Northern doorjamb from Vat Thipdei (K. 253-N), 927 Śaka EpiDoc Encoding Kunthea Chhom intellectual authorship of edition George Cœdès DHARMA Siem Reap DHARMA_INSCIK00253-N

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siddhir astu

jayaty ambhoja-bhavano jayaty ambhoja-locanaḥ jayaty ambhoja-bhūpendra durvvodha-prabhavo bhavaḥ. śrīddhaḥ śrīsūryyavarmāsīd asidhvastāri-maṇdalaḥ Avdhi-dvi-vivarai ramya rājya-bhug bhuvanarddhaye. kamvujendrānvaya-vyoma dyumaṇeḥ śrīndravarmmaṇaḥ mātranvavāyadugdhāvdhi vidhur yo dhūrjaṭi-priyaḥ. nija-vīryāniloddhūto dhāma-dhūma-dhvajo yudhi vipakṣatakṣam adhyakṣam avākṣīd yasya dussahaḥ. santaptān yo niśan namrān narendrāṅs tīvra-tejasā dayayevāṅghrijasyānśu vāriṇā snāpayat sadā. gāḍha-gāmbhiryyam ambhodhin dhī-mayaṁ yaḥ svayandhiyā tīrtthātitīrṣūn viduṣas tārayām āsa pāragān·. hr̥n-meru-mūrddha-saṁrūḍhaṁ yasya ditsāsuradrumam· prāpya prakāma-phaladan nananda vivudha-dvijaḥ. yat-kiīrtimaṇibhiḥ pūrṇan nūnan trailokyakoṣṭhakam· rarakṣa toṣitaś cakrī cakrāṅkatripadāṅkitam·. vabhūva bhūbhr̥tas tasya kr̥tī yaḥ kr̥tisatkr̥taḥ kr̥tīndrapaṇditaḥ kr̥tya kr̥d akr̥tyanikr̥ntakaḥ. praṇavātmākhya-viduṣo hotuḥ śrījayavarmaṇaḥ bhaginī-duhituḥ sūnuḥ sūrir āsīt śikhāśivaḥ. tasyāsīt· śrīndravarmmeśa -vāllabhyāl lavdha-saṁpadaḥ śrīyaśovarmmahotuś ca bhāgineyī-suto 'gradhiḥ. śaṅkarākhyo bhuvi khyātas tīrṇaśāstramahārṇavaḥ rājendravarmma-bhūpendra -purodhā dhimatām varaḥ. tasyānujo jita-guṇo nārāyaṇa Itīritaḥ rājanya-vr̥ṇda-vandyāṅghrer hotā śrījayavarmmaṇaḥ. tad-bhaginyātmajaś cāsīt sūrir agresaraḥ satām· śivācārya Iti khyāto hotā tasyaiva bhūbhujaḥ. bhaginī-nandanas tasya vidyāmbho-nidhi-pāragaḥ dhairya-saundaryavādanya vāgmitvādyālayaś ca yaḥ. vidvān vidyāṁ kṣamī kṣāntin tyāgam arthy adhikaṁ yathā tathānye 'nyaguṇān yasya sparddhayeva sma śaṅsati. paramārtha-parasyāpi yasyārtho gr̥ha-saṁsthitaḥ na tathā prītim akarod yathā dattas sa yācake. tapas-saṁsakta-manasāṁ svāmi-bhaktyā tapasvinām· yas tantra-vidhi-mantrajña Upadeṣṭā nr̥pājñayā. saujanya-śruta-śīlādi guṇabhūmo 'pi yo niśam· bhogair bhogyāsya-dolādyair bhūyo bhūbhug-vibhūmataḥ. purā śikhāśivenedaṁ sthāpitaṁ liṅgam uddhr̥tam· tena dvīpa-dvaya-dvārair bhūyo bhaktyā pratiṣṭhitam·. tasya ca nujo jyāyān guṇodayaiḥ kṣi s saraḥ. śrī taḥ gamat·. sya yat sa – dh rāje tī parigraha.

Vive Celui qui a pour demeure le lotus Brahmā, vive Celui qui a un œil de lotus Viṣṇu, vive Bhava qui a pour origine mystérieuse le roi des lotus.

Enflammé par Śrī Śrī Sūryavarman, dont l'épée avait rompu le cercle des ennemis, obtint pour la prospérité de la terre la royauté charmante en Océan-deux-ouvertures = 924.

Lune de cet océan de lait qu'est la famille maternelle de Śrī Indravarman, lequel était le soleil de ce ciel qu'est la famille des rois des Kambujas, il était cher à Dhūrjaṭi Śiva.

Le feu irrésistible - sa majesté -, attisé par le vent - son héroime -, emporta le serpent Takṣa - l'ennemi - qui le regardait.

Comme par compassion, il baignait continuellement, dans l'eau des rayons émanant de ses pieds, les rois toujours inclinés que brûlait son ardent éclat.

Par sa propre intelligence, il menait jusque sur l'autre bord de l'Océan insondable de l'intelligence, les sages instruits désireux de le traverser.

Ayant obtenu l'arbre céleste qui était né sur le sommet du Meru - son cœur -, et qui donnait tous les fruits désirés, le brahman des dieux se réjouit.

Joyeux, Cakrin Viṣṇu garda le trésor des trois mondes rempli maintenant des joyaux de sa gloire et marqué par les trois pas de ce Cakrāṅka Viṣṇu.

Ce roi eut un serviteur, Kr̥tīndrapaṇḍita, honoré pour ses actes, faisant son devoir et détruisant le mal.

Le sage Śikhāśiva fut le fils de la fille de la sœur du sage Praṇavātman, hotar de Śrī Jayavarman.

De ce Śikhāśiva qui avait été comblé de richesses par la faveur du roi Śrī Indravarman et qui avait été le hotar de Śrī Yaśovarman, le fils de la fille de la sœur, doué d'une grande intelligence,

nommé sur terre Śaṅkara, le meilleur d'entre les sages, ayant traversé le grand Océan des śāstras, fut purohita du roi Rājendravarman.

Son frère puîné, doué d'une invincible vertu, nommé Nārāyaṇa, fut le hotar de Śrī Jayavarman dont les pieds étaient dignes des honneurs qui lui témoignait la foule des rois.

Le fils de sa sœur, le sage Śivācārya, le premier des gens de bien, fut le hotar du même roi.

Le fils de la sœur de ce Śivācārya, qui avait traversé l'Océan des sciences, fut le réceptacle de la fermeté, de la beauté, de la musicalité, de l'éloquence.

Le savant louait sa science, le patient sa patience, le mendiant sa libéralité, et les autres louaient comme à l'envi ses autres vertus.

Comme il avait uniquement en vue le bien suprême, il ne trouvait pas autant de plaisir à voir ses biens accumulés dans sa demeure, qu'à les donner au mendiant.

A cause de sa dévotion envers son maître, cet homme qui, entre tous les ascètes dont l'esprit est uniquement attaché au tapas, connaissait les formules, les rites et les charmes magiques, fut nommé upadeṣṭar par ordre du roi.

Bien qu'il fût continuellement le support de toutes les vertus à commencer par la bonté, la science de la Śruti, la moralité, il était de par la libéralité de son puissant souverain, riche en biens, litières, etc.

En Iles-deux-ouvertures = 927, il a érigé à nouveau ce haut liṅga fondé autrefois par Śikhāśiva.

Son frère cadet, supérieur par ses vertus .

Edited by George Cœdès (223-224, 227-229) with a French translation; some corrections were made in George Cœdès (1034).

223-224, 227-229