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The
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daṁnuk· kamrate
daṁnu
daṁnuk·
daṁnuk· kamrateṅ·
Au Bienheureux dont les provisions dans tout leur développement manifestent le Corps de la Loi, le Corps de Béatitude et le Corps sensible et qui
J'honore le suprême chemin qui mène à l'illumination supérieure, l'union doctrine qui soit sans obstacle pour atteindre la compréhension de la réalité, la Loi que dans les trois mondes les Immortels doivent honorer, l'épée qui détruit le bosquet des six ennemis intérieurs.
Elle qui, bien qu'étant détachée de tout désir parce que c'est un obstacle à la délivrance totale, a cependant constamment attaché son désir à la recherche du bien d'autrui, qui enseigne aux autres les préceptes du Jina récités en chœur et cherche à produire le bien, que la Communauté vous protège!
Celui d'où les fruits désirés des trois mondes tirent leur unique origine, dont les doigts comme des rameaux ornent les bras semblables à des branches, dont le cordon brahmanique d'or, ainsi qu'une liane, entoure le corps, Lokeśvara est victorieux, vivante incarnation de l'arbre du Paradis
Celle qui marche en tète de la Loi du roi des Munis, riche en vertus, Celle que les sages ne peuvent concevoir en une méditation tournée vers leur personnalité, et qui détruit le filet de tous les doutes, cette Mère des Jinas, honorez-la respectueusement.
Il fut un roi que les maîtres de la terre, porteurs de l'infrangible sceptre de Manu, doivent vénérer, excellent parmi les sages, fils de Śrutavarman : Śrī Śresthavarman, le meilleur par sa gloire éclatante, origine d'une brillante famille de rois.
Soleil de ce ciel qu'est la famille de Śrī Kambu, né dans cette montagne du levant qu'est Jayādityapura, ce trésor de splendeur, roi suprême de Śreṣṭhapura, éveilla les cœurs des êtres vivants comme des lotus.
Née dans la famille maternelle de ce roi ainsi que dans un Océan où brillait comme la lune sa gloire louée sans relâche, Kambujarājalakṣmī, la première des femmes de bien, règna
L'époux de la terre à Bhavapura, Bhavavarmadeva dont l'éclat étincelant illumina l'univers, versé dans les arts [ou : plein de tous ses kalā], apaisant comme la lune les brûlures des créatures, fut l'auteur d'une lignée de rois.
Celui dont tous louent la conduite, la beauté et la valeur et qui, né dans la famille de ce roi, régna d'une façon favorable à tous les hommes, le roi Harṣavarman, qui détruisait dans les combats la joie des ennemis, étendit au-dessus des points cardinaux le baldaquin de sa gloire.
Dans la grande reine, ce maître de la terre engendra Śrī Jayarājacūḍāmaṇi, éclairée des rayons blanchâtres de cette lune qu'est sa gloire , tout de même que le guru de Gaurī
Ayant obtenu la royauté suprême dans la ville sainte de Yaśodharapura, après avoir vaincu la masse de ses ennemis, le roi Jayavarmadeva dont la famille habitait à Mahīdharapura planta dans toutes les directions jusqu'à la mer des piliers de gloire.
Le fils de sa sœur, puissant par sa conduite, nommé Śrī Mahīdharāditya, vainqueur des troupes ennemies, était le frère de la mère du roi Śrī Sūryavarman.
Rājapatīndralaklṣmī, qui était en ce monde la somme de toutes les prospérités, et qui avait pour résidence fortunée la ville nommée Jayasuvīrapurī, fut éclairée
Leur fils, honorant les brâhmanes, impétueux comme le roi des oiseaux
Trouvant sa satisfaction dans ce nectar: - la religion -, de cette lune: - le Śākya - , mettant le meilleur de ses richesses à la disposition des bhikṣu, des brâhmanes et de tous ses sujets qui l'imploraient, désirant extraire la moelle du corps, séjour impur et sans moelle, il honorait sans cesse les pieds du Jina.
De même que du Brahmarṣi la déesse Aditi eut
Par désir de consolider l'ornement des trois mondes qui, ayant subi l'infortune de l'Amour aux armes fleuries, brûlé par le feu, avait été abandonné et était devenu un signe de faiblesse, Īśa créa ce roi qui portait son héroïsme en guise de joyau.
Ce roi magnanime conserva jusqu'à mille amis
Īśa, doué de bonheur et portant la Gaṅgā, a lancé par son œil le feu de sa colère pour tuer Kāma; tandis que ce roi, embrasé par le feu de sa puissance, a répandu l'ambroisie de sa pitié pour augmenter le plaisir
Les rois dont ses flèches acérées avaient, dans le combat, brisé les étendards, les parasols, les casques et les armures, se trouvant brûlés par sa cuisante ardeur, se réfugiaient à l'ombre de ses deux pieds marqués (des signes) du parasol et de l'étendard.
Viṣṇu, placé sur les replis d'Ananta, s'abandonne au sommeil; Maheśa vagabonde sans césse; mais lorsqu'il jouit de l'amour d'une princesse
L'Amour est entré dans le cœur du Créateur, suivi de la colère et de ses autres serviteurs; mais il les a rejetés au loin avant de s'attacher au corps de ce roi, par crainte de Śiva qui réside à demeure dans le cœur de celui-ci.
L'océan a dû son élévation à la main d'un seul roi occupant une position élevée; tandis que ce roi a dû la sienne aux têtes d'un millier de rois qui saluaient les lotus de ses pieds.
Pourvu d'une guirlande de nakṣatra, ayant un corps d'ambroisie
Comme un sacrifice offert avec des présents
La renommée se trouvant altérée même par une personne bien disposée
Sur le champ de bataille, à l'horizon duquel se levaient les ennemis, et dont la clarté matinale était obscurcie par la foule des étendards, apparut le soleil de sa victoire, dispersant l'obscurité des ennemis qui dévoraient la face du monde éclipsé.
Avide de combattre, il vainquait la foule des rois, mais les laissait
Se conformant en tout à la vérité
Renommée et célébrée dans les trois mondes, sa main qui avait mis en pièces la troupe des rois ennemis, et qui avait pris dans l'océan un monceau de joyaux, ressemblait à la main de
Bien que sa gloire fût
Chose étrange! ce roi ayant l'éclat de la lune
En ce roi vertueux, le mal fait par les ennemis devenait vertu; de même qu'en Cyavana, le désir des Aśvin de s'emparer de Sukanyā devint beauté.
Tous les rois
Lorsqu'il eut créé ce roi charmant, le Créateur, épanouissant le lotus de son visage sous ses rayons ardents, fit aussitôt enduire d'ambroisie ses propres membres ainsi que le lotus qui lui servait de trône,
Bien qu'il fût stable, étroitement embrassé par la Terre, ce roi, pareil à un feu qui aurait couvert la voix de l'ennemi par le bruit de sa puissance, entourait le mont Mandara de vents ténébreux et faisait trembler le soleil et la lune.
Après avoir, en vue de la prospérité des créatures, placé sur la terre le flambeau de son énergie, après y avoir installé le dais de sa gloire blanche et brillante comme la lune, et l'avoir remplie de sages, ce roi habile procéda à la récitation des formules magiques.
Dans son désir d'extraire de l'océan du combat l'ambroisie de la victoire, ce roi en tira aussi des richesses supplémentaires. Comment le lion, lorsqu'il capture le roi des éléphants, n'aurait-il pas des perles adhérant aux fentes de ses griffes?
Dans la bataille, les rois craignant le feu de ses flèches n'éprouvaient de désir ni pour leurs propres richesses, ni pour leurs concubines et n'aspiraient qu'à la délivrance, tel, dans le ciel, le serpent léché par la flamme du sacrifice des serpents.
C'est Anīśa qui, au cours des âges, dans les naissances successives de Hari doué d'une ardeur accrue, a créé avec son corps Vāsudeva, tandis que c'est Īśa, vainqueur de l'Amour
Bien que, pour se conformer aux
La compassion de ce compatissant éclairait également brâhmanes, ennemis, parents et amis; la lumière du soleil brille
Absolument insurpassable
Dans les combats, le feu de sa majesté refroidissait le feu de la puissance des rois, de même que le feu ardent consacré par les formules rituelles
Ayant vu ce roi donner la mort à qui la méritait, la délivrance à qui rejetait le péché, la sympathie à l'homme de bien, la Renommée, telle la Fortune volage saisie d'une peur intense, s'est réfugiée dans la ville du roi ennemi.
Prises de frayeur à l'idée que l'océan de la bataille, plein du sang des ennemis, était l'Océan enflammé par le feu Aurva, la Renommée se réfugia dans les points cardinaux, la Fortune sur la surface de sa poitrine, et la Terre sur son bras.
Même ceux qui mirent tout en œuvre pour le faire pivoter n'arrivèrent pas à ébranler ce roi vertueux
Réveillant l'ennemi au milieu de la nuit et provoquant chez lui un tremblement et une haleine brûlante, le feu de sa majesté ne différait pas du feu de l'amour chez un libertin.
Il n'est pas exact qu'il ait fait peu de cas de ce qui lui était naturel, comme de la victoire dans le combat,
Par le seul pouvoir de son bel aspect
Prise en quelque sorte d'émulation pour l'héroïsme de Hari, ornement du dieu aux quatre bras, la science du Créateur
Il aimait la lutte; et le bruit de la renommée des
Se répandant dans le monde, se tenant
Comment Brahmā, Viṣṇu et Śiva, objets de la vénération des trois mondes, reposant (respectivement) sur le lotus, l'Océan et la montagne, n'auraient-ils pas honte en voyant ce roi qui s'est assigné pour tâche la création et les autres tâches, alors qu'ils n'en ont chacun qu'une seule à accomplir?
Rejetant la cruauté
Sans aucun doute, puisque les dix régions de l'espace se sont emparé de ce roi au bras puissant et vainqueur des points cardinaux, elles ne pourront plus jamais se débarrasser de l'onguent que leur a communiqué le contact de sa gloire digne d'éloges.
La femme de son adversaire, le roi ennemi, tremblante de tous ses membres, prise de passion pour lui [ou: percée par les épines du madana], infidèle à son époux [ou: audacieuse], embrassant cet époux aux membres éminents,
Apaiser Hiraṇyagarbha
La terre de ses ennemis est à la fois brûlée par le feu produit par sa pierre de soleil frappant les murailles du palais et rafraîchie par l'eau de sa pierre de lune; de même que l'épouse de l'ennemi est
Grâce à la règle qu'il y avait établie, il possédait une Terre qui, comme la Smr̥ti, était digne de louange, sainte, renommée par ses dieux, ses maharṣi et ses castes, et faisant preuve d'une dévotion proportionnée à l'effort du maître.
Comme résultat de leur contact avec le pied de ce Viṣṇu
Dans l'océan de la bataille, la splendeur éclatante de l'ambroisie de la victoire
L'époux de Lakṣmī, rendu perplexe par la puissance de Bali, a pris l'aspect illusoire d'un nain pour franchir les mondes, tandis que ce roi, dédaignant l'illusion, a couvert la terre d'une série ininterrompue de têtes de rois puissants
Non content, semble-t-il, d'avoir brûlé dans le combat tous les rois avec ses flèches pareilles au feu, il a brûlé de plus le cœur de leurs femmes avec le feu des cinq flèches
Ayant reçu toutes les armes de ceux qui les connaissent toutes, et ayant vaincu tous les rois par son bras, il a orné la royauté héritée de ses ancêtres, comme Arjuna vainqueur de Citrasena.
Ayant rempli des joyaux de la renommée, gagnés par sa main, la barque de l'œuf d'or amarrée par ses innombrables vertus, ce roi plein de force, désirant la conduire à sa guise, écarta d'elle les dangers.
Sous le règne de ce roi qui a manifesté le Kr̥ta
Ce roi, incarnation du droit criminel, menait à Yama un seul homme, fut-il convaincu d'un seul acte fràuduleux
Ce maître, le meilleur parmi ceux qui connaissent les formules rituelles, désirant par ces formules conduire le monde à la délivrance éternelle, détruisit l'obscurité
Il envoyait au ciel l'ennemi au moyen de sa flèche, brisait l'arc, était chéri des humains, victorieux de l'époux de Tārā et sans passion, tandis que le fils de Daśaratha fut cher aux singes et passionné.
C'est sans doute par crainte
Tandis qu'il avait les pieds posés sur le tabouret formé par les couronnes des rois couvertes de gemmes, il aimait à répandre, même sur l'ennemi, des joyaux de prix donnant ainsi l'impression qu'il ne trouvait pas de plaisir à se reposer.
Les hauts mandarins ennemis eux-mêmes, vaincus par la force de son bras victorieux, voyant la jouissance de leurs biens augmentée par l'avancement qu'il leur donnait, étaient brûlants de gratitude.
Sur terre, en sa présence, les rois manifestèrent leur amour pour la vie, en jetant leurs armes, et en embrassant le champ de bataille ébranlé par la grêle de ses flèches.
Le feu de sa majesté, même noyé dans l'Océan des larmes versées par les femmes des ennemis, était assez fort pour consumer la terre des ennemis, tandis que le feu Aurva attend la fin du monde.
Lorsqu'ils connurent ce roi protégé de Śiva, ce prince né pour la joie des créatures
Solidement façonné par le Créateur qui avait pris à cet effet la force déployée par Śiva dans l'incendie de Tripura, il fut capable de détruire la ville du roi ennemi arrogant; ensuite de quoi il remplit le ciel de sa puissance.
Les troupes de l'orgueilleux ennemi s'étant enfuies dans les points cardinaux, il n'obtint pas le combat qu'il recherchait; s'étant souvenu, semble-t-il, que les espoirs de son adversaire étaient vains
Dans ses ordres, comme en toutes choses, ce logicien se conformait à la logique bien connue de la science des rivières, puisque dans la bataille, il brisait ceux qui lui résistaient, mais non pas ceux qui pliaient comme le rotin.
Il tuait les ennemis avec une extrême rapidité, avec ou sans armes, comme Kr̥ṣṇa tuant le roi des éléphants, ou Bhīma tuant le présomptueux Kīcaka.
Habile
Comme la masse de ses sujets avait été enrichie par l'abondance de richesses dont il ne cessait de les combler, et que la foule des mendiants était désireuse de faire l'aumône, ce qui est aussi
Sa puissance sans précédent fonda sur la terre un ordre basé sur la bonne conduite, aussi fermement établi que le monde dans le ventre de Hari et la Gaṅgā dans l'oreille de Jahnu.
La Lakṣmī de la Terre, qui avait souffert d'une chaleur ardente lorsqu'elle reposait sur les flots de l'Océan, a trouvé ensuite la fraîcheur sur la poitrine de ce roi, en reposant en quelque sorte sur l'océan de sa gloire.
Lorsqu'il dessécha l'Océan, avec l'aide du Muni
L'hommage à ses pieds
A cause de l'extrême beauté de son propre corps, il ne pouvait effacer sa ressemblance avec l'Amour
La puissance des joyaux de ses vertus était telle que dans l'œuf de Brahmā le monde devenait sourd à l'audition des vertus des autres rois.
Dans la bataille pleine de guerriers, comme dans une position périlleuse pleine de lions, la foule des rois
La loi, la science, la victoire, la fortune se tenaient sans cesse
L'Océan de son cœur, doué de profondeur, était rempli par l'eau des biens, si minimes fussent-ils, du sujet dévoué; pour ceux qui se plaisent dans une dévotion incessante ...
Ayant fait de la surface de la terre son propre empire, ayant tué les rois ennemis
C'est avec effort et en secouant le monde que Viṣṇu a obtenu Lakṣmī et l'ambroisie; mais lui, c'est sans effort qu'il a obtenu la paix. Qu'y a-t-il de difficile en ce monde pour l'homme fortuné?
« Montés tous deux sur les rois des éléphants, combattons moi et toi, sous les yeux de la foule des guerriers », interpellé par lui en ces termes, Jaya Indravarman montra son dos pour toute réponse.
L'un gratte de son faîte le disque brillant de la lune, l'autre, par sa profondeur, touche au monde des nāga; ce Śrī Jayagiri et cette Jayasindhu faits par ce roi fortuné imitaient l'arc immense de sa gloire.
Ce roi, le meilleur de ceux qui pratiquent la Loi a dit: «Que ce grand effort que je fais contribue, comme celui du Maître, au salut des ignorants qui détruisent les êtres vivants et à la satisfaction des gens sans reproche».
Autrefois, à la suite d'un combat qui ne dura qu'un seul jour, le roi Śrī Dharaṇīndravarman fut dépouillé par Śrī Sūryavarman de la royauté sans défense; le roi Yaśovarman, qui avait vaincu l'obscurité du Daitya, en fut dépouillé par le roi Tribhuvanāditya; et ce dernier, orgueilleux de sa force, en fut dépouillé à son tour par le roi des Chams nommé Jaya Indravarman.
Ayant entendu raconter ainsi la conduite de ces rois, le roi Śrī Jayavarmadeva
"Si les gens résolus à prendre une ville ennemie, par suite de la difficulté de sa prise
Les śloka depuis «puṣpāyudhā» sont l'œuvre du Kamrateṅ
The stanzas I-XIV and XVI-XVIII are identical with those of K. 908.
In the damaged line, one might read
One wonders whether
Cœdès observes that we should understand
In
Note the absence of a smooth caesura in
This section is in Khmer prose. Cœdès mistakenly considers them as stanzas CXIX-CXXII.
First edited partly by George Cœdès (