Tuol Neak Ta Nonol stela (K. 139, 976 śaka) EpiDoc Encoding Chloé Chollet intellectual authorship of edition George Cœdès Abel Bergaigne DHARMA Paris DHARMA_INSCIK00139

This work is licensed under the Creative Commons Attribution 4.0 Unported Licence. To view a copy of the licence, visit https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/ or send a letter to Creative Commons, 444 Castro Street, Suite 900, Mountain View, California, 94041, USA.

Copyright (c) 2019-2025 by Chloé Chollet.

2019-2025
DHARMAbase

The project DHARMA has received funding from the European Research Council (ERC) under the European Union's Horizon 2020 research and innovation programme (grant agreement no 809994).

Public URIs with the prefix bib to point to a Zotero Group Library named ERC-DHARMA whose data are open to the public.

Internal URIs using the part prefix to point to person elements in the DHARMA_IdListMembers_v01.xml file.

Added corrections Added translations Initial encoding of the text
Om̐ namaś śivāya jitam īśena yaṁ mūrddha vālasomaṁ varākaram· Īḍe 'ham ātmano 'raṁ bhā vālasomaṁ varākaram· . śukra-tārā-prabhāvāya namas te jāti-vindave yo 'sau maheśvaro bhūtvā sargga-dhr̥tyai mahā-tanuḥ . namo 'stu vindu-garbhāya vindv-anta-jvālitaujase sa-ratir vvindu-vāsī yo viratir vvindu-nirggataḥ . jñāna-priyākhyena tapasvinedaṁ saṁsthāpitaṁ ṣa·-naga-randhra-śākaiḥ liṅgaṁ śiva-dhyānana-gatā guhā-sthāḥ kṣamadhvam asmin· śiva-tattva-bhūtam· . sarvvebhya Ebhyo jagad-īśvareśa su-jñāna-naiyoga-samāśrito 'sau sat-punya-satraṁ paripālanārthaṁ dadau tad āhr̥tya śarīra-koṣṭhāt· . sākṣān nātho 'yam ity uktvā sarvve sat-punya-saṁbhr̥tāḥ Asmai priītin dadur nityāṁ yogine mokṣa-kāṅkṣiṇe . maitry-ādi-paraśu-cchinnāḥ ṣad-vairi-taravo 'bhavan· sattvāmvudhau ca nikṣiptā niṣphalā yasya kevala. śuddhānvayo 'sau kr̥ta-kr̥tya-vīryyo nirvvāṇa-saṁbhāvita-śuddha-cetāḥ ṣad-vairi-tāpābhihato na yāti dhyānālayaṁ vanyam apandito ho . jñānapriyāryyamaitrīti dve nāmnī parameśvara Anvarthe bhavatān nityaṁ yāvad bhāva-gatasya me . .

. neḥ gi roha prabhāva vraḥ liṅga neḥ ta mān·. ri qnak ta ñyāṅ· paṁre Is· khe pramvāya guḥ qnaka noḥ lvaḥ ta siddhi man· khmi ta lokadvaya. maha pi nu thā ley· ta qnak ta ñyāṅ· paṁre nu Aṅveṅa pi nu vvaṁ lvaḥ ta prayojana phoṅ· ta lokadvaya. kamrateṅa Añ· yogī ta pvās ta neḥha phye phlu pūrvvottara tīrthodyāna puṣpārāma neḥ syaṅ· dharmma kamrateṅ· Añ· didai ra ti Añ· parikalpa Añjeñ· paripālana. sre guhā. tai nārikela. si takkarā. pamre ta vraḥ liṅga neḥ nu vraḥ vleṅa. vyañjana ta jā tema thleṅa Aṁvi ta Āśrama ti khloñ· vala dharmmāvāsa nu kula phoṅa Oya dakṣiṇā jā dharmma qnak ta Oya dakṣiṇā. ri qnak ta cicāy· praśasta neḥ dār· rājabhaya ta nānāprakāra sapta kaṁneta. ri ta paripālana svey· vibhava .

śivadhyānanagatā śivadhyānagatā nārikela hārikela dakṣiṇā dakṣiīṇā

Oṁ ! Hommage à Śiva !

Victorieux est Īśa ! Je vénère celui qui est une mine d'excellence, qui porte la jeune lune sur la tête, qui est Bhāvālasoma et qui est l'origine de faveurs.

Hommage à toi qui est un vindu de naissance et dont la splendeur est celle de l'astre Vénus , et qui, après être devenu le Seigneur, eût un corps immense pour la stabilité du monde.

Hommage à toi dont la matrice est le vindu, dont la puissance brille à l'intérieur du vindu, qui réside dans le vindu avec jouissance, qui es émergé du vindu sans jouissance.

Ce liṅga, qui est l'essence-même de Śiva ici-bas asmin, a été établi par l'ascète tapasvin nommé Jñānapriya, dans l'année śaka marquée par six-montagnes-ouvertures 976. Respectez-le, habitants des grottes, engagés dans la méditation sur Śiva !

Après l'avoir extrait des entrailles de son corps, celui-ci, qui prend refuge auprès de ceux qui s'appliquent à la bonne science du maître des seigneurs du monde, a donné un sattra en guise d'excellent acte méritoire à tous ces ermites afin de préserver ce liṅga.

Après avoir déclaré C'est Śiva en personne !, tous ceux qui ont recueilli des mérites excellents vouèrent une affection éternelle à ce yogin qui aspire à la délivrance ;

Étant devenus totalement sans conséquence, les arbres que constituent pour lui les six ennemis sont tranchés par la hache qu'est la gentillesse etc., et jetés dans l'océan que constitue la bonté tattva.

Issu d'une lignée pure, les prouesses qui lui incombent ont été réalisées, lui dont l'esprit purifié est adapté au nirvāṇa. Oh ! L'idiot est celui tourmenté par le mal des six ennemis et qui ne se rend pas dans la forêt, séjour de la méditation.

Ô Seigneur ! Pour moi, tant que j'existe, je souhaite que les deux noms qui sont Jñānapriya et Āryamaitri gardent toujours leur sens.

Voici les pouvoirs que possède ce saint liṅga :

Pour la personne qui s'efforcera de le servir totalement pendant six mois complets, celui-là atteindra les accomplissements siddhi qu'il désire man khmi dans les deux mondes. Quiconque maha pi critiquerait de quelque manière que ce soit ley les personnes qui s'efforcent de servir le liṅga, il errera nu aṅveṅ, de sorte qu'il n'atteigne pas sa/ses finalité(s) dans les deux mondes.

Les Seigneurs yogin qui sont entrés en religion ici confient cette route du nord-est, ce tīrthodyāna et ce jardin de fleurs, étant syaṅ la fondation de ces Seigneurs. A chacun de ceux qui sont ordonnés par moi, il leur est demandé de protéger les rizières et les grottes. La tai Nārikela et le si Takkarā sont les serviteurs de ce Saint liṅga et du Feu sacré. Les condiments traditionnels jā tem sont montés depuis l'āśrama.

Ce que le khloñ vala Dharmāvāsa et toute sa famille donnent en guise d'offrande suit la règle des personnes donnant des offrandes.

Quiconque bafouerait cet édit recevra des sanctions du roi de différentes sortes pour sept naissances. Ceux qui en assurent la protection jouiront de la prospérité.

Om̐ ! Hommage à Śiva !

La victoire est à Īśa. J'invoque cette portion de lui-même, mine précieuse, qui porte la jeune lune sur la tête, qui est Bhāvālasoma = Prabhāsasomeśvara et qui répand ses faveurs.

Adoration à toi, qui as la majesté de la planète Vénus, à toi qui est vindu par naissance et qui, devenant le souverain seigneur, prends un corps immense pour l'entretien de la création.

Adoration à toi qui a pour matrice le vindu, dont la force brille à la fin du vindu, qui goûtes encore le plaisir quand tu habites le vindu, qui en est détaché quand tu es sorti du vindu.

Ce liṅga, érigé par l'ascète nommé Jñānapriya en l'an de l'ère śaka exprimée par les 9 ouvertures, les 7 montagnes et six, respectez-le, habitants des cavernes, voués à la méditation de Śiva, comme la réalité même de Śiva qui a résidé en lui.

Ayant tiré ce liṅga des entrailles de son propre corps, cet ascète réfugié auprès de ceux qui ont pour occupation la science de maître des maîtres du monde, leur a donné à tous un sattra aux mérites excellents, pour l'entretien du liṅga.

"C'est le Seigneur en personne", se disaient tous ceux qui ont des mérites excellents : aussi vouèrent-ils une affection éternelle à ce yogin aspirant à la délivrance,

pour qui, abattus par des haches telles que celle de la Maitryupaniṣad ou : de l'amitié et précipitées dans cet océan qui est la qualité de bonté, les arbres qu'on appelle les six ennemis ne portèrent plus aucun fruit.

Sorti d'une race pure, il a accompli les œuvres viriles qu'il avait à accomplir, et maintenant son âme purifiée a en partage la béatitude suprême. Insensé celui qui, tourmenté par les six ennemis, ne cherche pas un refuge au milieu des forêts dans le séjour de la méditation !

Jñānapriya = ami de la science, Āryamaitrin = ami des gens honorables, que ces deux noms que je porte, ô Souverain Seigneur, gardent toujours pour moi tout leur sens, tant que je ne serai pas détaché des objets sensibles.

Voici le pouvoir que possède ce saint liṅga : Les gens qui s'efforcent de le servir pendant six mois seulement, ces gens-là atteignent l'accomplissement de leurs désirs dans les deux mondes ; ceux qui disent du mal des gens qui s'efforcent de le servir et ceux qui cherchent à les en détourner n'atteignent pas leurs buts dans les deux mondes.

Les seigneurs yogin qui sont entrés en religion ici confient le chemin du nord-est, le bain, le parc, le jardin fleuri : ce sont les œuvres pies de chacun des seigneurs.

Ce que je désigne en les invitant à le garder : la rizière Guhā, Tai Nārikela et Si Takkarā, les serviteurs du saint liṅga et du feu sacré.

La nourriture vyañjana et le reste montent de l'āśrama.

Ce que Khloñ Vala Dharmāvāsa et sa famille donnent comme offrandes dakṣiṇā, c'est suivant la loi des gens qui donnent les offrandes.

Les gens qui dilapident les biens de cet édit s'attirent les châtiments royaux de toutes sortes pendant sept naissances. Ceux qui les protègent jouissent de la fortune.

Oṁ ! Adoration à Śiva !

J'invoque la jeune lune, mine précieuse, que le Seigneur avait sur la tête lorsqu'il a remporté ses victoires, la clarté qui n'est qu'une partie d'elle-même, qui rend Umā languissante d'amour et répand d'abondantes faveurs.

Adoration à toi, qui as la majesté de la planète Vénus, à toi qui est vindu par naissance et qui, devenant le Souverain seigneur, prends un corps immense pour l'entretien de la création !

Adoration à toi, qui as pour matrice le vindu, dont la force brille à la fin du vindu, qui goûtes encore le plaisir quand tu habites le vindu, qui en es détaché quand tu es sorti du vindu !

Ce liṅga, érigé par l'ascète nommé Jnānapriya en l'an de l'ère śaka exprimé par le nombre six 6, les montagnes mythologiques, 7 et les ouvertures du corps, 9, soit 976, respectez-le, habitants des cavernes, voués à la méditation de Śiva, comme la réalité même de Śiva qui a résidé en lui !

Réfugié auprès de ceux qui ont pour occupation la science du maître des maîtres du monde, il le leur a donné à tous pour protéger le sattra de ces ascètes aux mérites excellents, l'ayant tiré des entrailles de son corps.

"C'est le Seigneur en personne", se disaient tous ceux qui ont des mérites excellents : aussi vouèrent-ils une affection éternelle à ce yogin aspirant à la délivrance.

Pour qui, abattus par des haches telles que celle de Maitri ou telles que l'amitié et précipités dans cet océan qui est la qualité de bonté, les arbres qu'on appelle les six ennemis ne portèrent plus aucun fruit.

Sorti d'une race pure, il a accompli les œuvres viriles qu'il avait à accomplir, et maintenant son âme purifiée a en partage la béatitude suprême. Insensé celui qui, tourmenté par les six ennemis, ne cherche pas un refuge au milieu des forêts dans le séjour de la méditation !

Jñānapriya, Aryamaitrin, que ces deux noms que je porte, ô Souverain seigneur, gardent toujours pour moi tout leur sens tant que je ne serai pas détaché des objets sensibles !

Cœdès connects the name Bhāvālasoma with the name Prabhāsasomeśvara which is mentioned in a pre-Angkorian inscription from a nearby site called Prasat Toch ().

The Khloñ Vala Dharmāvāsa mentioned here is probably the same Dharmāvāsa who later became a hermit and equiped the cave of Poeng Preah Thvear at Phnom Kulen (see inscription K. 172).

ṣadvairi: The six enemies, a mention which appears twice in this inscription, designates the interior enemies of mankind: kāma (the lust), krodha (the anger), lobha (avarice), mada (arrogance), moha (infatuation) and matsara (jealousy). This theme also appears in the K. 834 inscription (st. XXXVIII), and in several Campā inscriptions (see 432).

First edited by Abel Bergaigne with a French translation of the Sanskrit part (208-232). Edited later by George Coedes (3175-179) with a French translation of the whole inscription; re-edited here by Chloé Chollet from estampage EFEO n. 997. The new translation has been made with Dominic Goodall, Diwakar Acharya, Kunthea Chhom, and Nina Mirnig.

208-232 3 175-179