Doorjambs of the middle tower of from Bat Chum (K.0267) Creation of the file Chloé Chollet intellectual authorship of edition George Cœdès DHARMA Paris DHARMA_INSCIK00267

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. vuddho vodhīṁ vidaddhyād vo yena nairātmya-darśanam· viruddhasyāpi sādhūktaṁ sādhanaṁ paramātmanaḥ . śrī-bajra-pāṇir avyād vaś śrīmad-vāhur bbibhartti yaḥ śrī-pālanan tri-jagataś śrī-bajraṁ bajribajravat· . prajñāpāramitā pātu pātakād vi varīyasaḥ vuddha-sarva-jña-bhāvendoḥ porṇna-māsīva pūraṇī . Āsīd rājendravarmmeti rājendraraja-nīśvaraḥ śrīmān rasarttu-vasubhir bhūṣitātmīya-maṇdalaḥ . vālye vijitya kandarppan dr̥ptaṁ saundaryyasaṁpadā yauvane tu jigīṣantaṁ yo jigāya punar dhiyā . vidyārākānuraktaṁ yaṁ bhejire sakalāḥ kalāḥ kamvuviśvambharārāja vaṅśāmvaraniśākaram· . visarppi-ṣad-guṇa-rasais sa-kīrttīndujayāmr̥taiḥ bhūṣito yaś śubhārambhair udanvān iva vāribhiḥ . jayāmr̥ta-rasārdrāṅgaṁ yaśaḥ-kaustubha-bhāsuram· pratyakṣam aravindākṣaṁ lakṣmīr yyaṁ śiśriye niśam· . rajasā jr̥mbhitenāpi sāndre tamasi darśite vivr̥ddhaṁ yasya yātrāyāṁ satttvan na prakr̥ter iva . vihite vedhasā śaṅke yasya vaktrendu-maṇdale jātaṁ pratyakṣam abhrāntan candra-dvitaya-darśanam· . rāja-siṁho pi vairīndra karīndra-kadanādarī siṁhāvalokita-nyāyan nādhād yuddhādri-mūrddhni yaḥ . savyāpasavyadormmukta mārgga-ṇārvvudam arjunam· drutan dviṣa-dvalaṁ vīkṣya yaṅ kaurava-vivarddhitam· . yasyārir mmaṇdalāgreṇa kr̥tta-murddhāpi saṁyuge kenāpi maṇdalān mukto bhāsvan-maṇdalam anvagāt· . yasya kīrttir ddigantāya gantrī gīta-guṇodayā digīndra-lakṣmī-hariṇīṁ lālayantīva līpsayā . sādhu-śavda-prayogāḍhye yasya rāṣṭre na gīr iyam· dehīti madhyame py āsīt puṁsi kiṁ punar uttame . yasyorvvīṁ bibhratas sarvvāṁ sarvvo bhūbhr̥n nu mūrddhabhiḥ babhāra bhūbhr̥dbhāvāptyai kevalāṅghri-rajomayīm· . tri-lokīṁ kīrtti-vīthīṁ yas samīkarttumanā iva vāhu-vīryyeṇa vidadhe bhūbhr̥darvvuda-marddanam· . śruti-mandṇḍita-mādhuryyo dhūryyo dharmmānuśāsane yasyābhyudayakr̥n nṝṇān nideśo rthyo manor iva . khaṇdendudīpitaṁ śambhor bhinnam aiśvaryyam aṣṭadhā yasyābhinnan tu sarvvatra kīrtya-khaṇdendu-dīpitam· . yaśodhara-tatākasya madhye tiṣṭhipad aiśvaram· yo liṅgaṁ śārṅgi-gaurīśa kuśeśa-yabhavais saha . campādi-para-rāṣṭrāṇān dagdhā kālānalā-kr̥tiḥ tejasāṁ visaro yasya jājvalīti kaku-mmukhe . trailokya-mandire hema śailāgra-śayanojjvale lakṣmyās tanoti surataṁ yat-kīrttir mmaṇi-dīpikā . yenottarāyanarddhe pi yajñe dattāḥ ghanāghanāḥ maghoneva rtvijāñ jātāḥ dakṣiṇā dakṣiṇāyane . sapratyayāḥ prakr̥tayo yogyās svārthaparārthayoḥ prakāśane kr̥tā yasya vacasā pāṇiner iva . saṁkrānta-yoga-nidreva saṁśritāvdhau ciraṁ harim· śrīr aśetāniśaṁ yasya vakṣas sphaṭika-mandire . tadīyo nucaraś cāru caritācārarañjitaḥ śri-kavīndrārimathano mathitārātir āhave . kāñcīka-raṅka-kalaśa pramukhair bhoga-vistaraiḥ satkr̥taḥ kamvujendreṇa bhartrā yo guṇa-gauravam· . pāṇisparśena yo mūrddhni rājñā dattavaras svayam· siddhiṁ lebhe rimarddādi rāja-kāryye niyojitaḥ . pravisaṁvādi-vuddhasya svārtha-vijñāna-pūrvvakam· vākyaṁ yenānurāśiṣṭaṁ svān parebhyān prayacchati . vuddha-divya-svabhāvena vaddhvā tādātmya-lakṣaṇam· saṁvandhaṁ yas svamanaso yogi-jñānam avāptavān· . jayanta-deśe vijayī jinam ekam atiṣṭhipat· devī-dvitaya-saṁyuktaṁ yo vuddhañ ca kuṭīśvare . dharmma-mārgga-pramāṇena māninām agrayāyinā tenātra sthāpitā devī vuddha-śrī-bajra-pāṇayaḥ . prādāt prāsāda-sadmāni nija-hr̥t-padmataḥ prati sa sthityai sthāpitasure kr̥tyemāny aparāṇy api . Atredam anukarttavyaṁ satān tena manasvinā rājño vijñāpitasyeti śāsanaṁ sura-mandire . vasūni khāni-devāni naiva hāryyāṇi sādhubhiḥ Asādhavaś ca nigrāhyā bhūpais tāni jihīrṣavaḥ . tarur eko pi rūḍho sminnn unocchedyaś chāya-yānvitaḥ kiṁ punar gr̥ha-dār̥ūṇi sukha-dāni sukhārthinām· . śīla-gopāyana-parāḥ parārtha-sthira-vuddhayaḥ vāstavyās tadr̥śāś śāntā bhikṣavo smin samādhinā . mahatyāṁ vidhikhātāyāṁ parikhāyāṁ śubhāmbhasi viprād r̥te vedavidas snātavyan nātra kaiś ca na . tatāke smin taṭaruhai tarubhiś śītalāmbhasi gajānāṁ majjanaṁ mābhūt syāc ced vāryyan dayālubhiḥ . Iti nr̥pati-vacāṁsi tena mūrddhni praṇihitāni hitāni sajjanānām· lalita-viracitākṣarair ihaibhiḥ pravilikhitāny avilaṅghyatāṁ bhajantām·

ta duk· ślok· neḥ vāp· rāmabhāgavata .

porṇna Cœdès suggests to correct with paurṇṇa- ; Mertens with paurṇa-. jayāmr̥ta Cœdès writes jayāmr̥tā- but the rubbing clearly shows a brief a. Mertens emended automatically. āyanarddhe -āyaṇārdhe The rubbing clearly confirms Cœdès' reading. kr̥tyemāny kr̥tvemāny khānidevāni svāni daivāni vāstavyās vastavyās tadr̥śāś tādr̥śāś

Que le Buddha vous donne la Bodhi, lui par qui a été enseignée la doctrine excellente niant l'existence de l'âme individuelle et permettant de s'identifier avec l'âme universelle qui est cependant contradictoire à cette doctrine.

Que Śrīvajrapāṇi aux bras vénérables vous protège, lui qui porte le Śrīvajra gardien de la Śrī des trois mondes et semblable au vajra d'Indra.

Que la Prajñāpāramitā vous préserve du péché, ô gens de bien ; semblable au jour de la pleine lune, elle marque la plénitude de cette lune qu'est l'omniscience du Buddha.

Il fut un roi vénérable, nommé Śrīrājendravarman, lune d'entre les rois, qui avait orné son propre disque avec les Vasus 8, les Saisons 6 et les Saveurs 6.

Après avoir, durant son enfance, vaincu par l'éclat de sa beauté l'orgueilleux Kandarpa, il vainquit de nouveau durant sa jeunesse par son intelligence ce même Kandarpa qui désirait le vaincre.

Tous les arts ou : toutes les kalās échurent en partage à ce roi qui s'était pris de passion pour ou : qui avait la couleur de la pleine lune de la science et qui était lui-même une lune au ciel de la famille royale, maîtresse de la terre de Kambu.

Comme l'Océan a ses eaux pour parure, il se paraît de belles entreprises ayant pour saveurs les six guṇas qui s'en épanchaient et ayant l'ambroisie – la victoire – de la lune – sa gloire.

Lakṣmī s'appuyait constamment sur ce Viṣṇu visible, dont les membres étaient humectés du suc de l'ambroisie de sa victoire, et sur qui la gloire, tel le joyau Kaustubha, jetait un vif éclat.

En campagne, son courage sattva était à son comble lorsque la poussière rajas s'élevant produisait une épaisse obscurité tamas, à l'inverse du sattva de la Prakr̥ti.

Le Créateur ayant créé le disque lunaire de son visage, il me semble que la vue d'un couple de lunes a été rendue manifeste et indubitable.

Bien qu'il fût un lion parmi les rois et qu'il fût attaché à la destruction du roi des éléphants – du roi des ennemis – il n'avait pas, au sommet de la montagne – la bataille – le regard du lion.

L'armée ennemie l'ayant vu, tel Arjuna, lancer cent millions de flèches de son bras droit et de son bras gauche, s'enfuit, renforcée(?) des Kauravas.

Durant la bataille, son ennemi décapité par son épée maṇḍalāgra et délivré en quelque sorte du serpent maṇḍala, alla rejoindre le disque maṇḍala solaire.

Sa gloire qui s'en était allée jusqu'aux extrémités des points cardinaux et chantait l'aurore de ses vertus, flatta, comme par désir de s'en saisir, la gazelle Lakṣmī des rois des points cardinaux.

Dans son royaume le mot Sādhu était d'un usage constant, mais le mot Dehi n'était employé ni par l'homme de condition médiocre, ni à plus forte raison par l'homme de condition supérieure.

Puisqu'il portait la terre entière, tout autre roi, s'il voulait faire figure de roi, en était réduit à porter sur sa tête une terre qui n'était faite que de la poussière de ses pieds.

Comme par désir de rendre uni le chemin de sa gloire dans les trois mondes, il détruisit par l'héroïsme de son bras ces serpents que sont les rois.

Ses décrets ayant la douceur charmante de la Śruti, conformes aux prescriptions du Dharma et donnant aux hommes la prospérité, étaient aussi équitables que ceux de Manu.

La royauté de Śambhu = Śiva n'est éclairée que par une lune incomplète et partagée en huit ; mais la sienne était sans partage et éclairée par la lune complète de sa gloire.

Au milieu de l'étang de Yaśodhara, il a érigé un Liṅga d'Īśvara, avec un Śārṅgin = Viṣṇu, une Gaurī, un Īśa, et un Dieu né du lotus = Brahmā.

L'étendue de son éclat pareil au feu de la destruction universelle et brûlant les royaumes ennemis à commencer par le Campā, brille dans les points cardinaux.

Dans le palais des trois mondes où resplendit en guise de lit le sommet de l'Himālaya, sa gloire, comme une lampe de pierreries, cause la joie de Lakṣmī.

De même que au solstice d'été les nuages ont été donnés par Maghavan = Indra, de même les dakṣiṇās ont été distribués par lui aux Ṛtvijs non seulement au solstice d'été, mais encore lors du sacrifice accompli au solstice d'hiver.

A sa voix comme à celle de Pāṇini les sujets ou : les racines pleins de confiance ou : se joignant aux suffixes étaient à même de servir leurs propres intérêts et les intérêts d'autrui ou : étaient en état d'exprimer le sens propre et le sens figuré.

Dans le palais de cristal, Śrī s'appuyait continuellement sur sa poitrine, de même que dans l'Océan elle s'était longtemps appuyée sur Hari après être entrée dans la Yoganidrā.

Son ministre, brillant par l'observance d'une bonne conduite, destructeur des ennemis, s'appelait Śrīkavīndrārimathana.

Son maître le roi des Kambujas reconnut l'importance de ses vertus en le comblant de richesses, telles que ceinture, aiguière, vase et autres.

Lui, à qui le roi conférait les honneurs en imposant les mains sur sa tête, il atteignit le succès dans la charge des affaires de son roi, à commencer par la destruction des ennemis.

... par lui, la parole du Buddha ... et consistant essentiellement dans la connaissance de son propre avantage ...

Ayant réalisé l'union caractérisée par l'identité de son propre esprit avec la nature divine du Buddha, il avait acquis la science des Yogins.

Victorieux, il érigea à Jayantadeśa un Jina, et à Kuṭīśvara un Buddha avec deux Devīs.

Honoré entre tous pour sa connaissance du chemin du Dharma, il érigea ici une Devī, un Buddha et un Vajrapāṇi.

A la Divinité qu'il avait érigée, il donna ces prasats et ces habitations pour qu'elle y demeurât, bien qu'ils fussent inférieurs par l'exécution au lotus de son cœur pur.

"Que ce ministre sage entre tous les gens de bien exécute ici cette ordonnance du roi qui a été informé des donations faites", tel est l'ordre donné dans le palais des Dieux.

Que les honnêtes gens se gardent de prendre les richesses qui ont les Dieux pour cachette ; que les rois s'emparent des méchants qui voudraient les voler.

On se gardera de couper ici ne fût-ce qu'un seul grand arbre donnant de l'ombre ; à plus forte raison devra-t-on se garder de couper les poutres des maisons qui procurent le bonheur à ceux qui le désirent.

Qu'ici résident des Bhikṣus uniquement occupés de protéger la morale, résolus à faire le bonheur d'autrui et apaisés par la méditation.

Qu'à l'exception du Brâhmane qui connaît le Veda personne ne se baigne dans cette eau, dans le grand fossé creusé selon les rites, et dont l'eau est pure.

Qu'on se garde de faire baigner les éléphants dans cet étang dont les arbres, poussant sur les rives, rafraichissent les eaux ; si on les y baignait quand même, que les gens compatissants l'empêchent.

Telles sont les paroles du roi, que le ministre a placées sur sa tête, qui sont favorables aux gens de bien et qui sont écrites ici avec des caractères agréablement tracés : qu'on ne les transgresse pas, qu'on les observe !

Celui qui a laissé ces ślokas est le Vāp Rāmabhāgavata.

First edited by George Cœdès (230-233, 241-247) with a French translation; re-edited by Jochens Mertens (56-?).

230-233, 241-247 156-?