dans ses œuvres, comme les ongles de Hari quand il sortit de sa cachette.
Il brisait dans le combat la tête ornée de joyaux du roi ennemi
Ses pieds étaient-ils souillés du sang de la mêlée, son ennemi s'empressait à lui masser avec les lui masser avec les joyaux de son diadème, et à les baigner dans le nectar que distillaient les fleurs de sa couronne.
Sur son sein, la volage Śrī a cessé d'être volage, comme si elle eût entendu sur sq bouche la bouche de Sarasvatī lui prêcher la retenue.
Le destin, tout malveillant et perfide qu'il est, consentait à tous ses glorieux succès, comme s'il eût craint sa force et sa sagesse.
J'imagine qu'il était plus profond que la mer ; aussi son ennemi, par crainte de lui, a-t-il mieux aimé se jeter dans la mer.
Quand il eut dans son royaume, comme dans un champ, brûlé du feu de sa majesté, une pousse d'orgueilleux ennemis, il y sema la vertu et la fit croître en l'arrosant de sa foi.
L'Amour, si beau qu'il soit, ne peut, je pense, lui être comparé ; mais luis aurait pu être comparé à l'Amour, si celui-ci avait encore tous ses membres intacts, et ne s'était pas brûlé, comme un papillon, à la flamme.
Aimant les sacrifices et le Yoga, attaché aux Vedas, protecteur de ses sujets
Dans le combat, avec son glaive pour compagnon, il a fait voir à la fois ces deux spectacles contraires ; ses orgueilleux ennemis partagés en morceaux, et sa propre gloire sans partage.
Il apprenait le devoir à ses sujets en prenant conseil de Yogīśvara [de Yajñavalkya], mais les princes prosternés à ses pieds le faisaient ressembler à un autre Manu.
La demeure de ses ennemis, pareille au disque de la lune, perçait les nues, et était brillante de stuc
"Les rois, sous l'empire de Kali, m'ont négligé ;" voilà ce que semblait dire le Devoir des rois en cherchant près de lui un refuge, et grâce à lui, le Devoir des rois a, malgré sa vieillesse, triomphé de Kali.
Même dans l'adversité, semblable à Dilīpa, il n'abandonna jamais la vertu qui, pareille à la vache Nandinī, donnant l'accomplissement de tous les désirs, fit le bonheur de ses sujets.
Ses innombrables sacrifices élevaient dans les airs des tourbillons de fumée, pareils à des vagues onduleuses, qui désaltéraient en quelque sorte son orgueilleux désir de monter jusqu'au séjour de celui qui a offert cent sacrifices (Indra).
Il ne sortait pas un instant de la pensée de ses sujets, morigénant en quelque sorte les cœurs, qui, dans l'âge Kali, s'attachent aux voies mauvaises.
La libéralité de sa main
Il s'est emparé par sa beauté des cœurs du monde entier, comme s'il ne pouvait souffrir qu'ils servissent de refuge à l'Amour, qu'il avait vaincu.
Il répandait ses faveurs sur le monde, sans rien demander en échange ; a-t-on jamais vu le soleil demander au lotus de l'éveiller?
En donnant des biens supérieurs à tous les biens qu'on lui demandait, il a fait voir sur la terre l'arbre Kalpa, qui ne croissait jusqu'alors que dans le ciel.
Bien qu'en gouvernant ses peuples il fixât exactement les limites des quatre āśramas
"Rāma donna un jour la terre
La sagesse, l'intelligence, la fermeté, la gloire, la royauté, la pitié attendrie, étaient autant d'amantes qui s'empressaient autour de lui, comme si elles avaient craint de ne trouver que dédains auprès d'un autre époux.
Avec une parole qui était l'expression d'une science excellente
De caste pure
Dans toutes les sciences et dans toutes les escrimes, dans les arts, les langues et les écritures, dans la danse, le chant et tout le reste, il était habile comme s'il en eût été le premier inventeur [comme s'il eût été Brahmā lui-même].
Avec les flèches que lançait son bras gauche comme son bras droit, il gagnait des victoires ; avec les flèches de l'amour que lançaient tous ses membres, il gagnait les cœurs des dames.
D'un seul coup de son épée il brisait en trois morceaux une grande et dure barre de cuivre ; quand à l'orgueil de ses ennemis, il se brisait de lui-même, à distance, et en cent morceaux.
C'est pour frayer à sa gloire trop pleine une issue vers les enfers qu'il a creusé ici l'étang vaste et profond nommé Śrī Yaśodhara.
Trouvant le point faible des diagrammes et des amulettes, et frappant le but, si petit qu'il fût, il n'était pas seulement un Arjuna pour la gloire, il était encore un Bhīma pour l'impétuosité.
La terre qu'il protégeait était limitée par la frontière des Chinois et par la mer ; quant à sa gloire, comme la guirlande de ses qualités, comme sa science et sa prospérité, elle était sans limites.
Toutes les louanges attirées par ses qualités étaient des énonciations vraies ; tout ce qui touche au Meru est bel et bien de l'or.
Par ce Śrī Yaśovarman, brillant de śrī
Ces quatre images de Śiva et de Śarvāṇī, œuvres de son art, ont été érigées ensemble pour l'accroissement des mérites de ses parents.
Un ornement fait de joyaux variés, un vêtement d'or, des vases faits de noix de coco, des aiguières de fer et des aiguières polies, des crachoirs.
Quantité de palanquins, d'éventails, de parasols, de plumes de paon, de cruches, et un grand nombre d'ustensiles pour le culte, en or et en argent ;
puis cet étang quadrangulaire, sa propre œuvre, astre frais et charmant, pareil au disque de la lune que Tvaṣṭar aurait rendu quadrangulaire et d'où il aurait fait disparaître la gazelle ;
des hommes et de belles femmes sans aucune tare, habiles au chant et à la danse, et tout l'ensemble des villages tributaires, des troupeaux, des terres et des jardins,
toutes ces choses utiles à tous ont été données le jour même de l'érection par le roi des rois dont l'éclat resplendit dans le monde entier.
Le roi suprême de la terre ne devra employer à son propre service aucun des esclaves de Śrī Indravarmeśvara ni dans autre dieux.
Dans le cas où une armée ennemie envahirait le royaume, mais dans ce cas seulement, ils pourraient être appelés pour l'anéantissement de cette armée.
Dans cette enceinte, le roi seul et le fils du roi pourront sans péché entrer par la grande porte, le corps paré d'ornement ; les autres, brâhmanes, ascètes, conseillers, chefs de l'armée, devront déposer leurs ornements.
Les Brâhmanes et les autres, de même que les gens du commun, auront une toilette modeste ; ils ne pourront porter aucun ornement d'or, à l'exception de légers pendants d'oreilles.
Ils ne porteront pas d'autre fleur que le nandyāvarta ; ils n'auront aucune espèce de couronne ; ils ne mâcheront pas autre chose que du bétel ailleurs que dans la salles telles que la salle de danse.
Les vêtements ne seront ni de couleur indigo ni de couleurs variées ; on ne s'y querellera pas ; on n'entrera pas en mangeant, ni avec une épée.
On n'y méprisera personne ; on n'y saisira jamais un homme. Tels sont les actes interdits dans l'enceinte de Śiva.
Celui qui, allant dans la direction du nord, passe devant l'āśrama, depuis la porte de Brahmā jusqu'à l'extrémité, doit d'abord descendre de son char et marcher sans être ombragé par les parasols.
L'homme de bien ou la femme qui désire honorer les divinités peut entrer dévotement avec des offrandes proportionnées à sa fortune.
Les autres, ceux qui sont sans fortune, mais qui sont riches par la foi et la dévotion, peuvent entrer même avec une simple fleur, parce qu'ils ont une dévotion extrême pour Śiva.
A ceux qui ont u membre brisé, ou un membre défectueux, aux ingrats, aux bossus et aux nains, aux grands criminels, aux vagabonds et aux étrangers.
A ceux qui sont atteints de graves maladies, telles que la lèpre, à ceux qui ont une tare quelconque, à tous ceux-là l'entrée de l'enceinte de Śiva est interdite en tout temps.
Le culte divin sera confié à des sectateurs de Maheśvara, vainqueurs d'eux-mêmes, de bonne famille et de bonne conduite, arrivés à l'apaisement du cœur.
Pour ceux qui auraient l'audace de transgresser ce décret, si ce sont des brâhmanes, comme ils ne peuvent être condamnés à aucune peine, corporelle ou pécuniaire, ils seront simplement chassés de l'enceinte.
Les Rājaputras seront condamnés à une amende de vingt palas d'or. La peine sera de moitié pour les parents et les conseillers du roi.
Elle sera d'une moitié de cette moitié pour les dignitaires qui ont droit au parasol à manche d'or, et d'une moitié de la dernière somme pour les principaux commerçants.
Cette dernière amende sera réduite à moitié encore pour les sectateurs de Viṣṇu, de Śiva, etc., et à une moitié de cette moitié pour les gens du commun.
Les gens du commun qui seraient dans l'impossibilité de payer l'amende recevront sur le dos cent coups de bambou.
S'il est commis une faute quelconque contre les prescriptions concernant le culte, les ustensiles du culte, le temps des cérémonies et la pureté requise.
Les surveillants, à commencer par le prieur du couvent, seront condamnés avec les coupables à des amendes variant, selon les distinctions établies, de vingt à un pala d'or.
Si le prieur et les autres ne peuvent être rendus responsables de la faute, le coupable seul payera l'amende comme il est dû, ou sera puni selon le lieu et le temps.
Pour la transgression des règles concernant le temps des cérémonies, le chapelain devra payer vingt palas d'argent ; le simple prêtre officiant en payera dix.
Pour tout manquement dans leur service, le portier et le scribe paieront cinq palas d'argent ; les auxiliaires
L'homme de peine, le cuisinier, le receveur et le surveillant de la cour payeront trois palas d'argent.
A défaut d'or et d'argent, ils payeront l'amende sur leurs autres biens. Tel est le règlement établi pour les ascètes
Śrī Yaṡovarman adjure en ces termes les futurs souverains de Kambu : "Respectez, je vous en prie, cette œuvre méritoire, ô vous qui êtes riches en mérites!"
"Car telle est la charge imposé aux rois par le souverain Maître ; la protection de ceux qui doivent être protégés, et la punition de ceux qui doivent être punis."
"Ceux qui prennent les biens des ascètes doivent être punis par le roi et tomber ensuite dans les enfers ; ceux qui les protègent doivent être protégés par le roi et monter ensuite au séjour suprême."
Salutation to Śrī Indravarmeśvara!
Adoration to Śiva, the god who, although formerly one, at the very beginning of the world divided himself for pleasure into three in the form of the god with four faces
I adore with devotion the god
There was a descendant of the lords of Aninditapura, called Śrī Puṣkārakṣa, who became king in Śambhupura, and who, firm in battle, was the maternal uncle of the maternal uncle of the mother the king who had established his residence on the summit of Mount Mahendra.
His descendant, who, on the side of his mother, belonged to the line of the great kings of Vyādhapura, was called Rājendravarman, unique treasure of virtues, who also obtained kingship in Śambhupura.
He, whose glory was pure like the cold-rayed star
Then there was a brahmin named Agastya, a knower of the Vedas and Vedāṅgas, who was born in Āryadeśa. His royal consort, born in an illustrious family, was known as Yaśomatī because of her rare merits
They had a son, fierce in battle, the best of kings, who was named Śrī Narendravarman. This lord of the earth had a daughter named Narendralakṣmī, who was like Lakṣmī.
In her was engendered by King Rājapativarman, lion in battles to the kings of elephants, his enemies, Rājendradevī, resembling a child of the Immortals, whose pure glory was spread in all the directions of space.
In her Mahīpativarman engendered, for the birth of many families of lion-like kings, the queen Indradevī, of supreme beauty, whose glory was pure like the milk-ocean - as the sun engendered Tapatī.
Then the king named Śrī Jayavarman, who had established his residence on Mount Mahendra, and whose feet were revered by the best of kings, had a son, bright like the sun and endowed with full valor,
who, lord of the earth, increasing fortune and victory
The younger brother of the mother of the mother of this supreme king, of invincible heroism, whose mind was exclusively fixed on Rudra, and who did terrible deeds in battles, was Śrī Rudravarman, of pure conduct.
The son of his sister, an ocean of jewels of qualities, with an intellect skilled in milking the earth, like Pṛthu, was King Śrī Pṛthivīndravarman, worthy of respect by the kings.
Digit of the moon in the sky of families of Kṣatriyas, there was the daughter of King Śrī Rudravarman, the virtuous queen, who was the daughter of the daughter of Śrī Nr̥patīndravarman, like a celestial woman.
They had a son, Śrī Indravarman, a lion for the kings of elephants, his enemies, worthy of respect by the lions among men, proud like Narasiṃha
In a house made of stone he erected a liṅga of Īśa named Śrī Indreśvara, as well as six images of Īśa and Devī together, and he dug the magnificent
By that king, whose fame was spread in all the directions of space, was engendered in this queen, Śrī Indradevī, King Śrī Yaśovarman, unique sum of powers, holding his spear
From him, with a deep body causing delight, spread the fire of majesty, unbearable to the world, like a fire from the one ocean.
With his numerous qualities
Second to him, with respect to his depth, is the ocean; with respect to his power, the wind; with respect to his steadfastness, the Meru; with respect to his heroism, Hari; but with respect to his beauty, not Smara
Śrī
As soon as he obtained the glory
The world being burnt by his majesty, as if by heat, his shining glory quickly traversed the earth, the quarters, the mountains, the trees, the cities and the oceans.
In former times, it is said, Nārāyaṇa made himself a woman because of his thirst for the nectar of immortality; had he seen the nectar of immortality of his beauty, he would surely never have become a male.
His enemy, even accomplished
Although hidden by him, who was pacific, his power was manifested in his works, like the row of nails by the lion which lived in the cave in the guise of an ascetic.
In battle he broke the head of the kings of kings
His feet, wet with the blood of the battles, were eagerly rubbed by his enemy with the jewels on his crown and washed with the stream of honey flowing from his diadem.
Dwelling on his breast, Śrī
The Destiny, although unfavorable and crooked, wholly approved of his glorious deeds, as if from fear of his power and wisdom.
I suspect that his depth exceeds that of the ocean; thus his enemy, through fear of him, plunged into the ocean.
In the field that was his realm, where the morbid wishes of the arrogant enemies were burnt by the fire of his majesty, the seed of merit, sown by him, increased thanks to the waters of faith.
The god of Love, however beautiful he may be, would not, I think, be comparable to him, even if he, with all his limbs intact, was not burnt like a moth in fire.
The lord of his subjects
In battle, having for his companion the sword, he showed two things together: his arrogant enemies divided in parts and his own glory undivided.
Ruling his subjects with justice
The abode of his enemies, a lunar disk scraping the sky and white-washed
“At his
Even in adversities, he did not abandon good conduct, rejoicing
Thanks to the wavy masses of smoke raised by his innumerable sacrifices, his ambition to rise to the status of
Training, as it were, the minds attached to the evil ways in the Kali age, he was not out of the mind of his subjects even for a moment.
His wealth was increased by the giving up of taxes. When, indeed, the elephants of the quarters are in rut, the lotus-perfume that is discharged increases the number of bees attached to them.
By the qualities of his body he captured the minds of the entire world, as if he could not suffer that they served as a shelter to
He rendered services in the world without expecting anything in return. When, even once, has the sun wished to be awakened by the lotus?
Giving objects beyond all those desired by the supplicants, he showed the celestial wish-yielding tree as also grown on earth.
Although he, the ruler, fixed the limits of the four stages of life
“
Wisdom, intelligence, firmness, pride, graciousness, tenderheartedness attended upon him as lovers, as if through fear of ill-luck with others.
With the words which were the expression of an excellent science
And, of pure class
In all the sciences and in all the arms, in the arts, languages and writings, and in the sciences of dance, music and others, he was learned as if he were their creator.
With arrows thrown from his left and right arms, he won fortunes of victory; with the arrows of love released from all his members, he won the beautiful women.
With a single stroke of his sword a sharp and large iron staff broke into three, but the pride of his enemies, by itself, into a hundred, from afar.
Here he dug a large and deep tank called Śrī Yaśodhara, as if to direct his overflowing glory to the lower world.
Hitting the mark, however little immobile it was , through the hole of a circular machine, he was not only an Arjuna by glory, but also a Bhīma by velocity.
He protected the earth limited by the border of China and the ocean, but his glory like his innumerable qualities, and his fortune like his science, were unlimited, as it were.
All the praises drawn by his qualities were expressions of truth: whatever touches Meru is seen as gold.
By this Śrī Yaśovarman, resplendent with fortune, glory and virtue
these four images of Śiva and Śarvāṇī, made by his own art, were erected together for the increase of the merits of his ancestors.
An ornament made of various jewels, a golden garment, boxes, golden water-pots, spittoons,
a lot of palanquins, fans, parasols, banners made of peacock feathers, a heap of vases, many requisites for worship made of gold and silver,
and this shining tank, made by himself, which, because of its exhilarating charms, was, as it were, the disk of the moon without the gazelle
praiseworthy men and beautiful women, skilled in dancing, singing, etc., whole villages paying taxes, cows, lands and groups of gardens,
all this, good for all, was given on the day of the foundation by this king of kings, whose splendor shines in the whole world.
The supreme king of the earth must not employ for his personal service any of the servants of the gods, Śrī Indravarmeśvara, etc.
In case the army of a foe invades the kingdom, they should be employed to destroy it, but not at any other time.
In this area only the king and the son of the king may enter without any fault, even through the big gate, with their bodies adorned with ornaments; but the others, brahmins, ascetics, ministers, generals, should enter with- out any ornament.
The brahmins and others, as well as the common people, should not wear flamboyant clothes; they should not wear any gold ornament with the exception of light ear ornaments.
They should not wear a flower except Nandyāvarta and should not be decorated with garlands, etc. Outside the dance-hall, etc., they should not eat anything else than betel-nut.
They should not wear clothes of blue and variegated colors, and should not quarrel. They should not be in the midst of enjoyments
They should not despise anybody and not take captive human beings. Such improper things should not be done in this compass of Śiva.
And one, walking north of the four-faced door up to the end of the hermitage, should descend from one's vehicle, not covered with parasols by others.
A virtuous man or woman, desiring to worship, should enter with devotion, together with offerings according to their wealth.
The virtuous, without wealth but rich in faith and devotion, may enter even with a flower; for what counts is devotion to Śiva.
But those who have broken or defective limbs, who are ungrateful, the hunchbacked and dwarfs; those who have committed great sins, as well as others who are vagabonds,
those reprehensible beings whose limbs are afflicted with great diseases such as leprosy - all these must never enter the compass of Śiva.
The worship of the gods shall be entrusted to the Māheśvaras, self-subdued, purified with respect to family, conduct, etc., and composed in mind.
Those who would transgress this command by arrogance should, if they are brahmins, be expelled from this compass because they cannot be killed or fined, etc.
But the sons of kings should be fined twenty gold palas. Half the fine should be imposed on the relatives and counsellors of the king.
Those who are entitled to parasols with a golden handle should pay half that amount, and the fine of the principal merchants is considered to be half that amount again.
The Śaivas, Vaiṣṇavas, etc., should pay half that fine. The fine of the common people is set forth as half that amount again.
If the common people are not able to pay money, one should beat them on the back a hundred times with a stick. This is the command.
Worship, materials of worship, time and purity that have been prescribed - if among all these any one whatso- ever is diminished,
the superintendents, beginning with the head of the temple, should be fined, together with the culprits, from twenty gold palas to one, in due order.
But when the head of the temple, etc., are not responsible for the fault, the culprit alone should be fined as is due, or punished according to place and time.
If the priest transgresses the time of worship, he should pay twenty silver palas; the simple officiant, ten silver palas.
If the superintendent of the door and the scribe neglect their duties, they should pay five silver palas, but the auxiliary should pay three palas.
The mechanic, the superintendent of the kitchen, the revenue collector, as well as the superintendent of the compass, should pay three silver palas.
If no gold or silver is available, they should pay other things. Thus is established the rule consigned to the care of the ascetics.
Śrī Yaśovarman adjures the future kings of Kambuja: Please protect this meritorious work, you who have merit for wealth.
This, indeed, is the burden for the kings established by the Supreme Being: protection of those who are to be protected and punishment of those who are to be punished.
Of these, those who steal goods should be punished by the king, and let them go to hell. Those who protect, may the king protect them, and let them attain the highest status.
This writing named ‘Writing of the Kambujas’ was created by the lotus-eyed king of the Kambujas having the majesty of the lord of the lotus
Salutation to Śrī Indravarmeśvara!
Adoration to Śiva, the god who, although formerly one, at the very beginning of the world divided himself for pleasure into three in the form of the god with four faces
I adore with devotion the god
There was a descendant of the lords of Aninditapura, called Śrī Puṣkārakṣa, who became king in Śambhupura, and who, firm in battle, was the maternal uncle of the maternal uncle of the mother the king who had established his residence on the summit of Mount Mahendra.
His descendant, who, on the side of his mother, belonged to the line of the great kings of Vyādhapura, was called Rājendravarman, unique treasure of virtues, who also obtained kingship in Śambhupura.
He, whose glory was pure like the cold-rayed star
Then there was a brahmin named Agastya, a knower of the Vedas and Vedāṅgas, who was born in Āryadeśa. His royal consort, born in an illustrious family, was known as Yaśomatī because of her rare merits
They had a son, fierce in battle, the best of kings, who was named Śrī Narendravarman. This lord of the earth had a daughter named Narendralakṣmī, who was like Lakṣmī.
In her was engendered by King Rājapativarman, lion in battles to the kings of elephants, his enemies, Rājendradevī, resembling a child of the Immortals, whose pure glory was spread in all the directions of space.
In her Mahīpativarman engendered, for the birth of many families of lion-like kings, the queen Indradevī, of supreme beauty, whose glory was pure like the milk-ocean - as the sun engendered Tapatī.
Then the king named Śrī Jayavarman, who had established his residence on Mount Mahendra, and whose feet were revered by the best of kings, had a son, bright like the sun and endowed with full valor,
who, lord of the earth, increasing fortune and victory
The younger brother of the mother of the mother of this supreme king, of invincible heroism, whose mind was exclusively fixed on Rudra, and who did terrible deeds in battles, was Śrī Rudravarman, of pure conduct.
The son of his sister, an ocean of jewels of qualities, with an intellect skilled in milking the earth, like Pṛthu, was King Śrī Pṛthivīndravarman, worthy of respect by the kings.
Digit of the moon in the sky of families of Kṣatriyas, there was the daughter of King Śrī Rudravarman, the virtuous queen, who was the daughter of the daughter of Śrī Nr̥patīndravarman, like a celestial woman.
They had a son, Śrī Indravarman, a lion for the kings of elephants, his enemies, worthy of respect by the lions among men, proud like Narasiṃha
In a house made of stone he erected a liṅga of Īśa named Śrī Indreśvara, as well as six images of Īśa and Devī together, and he dug the magnificent
By that king, whose fame was spread in all the directions of space, was engendered in this queen, Śrī Indradevī, King Śrī Yaśovarman, unique sum of powers, holding his spear
From him, with a deep body causing delight, spread the fire of majesty, unbearable to the world, like a fire from the one ocean.
With his numerous qualities
Second to him, with respect to his depth, is the ocean; with respect to his power, the wind; with respect to his steadfastness, the Meru; with respect to his heroism, Hari; but with respect to his beauty, not Smara
Śrī
As soon as he obtained the glory
The world being burnt by his majesty, as if by heat, his shining glory quickly traversed the earth, the quarters, the mountains, the trees, the cities and the oceans.
In former times, it is said, Nārāyaṇa made himself a woman because of his thirst for the nectar of immortality; had he seen the nectar of immortality of his beauty, he would surely never have become a male.
His enemy, even accomplished
Although hidden by him, who was pacific, his power was manifested in his works, like the row of nails by the lion which lived in the cave in the guise of an ascetic.
In battle he broke the head of the kings of kings
His feet, wet with the blood of the battles, were eagerly rubbed by his enemy with the jewels on his crown and washed with the stream of honey flowing from his diadem.
Dwelling on his breast, Śrī
The Destiny, although unfavorable and crooked, wholly approved of his glorious deeds, as if from fear of his power and wisdom.
I suspect that his depth exceeds that of the ocean; thus his enemy, through fear of him, plunged into the ocean.
In the field that was his realm, where the morbid wishes of the arrogant enemies were burnt by the fire of his majesty, the seed of merit, sown by him, increased thanks to the waters of faith.
The god of Love, however beautiful he may be, would not, I think, be comparable to him, even if he, with all his limbs intact, was not burnt like a moth in fire.
The lord of his subjects
In battle, having for his companion the sword, he showed two things together: his arrogant enemies divided in parts and his own glory undivided.
Ruling his subjects with justice
The abode of his enemies, a lunar disk scraping the sky and white-washed
“At his
Even in adversities, he did not abandon good conduct, rejoicing
Thanks to the wavy masses of smoke raised by his innumerable sacrifices, his ambition to rise to the status of
Training, as it were, the minds attached to the evil ways in the Kali age, he was not out of the mind of his subjects even for a moment.
His wealth was increased by the giving up of taxes. When, indeed, the elephants of the quarters are in rut, the lotus-perfume that is discharged increases the number of bees attached to them.
By the qualities of his body he captured the minds of the entire world, as if he could not suffer that they served as a shelter to
He rendered services in the world without expecting anything in return. When, even once, has the sun wished to be awakened by the lotus?
Giving objects beyond all those desired by the supplicants, he showed the celestial wish-yielding tree as also grown on earth.
Although he, the ruler, fixed the limits of the four stages of life
“
Wisdom, intelligence, firmness, pride, graciousness, tenderheartedness attended upon him as lovers, as if through fear of ill-luck with others.
With the words which were the expression of an excellent science
And, of pure class
In all the sciences and in all the arms, in the arts, languages and writings, and in the sciences of dance, music and others, he was learned as if he were their creator.
With arrows thrown from his left and right arms, he won fortunes of victory; with the arrows of love released from all his members, he won the beautiful women.
With a single stroke of his sword a sharp and large iron staff broke into three, but the pride of his enemies, by itself, into a hundred, from afar.
Here he dug a large and deep tank called Śrī Yaśodhara, as if to direct his overflowing glory to the lower world.
Hitting the mark, however little immobile it was , through the hole of a circular machine, he was not only an Arjuna by glory, but also a Bhīma by velocity.
He protected the earth limited by the border of China and the ocean, but his glory like his innumerable qualities, and his fortune like his science, were unlimited, as it were.
All the praises drawn by his qualities were expressions of truth: whatever touches Meru is seen as gold.
By this Śrī Yaśovarman, resplendent with fortune, glory and virtue
these four images of Śiva and Śarvāṇī, made by his own art, were erected together for the increase of the merits of his ancestors.
An ornament made of various jewels, a golden garment, boxes, golden water-pots, spittoons,
a lot of palanquins, fans, parasols, banners made of peacock feathers, a heap of vases, many requisites for worship made of gold and silver,
and this shining tank, made by himself, which, because of its exhilarating charms, was, as it were, the disk of the moon without the gazelle
praiseworthy men and beautiful women, skilled in dancing, singing, etc., whole villages paying taxes, cows, lands and groups of gardens,
all this, good for all, was given on the day of the foundation by this king of kings, whose splendor shines in the whole world.
The supreme king of the earth must not employ for his personal service any of the servants of the gods, Śrī Indravarmeśvara, etc.
In case the army of a foe invades the kingdom, they should be employed to destroy it, but not at any other time.
In this area only the king and the son of the king may enter without any fault, even through the big gate, with their bodies adorned with ornaments; but the others, brahmins, ascetics, ministers, generals, should enter with- out any ornament.
The brahmins and others, as well as the common people, should not wear flamboyant clothes; they should not wear any gold ornament with the exception of light ear ornaments.
They should not wear a flower except Nandyāvarta and should not be decorated with garlands, etc. Outside the dance-hall, etc., they should not eat anything else than betel-nut.
They should not wear clothes of blue and variegated colors, and should not quarrel. They should not be in the midst of enjoyments
They should not despise anybody and not take captive human beings. Such improper things should not be done in this compass of Śiva.
And one, walking north of the four-faced door up to the end of the hermitage, should descend from one's vehicle, not covered with parasols by others.
A virtuous man or woman, desiring to worship, should enter with devotion, together with offerings according to their wealth.
The virtuous, without wealth but rich in faith and devotion, may enter even with a flower; for what counts is devotion to Śiva.
But those who have broken or defective limbs, who are ungrateful, the hunchbacked and dwarfs; those who have committed great sins, as well as others who are vagabonds,
those reprehensible beings whose limbs are afflicted with great diseases such as leprosy - all these must never enter the compass of Śiva.
The worship of the gods shall be entrusted to the Māheśvaras, self-subdued, purified with respect to family, conduct, etc., and composed in mind.
Those who would transgress this command by arrogance should, if they are brahmins, be expelled from this compass because they cannot be killed or fined, etc.
But the sons of kings should be fined twenty gold palas. Half the fine should be imposed on the relatives and counsellors of the king.
Those who are entitled to parasols with a golden handle should pay half that amount, and the fine of the principal merchants is considered to be half that amount again.
The Śaivas, Vaiṣṇavas, etc., should pay half that fine. The fine of the common people is set forth as half that amount again.
If the common people are not able to pay money, one should beat them on the back a hundred times with a stick. This is the command.
Worship, materials of worship, time and purity that have been prescribed - if among all these any one whatso- ever is diminished,
the superintendents, beginning with the head of the temple, should be fined, together with the culprits, from twenty gold palas to one, in due order.
But when the head of the temple, etc., are not responsible for the fault, the culprit alone should be fined as is due, or punished according to place and time.
If the priest transgresses the time of worship, he should pay twenty silver palas; the simple officiant, ten silver palas.
If the superintendent of the door and the scribe neglect their duties, they should pay five silver palas, but the auxiliary should pay three palas.
The mechanic, the superintendent of the kitchen, the revenue collector, as well as the superintendent of the compass, should pay three silver palas.
If no gold or silver is available, they should pay other things. Thus is established the rule consigned to the care of the ascetics.
Śrī Yaśovarman adjures the future kings of Kambuja: Please protect this meritorious work, you who have merit for wealth.
This, indeed, is the burden for the kings established by the Supreme Being: protection of those who are to be protected and punishment of those who are to be punished.
Of these, those who steal goods should be punished by the king, and let them go to hell. Those who protect, may the king protect them, and let them attain the highest status.
Edited by Abel Bergaigne (