Stela of Kdei Ang (K. 53), 589 Śaka EpiDoc Encoding Kunthea Chhom intellectual authorship of edition Auguste Barth Dominic Goodall Kunthea Chhom DHARMA Siem Reap DHARMA_INSCIK00053

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jayaty ananya-sāmānya -mahimā parameśvaraḥ brahmopendrāñjali-nyāsa -dvi-guṇāṅghri-yugāmvujaḥ rājā śrīrudravarmmāsīt trivikrama-parākramaḥ yasya saurājyam adyāpi dilīpasyeva viśrutam· tasyābhūtāṁ bhiṣaṅ-mukhyau bhrātarāv aśvināv iva brahmadattas sa yo jyeṣṭho brahma-siṅhas sa yo 'nujaḥ tayor api mahā-bhāgyau bhāgineyau vabhūvatuḥ dharmmadevaḥ prathamajaḥ siṅhadevas tv anantaraḥ sva-śaktyākrānta-rājyasya rājñaś śrībhavavarmmaṇaḥ śrīgambhīreśvaro yasya rājya-kalpataroḥ phalaṁ tasya tau mantriṇāv āstāṁ sanmatau kr̥ta-vedinau dharmma-śāstrārtha-śāstra-jñau dharmmārthāv iva rūpinau mahendravarmmaṇo bhūyaś śrīmataḥ pr̥thivī-pateḥ tau cāpy amātyatāṁ prāptau pratyayau kr̥tya-vastuṣu siṅhadevo 'nujo rājñā dūtatve sat-kr̥taḥ kr̥tī prītaye preṣitaḥ premnā campādhipa-narādhipam· dharmmadevasya tu punaḥ tanayo bhūd analpa-dhīḥ kula-kānana-siṅho yas siṅhavīra Itīritaḥ vidvān yo 'dyāpi vidvadbhir āpīta-kavitā-rasaḥ śrīśānavarmma-nr̥-pater abhavan mantri-sattamaḥ nikāma-varadan devaṁ śrīnikāmeśvaraṁ haraṁ hariñ ca siddhi-saṅkalpa -svāminaṁ siddhi-dāyinam· yo 'tiṣṭhipad imau devau śraddhayā bhūri-dakṣiṇau kīrtti-stambhāv ivodagrau yau sthitāv ā bhuva sthiteḥ tasya sūnur asūyādi -doṣair aspr̥ṣṭamānasaḥ yo 'bhavad bhava-sanyasta -citta-vr̥ttir udāra-dhīḥ vālye 'pi vinayopeto yauvane 'pi jitendriyaḥ tri-varggārambha-kāle 'pi dharmme yas tv adhikādaraḥ yasminn aidaṅyugīne 'pi sad-ācārā-valaṁvini kali-pracālito dharmmo na skhalaty ekapād api śrīmato rāja-siṅhasya jayino jayavarmmaṇaḥ yo vaidyo veditavyānāṁ vettāpi nirahaṅkr̥tiḥ punas satkr̥tya yaṁ rājā prādāt sve rāja-mātule Alapbpdha-rāja-śapbde 'pi lapbdha-rājārha-saṁpadi paścād āḍhyapurasyāsya yo 'ddhyakṣatve kula-kramāt· yogyo yam iti satkr̥tya svayaṁ rājñā niyojitaḥ yasminn avati dharmmeṇa parābhyudaya-kāriṇi Anvartha-saṁjñāṁ saṁprāptam idam āḍhyapuraṁ puram· Ucitaṁ yaḥ karādānam ārāmebhyaḥ kuṭumvināṁ Anādadat prabhur api pūrṇṇāṁ vr̥ttim adād itaḥ roginām arthinām vāpi visraṁbhād ruṣitaṁ vacaḥ śr̥ṇvato yasya karuṇā dviguṇā samajāyata yan madīyaṁ śubhan nāma janma-prabhr̥ti saṁbhr̥taṁ tad astu pitur eveti saṅkalpo yasya kīrttitaḥ śiva-yajñena yo devān munīn addhyayanena ca pitr̥̄ṁś cātarppayat toyais sat-putra-kara-nissr̥taiḥ teneha siṅhadattena datta-dātavya-vastunā sthāpito vijayasyāyaṁ dātā śrīvijayeśvaraḥ Asmin tena ca yad dattaṁ dāsārāmādi kiñcana tad eva devasvam iti na haren nāpi nāśayet· vaiśākha-prathama-dvi-pañcaka-dine dvārāṣṭa-vāṇair yyute jīvaś cāpayuto vr̥ṣe kavi-sutas siṅhārddhagaś candramāḥ kaulīre vaṇijo ghaṭe ravi-sutaś śeṣās tu meṣa-sthitās so 'yaṁ śrīvijayeśvaro vijayate yaḥ kīṭa-lagne sthitaḥ

Victorieux est Parameśvara, qui n'a point d'égal en majesté, dont les pieds constamment honorés, par l'opposition des mains jointes de Brahmā et d'Upendra, présentent ainsi deux fois l'image d'un coup de lotus.

Il y eut un roi Śrī Rudravarman, invincible comme Trivikrama, dont l'heureux règne est d'aujourd'hui encore célébré à l'égal de celui de Dilīpa.

A son service, comme premiers médecins, furent deux frères, semblables aux Aśvins, Brahmadatta, qui était l'aîné, et Brahmasiṁha, qui était le cadet.

Les deux, à leur tour, eurent deux neveux illustres, Dharmadeva, le premier né, et, immédiatement après lui, Siṁhadeva.

Le roi Śrī Bhavavarman ayant pris le pouvoir avec énergie, lui pour qui Śrī Gambhīreśvara fut le fruit de cet arbre des désirs qui est la royauté.

Ces deux furent ses ministres, tous deux de bon conseil, reconnaissants de ses bienfaits, versés dans la science du juste et dans la science de l'utile, le juste et l'utile pour ainsi dire personnifiés.

De Mahendravarman ensuite, le glorieux maître de la terre, ces deux furent également ministres, ses instruments de succès en toutes les affaires.

Le cadet, Siṁhadeva, bien honoré à sa pleine satisfaction par le roi des fonctions d'ambassadeur, fut, par bienveillance et pour assurer l'amitié entre les deux princes, envoyé auprès du roi souverain de Campā.

Quant à Dharmadeva, il eut un fils aus grands pensées, un lion dans forêt de sa race et appelé pour cela Siṁhavīra.

Savant, chez qui les savants vont aujourd'hui encore s'abreuver du suc de l'art poétique, il fut le ministre excellent du roi Śrī Īśānavarman.

Le dieu qui donne l'accomplissement de tous les désirs, Hara Śrī Nikāmeśvara, et Hari, le maître de ceux qui aspirent à la perfection, le dieu qui donne la perfection.

Les images de ces deux dieux furent par lui érigées avec foi, non sans de nombreuses libéralités en faveur des prêtres, haut dressées comme deux piliers de sa gloire, destinées à rester debout tant que la terre sera debout.

Celui-ci eut un fils, dont le coeur demeura inaccessible à l'envie et aux autres défauts, qui, n'ayant que de hautes visées, maintint constamment sa pensée fixée sur Bhava.

Dans l'enfance même, il montra de la retenue; dans la jeunesse même, il sut dompter ses sens; au temps même de la poursuite des trois sortes de biens, il donna toujours la préférence au devoir.

Bien que vivant en cet âge dégénéré, il reste ferme dans la bonne coutume, de sorte que Dharma, quoique harassé par Kali, ne bronche pas, bien qu'il n'ait plus qu'un seul pied.

Médecin du glorieux lion des rois, du victorieux Jayavarman, il fut sans orgueil, bien qu'il sût tout ce qu'il est possible de savoir.

Ensuite le roi, avec des marques d'honneur, le céda au royal frère de sa mère, lequel, sans savoir le titre de roi, jouissant d'une fortune digne d'un roi.

Puis, selon d'ordre de succession dans la famille, le roi ayant reconnu qu'il était l'homme convenable, l'établit avec honneur dans le gouvernement de cette ville d'Āḍhyapura.

Alors seulement qu'il la protégea avec justice, procurant sans cesse la prospérité d'autrui, cette ville d'Āḍhyapura justifia vraiment son nom.

Renonçant à prendre des chefs de maison la juste redevance de leurs jardins, encore qu'il en fût le maître, il leur donna par là la peine aisance.

Quand, de la part des malades ou des indigents, par suite même de leur confiance en lui, il entendait une parole impatiente, sa pitié en était doublée.

"Que ce que j'ai amassé de mérite depuis ma naissance soit à mon père," telle est la résolution qu'on célèbre de lui.

Avec l'offrande à Śiva, il rassasia les dieux; par l'étude du veda, les munis; ses ancêtres, avec l'eau versée pieusement de ses mains filiales.

C'est par lui, Siṁhadatta, que fut érigé ici, avec toutes les donations appropriées, ce donneur de victoire, Śrī Vijayeśvara.

Et ce qu'il lui a donné en fait de serviteurs, de jardins et d'autres biens, que tout cela soit tenu pour propriété du dieu, et que nul ne le ravisse ou ne le détruise.

Le jour de la première décade révolue du mois de Vaiśākha, l'année révolue étant désignée par les portes, le chiffre 8 et les flèches; Jīva est logé dans le Sagittaire, le fils de Kavi est dans le Taureau, la Lune est arrivée au milieu du Lion, le fils de la Terre est dans le Cancer, le fils du Soleil dans le Verseau, et les autres se tiennent dans le Bélier. Ainsi triomphe ce Śrī Vijayeśvara érigé au moment où le Scorpion se trouvait à l'horizon.

Continuation of previous stanzawho was the physician of the glorious victorious lion among kings, Jayavarman; devoid of pride, even though he knew all that could be known;

whom the king honoured further and bestowed as personal physician upon his own royal maternal uncle, a man who, although he had not attained the title “king”, had attained the success worthy of a king;

who was subsequently appointed by the king himself as regent of Āḍhyapura here asya, a role he inherited from his family’s lineage, once the king had honoured him with the judgement that iti he was suitablecontinuated to the next stanza

who, in not taking even the appropriate taxes from the gardens of householders, even though he was their master, bestowed upon them thenceforth a full livelihood.

There was a king Śrī Rudravarman, with the valour of Trivikrama-Viṣṇu, whose excellent rule is as famous even today as that of Dilīpa.

He had two principal physicians, brothers like the Aśvins. The elder was Brahmadatta; the younger Brahmasiṅha.

And they had two illustrious sororal nephews: the elder was Dharmadeva; the other Siṅhadeva.

Handsome 7th-century lettering 589 ṡaka = 668 AD, but, as Barth notes p. 66, the jihvāmūlīya and upadhmānīya appear no longer to be in use !

The space of the pādas a and c of the last stanza corresponds to that of the pādas a and b of the earlier stanzas. Similarly, the space of the pādas b and d of the last stanza corresponds to that of the pādas c and d of the earlier stanzas.

Barth reads the last word as rupinau with a note that we must understand rūpiṇau. The estampage appears clearly to have rūpinau.

In pāda d, he sandhi-option bhuva sthiteḥ = bhuvaḥ sthiteḥ seems to be only rather rarely followed in Cambodia.

The regular sandhi at the beginning of the stanza would be asmiṁs tena.

In pāda c, Barth proposes to understand kaulīre vaṇijo as kaulīre avanijo instead.

First edited by Auguste Barth (66-72); reedited partly by Dominic Goodall (60) and (21) with an English translation; re-edited here by Kunthea Chhom from estampage EFEO n. 1161.

66-72 60 21