Stela at Phnom Bayang (K. 14), 9th century Śaka EpiDoc Encoding Kunthea Chhom intellectual authorship of edition Dominic Goodall Dominique Soutif Kunthea Chhom DHARMA Siem Reap DHARMA_INSCIK00014

This work is licenced under the Creative Commons Attribution 4.0 Unported Licence. To view a copy of the licence, visit https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/ or send a letter to Creative Commons, 444 Castro Street, Suite 900, Mountain View, California, 94041, USA.

Copyright (c) 2019-2025 by Kunthea Chhom.

2019-2025
DHARMAbase

The lettering is characteristic of the ninth century.

The project DHARMA has received funding from the European Research Council (ERC) under the European Union's Horizon 2020 research and innovation programme (grant agreement no 809994).

Public URIs with the prefix bib to point to a Zotero Group Library named ERC-DHARMA whose data are open to the public.

Internal URIs using the part prefix to point to person elements in the DHARMA_IdListMembers_v01.xml file.

Adding modification to apparatus and commentary Further modifications to edition Modifications to edition Updating toward the encoding template v03 Modifications to edition, apparatus and bibliography Update template 2 Update template Creation of the file
. . namaś śivāya yo mūrttir apy aṣṭa-tanubhis sthitaḥ tatāna bhuvanaṁ sarvvaṁ kālāgnyantaṁ śivādikam· niṣkalāya svabhāvena svecchayā dhr̥ta-mūrttaye Ajāya parameśāya namo 'stu paramātmane nava-randhrādri-śākendre rājyabhāk kamvujeśvaraḥ śrīndravarmmeti vikhyātas samasta-guṇa-lakṣaṇaḥ rājñī-rāja-paramparoditavatī śrīrudravarmmātmajā rājaśrīnr̥patīndravarmma-tanayā-jātā satī yābhavat· patnī śrīpr̥thivīndravarmma-nr̥pateḥ kṣatrānvayāptodgates tasyā bhūmipatis suto nr̥panato yaś śrīndravarmmāhvayaḥ . yenābhiṣikto vidhinā mahendras svayambhuvāropita-devarājyaḥ tenābhiṣekaṁ guṇavān anekaṁ yaś śrīndravarmmāpad avāryya-vīryyaḥ . preṅkhat-khadga-nipīdana-pratibhayo dīrghas suvr̥tto raṇe sarvvāśāvani-nāthavādhana-karo jayyaś ca vāmetaraḥ vāhur yyasya tathāpi supraśamanan netuṁ sadāśakyata dvābhyām eva parāṅ-mukhena śaraṇaṁ prāptena jīvārthinā . mādyad-dviṣad-dvirada-kumbha-vila-praveśa -raktas sphurat-phaladhanas sphuṭa-mauktikaughaiḥ dhārā-pracandadaśano yudhi yasya cando dorddaṇda-candana-latāsilatoragendraḥ . tyāga-kṣamā-śruta-parākrama-śīla-śauryya -prāgalbhya-satva-vala-vuddhi-guṇopapannaḥ ṣādguṇyavit trividha-śaktiyuto jitātmā yo gāñ jugopamanuvat sunayān ayajñaḥ . yaśo yasyātivistīrṇnam āttarandhraṁ bhaved yadi triloka-bhavanatvena nūnaṁ bhavitum arhati . dustare yena yuddhābdhau chinna-dr̥ptāri-mastakaiḥ sva-pakṣa-tāraṇāyeva vidadhe setu-vandhanam· . vyadhād dhāteva nirvviṇnas sr̥ṣṭau vahu-mahībhujām· yam anekaguṇopetam ekan trailokya-tr̥ptaye . tena kṣitīśvara-śiro-dhr̥ta-śāsanena ratnojjvalaṁ lalita-patra-latā-kalāpam· haimaṁ himādivr̥taye tad idaṁ vimānaṁ bhaktyārppitaṁ śivapure parameśvarāya . Anyāni copakaraṇāni raṇā-nivr̥tto haimāni rājata-yutāni virājitāni citrāni sa vyaādiśad asya navendumauleḥ pūjāvidhau parama-dhārmmika-rājasiṅhaḥ . dāsādi-pūrita-purāhr̥ta-vr̥ttisampat -santarppitātithi-janādi sa caikavīraḥ Indrāśrama-dvayam idaṁ sataṭāka-varyyaṁ bhogopabhoga-paribhoga-yutañ cakāra . ye śrīndravarmmaparikalpitam etad īśe lumpanti te cirataran narake vasantu ye tu praśasta-matayaḥ paripālayanti te vāndhavais saha śubhāṅ gatim āpnuvantu .
yasyātivistīrṇna yasyātivistīrṇṇa

Hommage à Śiva qui, bien que sans forme, prenant huit corps, a déployé le monde entier, qui commence par Śiva lui-même et finit par le feu de la destruction universelle.

Honneur soit à Aja, le souverain seigneur, l'âme suprême, qui, étant de sa nature sans parties, prend toutes les formes qu'il veut.

Le souverain des kamvujas, nommés Śrī-Indravarman, doué de tous les mérites, est devenu roi en l'année du roi des Śakas désignés par neuf, les ouvertures et les montagnes.

La reine née d'une famille où se sont succédé les rois, qui, étant fille de Śrī-Rudravarman et fille de la fille du roi Śrī-Nr̥patīndravarman, devint l'épouse du roi Śrī-Pr̥thivīndravarman, né d'une famille de kṣatriya, eut pour fils le roi, vénéré par les rois, nommé Śrī-Indravarman.

Le créateur Svayambhūm en sacrant Mahendra, l'avait fait roi des dieux : ce n'est pas une seule consécration qu'a reçu de lui Śrī-Indravarman, ce prince doué de tous les mérites, dont l'héroisme est irrésistible.

Le bras droit de ce prince, long et rond, terrible dans le combat quand il faisait tomber sur ses ennemis son glaive vibrant, accablant les rois de tous les points cardinaux, et invincible, a pu cependant être apaisé toujours, mais par deux ennemis seulement; celui qui avait le dos tourné, et celui qui, désireux de vivre, se mettait sous sa protection.

Devenue rouge en entrant, comme dans des trous, dans les bosses du front des éléphants furieux de son ennemi, riche de fruits qui apparaissent dans des multitudes de perles devenues visibles, avec son tranchant pour dent formidable, son épée irritée était, dans le combat, pareille à un roi des serpents voisin d'une liane qui était le santal de son bras.

Doué des qualités de libéralité, de patience, de science, de courage, de moralité, d'héroisme, de hardiesse, d'énergie, de force, d'intelligence, connaissant les six qualités, ayant les trois puissances, vainqueur de lui-même, il a, plein de prudence et ne manquant pas au devoir du sacrifice, protégé la terre, comme Manu a occupé les montagnes où il avait été bien conduit, sans faire de sacrifices.

Sa gloire très répandue, si elle avait quelques lacune si elle trouvait quelque trou pour sortir, ne resterait pas dans les trois mondes où elle fait sa demeure.

Dans l'océan du combat difficile à traverser, il a en quelque sorte, pour faire traverser son armée, fait un pont avec les crânes brisés de ses orgueilleux ennemis.

Il semble que le créateur, ennuyé de créer tant de rois, l'ai fait, en lui donnant tant de qualités, pour qu'il suffise seul aux trois mondes.

Ce roi, dont les rois portent les ordres sur leur tête, a, dans Śivapura, donné par dévotion au Souverain Seigneur cette tour d'or, toute brillante de joyeux, avec une ceinture de lianes aux feuilles charmantes, pour le garantir du froid et des autres intempéries.

Et il a, lui qui ne fuit jamais dans le combat, le lion entre les rois, extrêmement vertueux, assigné au culte de celui qui porte sur la tête la lune nouvelle, divers autres accessoires brillants, d'or et d'argent.

Et il a, héros unique, donné tous les moyens d'alimentation, de jouissance et d'agrément à ces deux monastères d'Indra, accompagnés d'étangs magnifiques, où les hôtes et beaucoup d'autres gens sont satisfaits par l'abondance de toutes les choses nécessaires à la vie, tirées de demeures pleines d'esclave et du reste.

Que ceux qui violent ces dispositions prises par Śrī-Indravarman en l'honneur du Seigneur, séjournent très longtemps dans l'enfer! Quant à ceux qui, nourissant de bonnes pensées, veillent à leur maintien, qu'ils obtiennent dans l'autre monde, avec leur famille, une situation heureuse!

The space which separates the pādas b and c of the first five lines is bigger than those between the pādas a and b, as well as c and d. From the sixth line onward, the scribe apperently failed to arrange the stanzas in columns.

The text is relatively well aligned on the left, but not on the right.

In pāda b, Barth adds a note that the estampage clearly reads °phalaphaṇas in place of °phaladhanas.

Regarding the expression manuvat sunayān ayajñaḥ, it is difficult to know what to transcribe for this last pāda, for there seems to be some sa-bhaṅgaśleṣa. Bergaigne prints yo gān jugopa, but Barth's note points out that we require the sense of yo gāñ jugopa "who protected the earth" for one reading, but the sense of yo agān jugopa "who protected the mountains" for the other. According to Barth, however, the estampage actually reads: yo gāñ jugopa ! There are, according to him, traces in the estampage of the ma of manuvat that Bergaigne must not have seen, so we should perhaps transcribe: manuvat rather than manuvat ! As for sunayān ayajñaḥ, this split fits one sense, but the other sense requires : sunayānayajñaḥ!

Regarding the expression nūnaṁ, Barth, in his note to Bergaigne's edition, proposed restoring the damaged syllables to : tat kiṁ, but the restitution I have inserted of nūnaṁ is based on the occurrence of exactly this verse in K. 713 stanza X and in K. 826 stanza XII !

First edited by Abel Bergaigne (314-319) with a French translation; re-edited here by Dominic Goodall, Dominique Soutif and Kunthea Chhom from estampage EFEO n.1162.

314-319