This work is licenced under the Creative Commons Attribution 4.0 Unported Licence. To view a copy of the licence, visit https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/ or send a letter to Creative Commons, 444 Castro Street, Suite 900, Mountain View, California, 94041, USA.
Copyright (c) 2019-2025 by Kunthea Chhom.
The
The project DHARMA has received funding from the European Research Council (ERC) under the European Union's Horizon 2020 research and innovation programme (grant agreement no 809994).
Public URIs with the prefix bib to point to a Zotero Group Library named ERC-DHARMA whose data are open to the public.
Internal URIs using the part prefix to point to person elements in the DHARMA_IdListMembers_v01.xml file.
Hommage au Buddha, qui a les formes de la matière, de la nature et de l'esprit, qui dépasse la dualité de l'être et du non-être, qui personnifie la non-dualité, étant toutefois impersonnel.
Je m'incline devant le Jina Bhaiṣajyaguruvaiḍūryaprabharāja, qui donne la paix et la santé à ceux qui entendent seulement son nom.
Śrī Sūryavairocanacaṇḍarocis, Śrī Candravairocanarohiṇīśa, qui tous deux écartent des créatures les ténèbres de la maladie, reconnaissent la supériorité de ce Meru des saints.
Il était un roi, Śrī Jayavarmadeva, fils de Śrī Dharaṇīndravarmadeva, né d'une princesse de Jayādityapura : il acquit la royauté par l'onde unique
Ses pieds étaient une couronne de lotus sur la tête de tous les princes ; il repoussait ses ennemis dans les combats ; riche en joyaux, qui étaient des vertus, il prit pour femme la Terre et lui donna pour collier sa gloire.
Augmentant avec une joie constante le flot des libéralités, riche d'une prospérité favorisée d'un succès toujours renouvelé, obscurcissant par des combats d'extermination l'éclat des ennemis des dieux, il était semblable à Kr̥ṣṇa malgré la blancheur de son teint.
Après avoir vu la capricieuse Lakṣmī
Sentant à sa vue, - en dépit de leurs époux vaincus par sa majesté, - leur amour vaincu par sa grâce, oubliant leur chagrin, les femmes des ennemis captifs proclamaient, avec intention, leurs noms.
Le bien, principe de la vie, s'épuise, et le monde se meurt au dernier yuga : ainsi se mourrait son peuple ; mais, tel que prajāpati au début des temps nouveaux, il créa une renaissance prospère, où le taureau était complet.
Voyant que la terre, dont sa sagesse avait fait le ciel, était opprimée par la mort, il indiqua l'ambroisie des remèdes pour l'immortalité des mortels.
Faisant, par son adresse, de l'âge de Kali à l'âge Kr̥ta, il rendit l'intégralité de ses membres au taureau, dont les médecins du royaume n'eussent pu guérir les pieds mutilés par trois
Victorieux du taureau des autres rois, allant à sa fantaisie dans le parc univers, le Taureau, qu'il a rendu fort, prospère et pousse de profonds mugissements.
Il souffrait des maladies de ses sujets plus que des siennes : car c'est la douleur publique qui fait la douleur des rois, et non leur propre douleur.
Par des guerriers - les médecins - versé dans la science des armes - la médecine - il détruisait les ennemis qui infestaient son royaume - les maladies - au moyen de ses armes : les remèdes.
Excusant entièrement les fautes de tous par la faute du temps, il effaçait les fautes des maladies.
Il érigea le Sugata Bhaiṣajya avec un hôpital à l'entour et les deux fils du Jina, pour le soulagement perpétuel des maladies de ses sujets.
Il établit ici cet hôpital avec un temple de Sugata et un Sugata Bhaiṣajya, par le cœur, lune, de son corps, ciel.
Il érigea de même ici ces deux guérisseurs des malades, les vénérables Sūrya- et candravairocana etc., fils du Jina.
Les quatre castes peuvent être soignées ici. Il y a deux médecins ; pour chacun d'eux, un homme et deux femmes, ayant droit au logement.
Deux magasiniers chargés de la distribution des remèdes, recevant les mesures de riz et préposés à ceux qui y participent.
Deux cuisiniers, ayant droit au combustible et à l'eau, chargés d'enlever les fleurs et le gazon, et de nettoyer le temple.
Deux
Quatorze gardiens de l'hôpital, chargés d'administrer les remèdes.
De ceux-ci, un homme
Deux pilleuses de riz ; au total huit femmes, ayant droit au logement, à raison de deux par logis.
Le nombre total des assistants est donc de trente-deux et, en y ajoutant ceux qui se logent à leurs frais, de quatre-vingt-dix-huit.
Le riz faisant partie de l'oblation aux divinités
Trois fois par ans : le jour de la pleine lune de Caitra, le jour de l'anniversaire funèbre et le jour du solstice d'été, ce qui suit sera pris dans les magasins royaux :
Un vêtement tissé avec une bordure rouge, et six vêtements blancs ; deux
Un flambeau de cire de cinq
Beurre fondu, un
Résin d'assa fœtida,
Animaux aquatiques appelés
Cardamome, gingembre,
Une poignée et demie de casse (?). Quarante
Miel et
Deux sacrificateurs et un astrologue, tous trois pieux, doivent être nommés par le supérieur du monastère royal.
Tous les ans, on fournira à chacun d'entre eux ce qui suit : trois manteaux de douze
Quinze paires de vêtements de neuf
On doit aussi leur donner douze
Bien que marchant en tête de la troupe des autres personnes d'élite, le roi se fait solliciteur en pensant aux besoins de ses sujets ; bien plus, il supplie à toujours les charitables rois du Cambodge.
La bonne œuvre que j'ai faite, vous devez la préserver, car elle est vôtre aussi : le protecteur d'une œuvre pie reçoit une part éminente des fruits mérités par son auteur, disent les sages.
Le mandarin qui occupe le premier rang à la capitale doit être préposé ici. On ne doit pas envoyer ici de fonctionnaires pour exiger l'impôt ou d'autres prestations.
Même coupables de délits répétés, les habitants de ce lieu ne doivent pas être punis ; mais il faut punir sans merci ceux qui se plaisent à faire du mal aux êtres vivants.
Plein d'une extrême sympathie pour le bien du monde, le roi, en outre, exprima ce vœu : tous les êtres qui sont plongés dans l'océan des existences, puissé-je les en tirer par la vertu de cette bonne œuvre !
Puissent les rois du Cambodge, attachés au bien, qui protégeront ma fondation, atteindre, avec leur lignée, leurs femmes, leurs mandarins, leurs amis, le séjour de la délivrance, où il n'est plus de maladie !
Puissent-ils, avec les femmes célestes, qui suscitent le plaisir d'amour, qui abondent en voluptés divines, se jouer, revêtus d'un corps divin, à tous les points de l'espace, illuminant de leur éclat
Que Śrī Sūryavairocana, ce soleil, et Śrī Candravairocana, cette lune ... triomphent aux côtés du Roi des Munis, ce Meru!
"Il acquit la royauté par les Vedas, le ciel, un et la lune", c'est-à-dire en 1104
Obscurcissant par des combats, qui étaient ses sacrifices, l'éclat ...
A sa vue, ... s'apercevant que l'Amour était vaincu par sa beauté, les femmes des ennemis captifs confessaient que son nom
dont sa puissance avait fait le ciel.
dont ses médecins
Le mal qui afflige le corps des hommes devenait chez lui mal de l'âme et d'autant plus cuisant.
Il purifiait
"par les corps, le ciel, le cœur, la lune", c'est-à-dire en 1108
Quatorze gardiens de l'hôpital et
De ceux-ci un homme et une femme ont chacun droit au logement. Pour faire chauffer l'eau et broyer les médicaments, six femmes.
"moutarde noire".
"et d'autres d'un
Nigello
"Cinq animaux aquatiques appelés
Lavanga scandens
Une poignée et demie de cannelle
"... douze
"Bien que marchant en tête de la foule des bienfaiteurs".
Les travailleurs
"Désirant extrêmement le bien du monde".
Goûtant les voluptés que leur offrirent les troupes de femmes célestes, comblés de jouissances célestes, puissent-ils s'ébattre au ciel, revêtus d'un corps céleste, illuminant de leur éclat les enfants de Diti et de Danu, ceux qui, la rendant absolument solide, inébranlable, par une protection constante, se feront une échelle, pour montrer au ciel, de cette mienne bonne œuvre destructrice du péché!
There is relatively small space between the
The lacuna in the stanzas XXIII, XXIV, XXXVI and XLVIII of this inscription can be restituted based on the almost identical inscritpion of Kok Roka K. 435.
The
First edited by Louis Finot (