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rmmadeva stāc· Āy· vraḥ caturdvāra vraḥ śrījayendranagari pi mratāñ· khloñ· śrīpr̥thivindrapandita guṇadoṣadarśi nu vraḥ sabhā phoṅ· paṅgaṁ thpva
ṅ
vāp· gadākeśa steñ· kṣirāhāra me qyak· kanmyaṅ· pamre nu vāp· Īśānaśiva qnin· thve Apavāda pi srac· vyavahāra
pāda dhūlī jeṅ· vraḥ kaṁmrateṅ· Añ· śrījayavīravarmmadeva pre cār· śloka neḥ ta praśasta
sah· roḥh
Āy· vraḥ gr̥ha chloṅ· vraḥ kralā phdaṁ paścima pi vāp· sah· chmāṁ vraḥ pāñjī paṅgaṁ thpvaṅ· nivedana man· vāp· loñ· chmāṁ vraḥ pāñjī vāp· dān· pratyaya
glāṅ· ta qji vāp· sah·
ṅgañ·
ta stāc· dau paramaśivapada vāp· dās· ta qji vāp· sah·
k· rhvit· ti vāp· yo rlaṁ pañjal· lak· sre neḥ ta me neṁ ta qji vāp· sah· chmāṁ vraḥ pāñjī yok· taṁmrya I
tāmrakaraṇḍa
ta kvan
raṅvāṅ· pratyaya dau jānna bhūmi neḥ
jrapandita nu vāp· paramārthavairoca taṁmrvac· taṅvāy·
mrateṅ· Añ· ta stac· dau paramavīraloka
ṅ·
tul·
ruṅ·
lleṅ·
l· praśasta
praśasta
sthalā
liṅgapura
rūpa kaṁmrateṅ· jagatta
kaṁmrateṅ· Añ· lokeśvara
ta praśasta
ha Āyatva ta vāp· sān· thve
pūjā vraḥ nu kule ta roḥha
neḥha thve vraḥ rājakāryya nu
gi
tvan· Añ· ta stac· dau paramaśi
baloka me neṁ ta qji vāp· sa
h· duñ· tai kanteṁ Āy· vraḥ
phtyāk ta vāp· varmmaśiva vargga śreṣṭha
pura
ddhi tai kanteṁ lvoḥ slāp·
n
Āśvayuja candravāra nu mratā
ñ· śrī raṇakesari khloñ·
glaṅ· nā do
na ta dhūli vraḥ pāda dhūli jeṅ·
vraḥ kamrateṅ· Añ· śrījaya
varmmadeva man· vāp· nan· khlo
ñ· vrīha
c· vrīha nu qnak· vrīha phoṅ·
samakṣa nu khloñ· srū śivapā
da pūrvva Āy· khqval·
pratyaya thvoṅ·
gaḥ pvan
vave
y· rājakāryya kār· qnak· vrī
ha phoṅ·
nu qnak· vrīha phoṅ
kāryya vrīha
p· sah· vāp· deṅ·
sana dhūlī vraḥ pāda dhūlī jeṅ·
vraḥ kaṁmrateṅ· Añ· vvaṁ Āc ti mā
n· vrīha viṣaya kandvār· nu cañcū
la phoṅ·
ma pr̥
nava śaka pī ket· Āśvayuja śu
kravāra Anurādhanakṣatra
sah· paṅgaṁ thpvaṅ· nivedana dhū
lī vraḥ pāda dhūlī jeṅ· vraḥ
kaṁmrateṅ· Añ· śrījayavīra
varmmadeva
mān· vraḥ karuṇā ta paramapavi
tra pandval· pre jā roḥha noḥ
ha
p· so Āyatta bhūmi ta roḥha
neḥha Ukka thve pūjā vraḥ neḥ
nu kule ta mān ta praśasta
seva qnau nā paṅgaṁ thpvaṅ· niveda
na
mratāñ· khloñ· śrīpr̥thivī
ndrapandita
śrī lakṣmīndravarmma
khloñ· śrī parākramavīra
khloñ· vala khloñ· glāṅ· nā
Eka Āy· khsup·
la khloñ· gāp· mālākāra
khloñ· vala purāñ·
muktiśiba galgul· mratāñ· śrī
dharaṇīndravallabha vāp· dān·
vāp roṇa
925
Il y eut un ordre de Sa Majesté Śrī Jayavīravarmmadeva, enjoignant de graver ce poème comme rescrit, et de donner les terres ci-dessus en don gracieux à Vāp Sah, par l'entremise des émissaires de la Cour. Oṁ
Hommage à Śiva propice, dont une portion, consistant en Brahmā et autres dieux, est apparue sur terre, comme si elle s'était détachée en plusieurs fois de ce
Celui qui n'ayant ni commencement, ni milieu, ni fin, a, pour la jouissance de son propre bonheur, pris en guise de corps la lune qui cause la joie, et qui a, pour le bonheur du monde, pris en guise de vêtements les manifestations de Vajrin, de Jina, etc., que ce Corps de la Loi vous procure la béatitude.
Il y eut un roi dont les pieds étaient posés sur la tête des rois, et qui était parvenu à la royauté suprême en
Brillant comme la pleine lune dans le ciel de la race lunaire
L'expansion de son éclat brûlant, dans ses sacrifices qui en étaient remplis, ne laissait dans le ciel aucun espace vide, et ne donnait à l'éclat d'aucun autre l'occasion de se répandre, tels les mille rayons du soleil.
C'est, semble-t-il, parce qu'elle avait constaté que la beauté de ce roi était véritablement toujours pleine et sans aucune tache, que la lune, comme si elle avait honte, s'est cachée jusqu'à maintenant dans le chignon, pourvu de la Gaṅgā et destructeur des taches, du dieu
La Śrī de la Victoire
Ceux qui prétendent énumérer les libéralités qui composent la guirlande innombrable de sa gloire s'efforcent de compter dans l'océan tout entier la masse des joyaux sans nombre, et dans le ciel, la foule des étoiles.
Ce roi suprême, qui possédait la puissance de Mahendra, eut un serviteur nommé Sahadeva, célèbre comme gardien des actes scellés concernant les propriétés, chargé de l'administration des biens meubles, dieu pour les lotus des cœurs.
Grâce à son respect pour les dieux, pour ses propres parents, pour ses maîtres et pour les personnes vénérables, grâce à sa piété sans défaut, à son amabilité et à ses autres vertus, cet homme qui était respectueux envers tout le monde obtint une Fortune encline à faire le bien.
Son grand-père maternel, habile général du roi Śrī Harṣavarman, le premier d'entre les héros, fut l'intelligent Śrī Vīrendravīra, vainqueur des héros ennemis.
Son arrière-grand-père maternel, oncle de ce dernier, se nommait Gavya: il était doué d'une brillante intelligence, n'avait en vue que le bien du monde, menait une vie digne d'éloges; il était riche, généreux, observait la Loi et possédait la sagesse.
De concert avec ses parents Āji et consorts, qui jouissaient de l'estime des honnêtes gens, et qui lui avaient donné leurs biens avec joie, cet homme riche consacra tous ses biens à acheter les terres qu'on lui offrait et qui répondaient à son désir.
Les terres appelées Khaval Pek et Raṅgap, celles qui sont nommées Lāc Rmāṅ et Cārvār, ainsi que celle qui porte le nom de Sre Vrai, ces cinq terres avec les forêts et les buissons,
à l'Ouest la terre de Pik Krave, au Nord-Ouest Sre Vrai, au Nord Chdiṅ Cras, au Nord-Est Uttaragrāma ;
ayant acheté ces terres de façon régulière, avec des titres de propriété sans lacune, il les demanda ensuite au roi Rājendravarman.
Alors, ce roi, protecteur de la terre, donna gracieusement ces terres au nommé Gavya qui les lui demandait.
Sollicité par celui-ci, le roi chargea un émissaire agréé, de planter les bornes et de déclarer : "Ces
Le village ayant pour limite la pierre de Devī est nommé devīgrāma : c'est là que
A la mort de ce dernier, les trois hommes nommés Hī, Pū et Ke, désirant s'emparer de ces terrains par la force, déclarèrent: "Cette terre est à nous".
Le nommé Heṁ chargea le nommé Pū d'enlever lui-même les bornes efficaces placées sur ces terres par ordre du roi.
Le descendant de ce
Cette action de Pū et consorts, fit l'objet d'une enquête approfondie, de la part des ministres, des conseillers à la cour du roi, et fut reconnue comme étant manifestement délictueuse.
"Qu'on coupe les lèvres, et qu'on coupe les mains au nommé Heṁ et au nommé Pū, en punition de leur faute", tel fut l'ordre du roi.
Sahadeva demanda le nommé Ke, fils de son grand-père maternel, au roi qui le lui donna avec sa famille et ses terres.
Alors, les nommés Pañ, Ap, Gadākeśa, Iśānaśiva et la nommée Ayak revendiquèrent à nouveau ces terres.
Bien qu'ils eussent vu et entendu rapporter le malheur arrivé à ceux qui avaient prétendu saisir ces terres, ils eurent la folie de vouloir s'en emparer.
Le nommé Sahadeva dénonça au roi suprême Śrī Jayavīravarman ces rebelles, transgresseurs des ordres des taureaux des rois, fauteurs d'actes téméraires.
Ayant entendu sa déclaration à cet effet, le roi examina l'action
Par ordre du roi, ils eurent les pieds et la tête pressés ; le nommé Ap en souffrit et le nommé Pañ en mourut.
Quant à la femme nommée Ayak, elle eut la tête pressée, et ses parents, effrayés, s'enfuirent précipitamment dans toutes les directions pour se cacher.
"Toutes ces terres, telles qu'elles ont été achetées, puis données par les rois, sont la propriété de Sahadeva", tel fut l'ordre du roi.
Les cinq terrains, Cārvār et les autres,
Ayant fait avec dévotion
Ses charmantes demeures, pourvues de tous les moyens de subsistance, procurant le bonheur et précisément faites en vue d'un ermitage, il les donna au Buddha et à Lokapati qui était sa propre image.
Au Śrī Ghaṇa nommé Śrī Samantaprabheśa, cet homme célèbre par ses connaissances donna chaque jour avec dévotion 5 prastha et demi de riz.
A Śrī Samantaprabheśa dont l'image provenait de son propre pays, il assigna chaque jour 15
A l'excellent Lokeśvara, cet homme qui en ce monde n'avait en vue que le bien du monde, donna chaque jour 15
Puisser:t ceux qui ne violent pas ces miennes fondations demeurer longtemps dans la béatitude céleste! A quoi bon parler des fruits que leurs acrions méritoires vaudront à ceux qui s'appliqueront à les conserver et à les faire prospérer?
Puissent les imbéciles qui violeront mon œuvre méritoire, à leur profit ou à celui d'autrui, renaître et demeurer sans fin, pendant de nombreux kalpa dans l'enfer effroyable!
925
que Vāp Loñ, gardien des saints registres, et Vāp Dān, commis au trésor, ancêtres de Vāp Sah, avaient sollicité de la faveur royale le don des terres de Svasti, Kuṣṭhena, Krajarp Gaṅgā, Pr̥, Bhadre Travāṅ Jvik, Daṁnap Ruṅ, Khlāṅ Cravā Teṁ Dramaseṅ (?) Laṅlaṅ Aṅgañ, Lāc Gaṅgroṅ Lveṅ Vryaṅ et Rlaṁ, sous le règne du roi qui est allé à Parameśvara ;
que sous le règne du roi qui est allé à Paramaśivapada, Vāp Dās, aïeul de Vāp Sah avait acheté la rizière Rlāp à Vāp Yac, inspecteur du trésor au milieu de l'armée, pour 1
que les rizières Stuk Sno, Pak Rvāt, Travāṅ Krasāṅ, Chok Rhvit, avaient été vendues par Vāp Yo Rlaṁ Pañjal à Me Neṁ, aïeule de Vāp Sah, gardien des saints registres, pour 1 éléphant, 1 bol d'argent
que les terres de Poṁ et de Pik Krave avaient été achetées par Vāp Sah à Vāp Vajrapaṇḍita et Vāp Paramārthavairoca, inspecteurs des présents, et à Vāp Jinendrācārya de Jeṅ Vnaṁ, gardien de la chambre à coucher à Svāy Glok, sous le règne de Sa Majesté le roi qui est allé à Paramavīraloka, au prix de : pour la terre en rizière de Poṁ, 3
que les limites du domaine du village de Pr̥ étaient à l'Est Travāṅ Vinau jusqu'à sa rencontre avec Chdiṅ Ruṅ, au Sud Rāṁ Khlā, à l'Ouest Gaṅgā, au Nord jusqu'au bout du tertre ;
que ce village de Devīgrāma et les terres de ce domaine, ainsi que le village de Pr̥ avec les terres de son domaine, et Poṁ, Pik Krave, Pak Rvat, Stuk Sno, Chok Rhvit, Travāṅ Krasāṅ, et les ressources de Vāp Sah, avaient été donnés à Vāp Tapaḥśānti, Vāp Vraḥ Prasāda, Vāp Nāgapāla, Vāp Pavitra, Me Ayak, Me Dān
que sous le règne de Sa Majesté qui est allée au Paramaśivaloka, Me Neṁ, aïeule de Vāp Sah, avait acheté la Tai Kanteṁ, de Vraḥ Phtyāk, à Vāp Varmaśiva, de la circonscription de Śreṣṭhapura; que le prix de Tai Kanteṁ avait été de 1
qu'en 922 śaka, premier jour de la lune croissante d'Āśvayuja, lundi, Mratāñ Śrī Raṇakesari, Khloñ du Trésor de 2e rang, avait informé Sa Majesté Śrī Jayavarmadeva que Vāp Nan, Khloñ du
En neuf cent vingt-cinq śaka, troisième jour de la lune croissante d'Āśvayuja, vendredi,
Ceux qui assistèrent à la présentation de la requête furent : Kaṁsteṅ Śrī Vīrendravarman, Mratāñ Khloñ Śrī Pr̥thivīndrapaṇḍita, Mratāñ Khloñ Śrī Lakṣmīndravarman, Mratāñ Khloñ Śrī Parākramavīra, le Khloñ Vala Khloñ Glāṅ de premier rang à Khsup, le Khloñ Vala Khloñ Gāp jardinier, le Khloñ Vala Purāñ, Vāp Muktiśiva Galgul, Mratāñ Śrī Dharaṇīndravallabha, Vāp Dān, Vāp Roṇa.
Celui qui a écrit le rescrit est l'Ācāryapaṇḍita Vāp Rac
The syllable
Edited by George Cœdès (