Stela from Vat Luang Kau (K. 365), 5th century Śaka EpiDoc Encoding Kunthea Chhom intellectual authorship of edition George Cœdès Claude Jacques DHARMA Siem Reap DHARMA_INSCIK00365

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vyāsaṁ māyā-sahasrañ jagad idam akhilaṁ yais tribhir nnaikakāle gacchaty antaṁ nimagnaṁ bhava-salila-nidhau tārayanti sma ye ca brahmopendreśvarāṇāṁ sanikhila-manujaṁ satva-bhāvañ ca teṣām ādhr̥nnr̥̄ṇāṁ narendraḥ kuśalavidhim imaṁ yaś cakārā hetoḥ .

Ity evāyaṁ śrīśaṅkaranārāyaṇa-pitāmahādisarvvadevaprasādābhiṣiktaḥ pūrvvenārjjita-śubha-kuśala-nimitta-saṁbhāvita-sarvva-karmmātimānuṣa-karmmā yudhiṣṭhira Iva saddharma-sthitau vivudha-nara-patir iva prajāpālane dhanañjaya Iva ripu-gaṇavijaye Indradyumna Iva bhuri-yajña-vidhāne śibir iva dāne mahādāne bhagavan-mahāpuruṣa-brahmaṇya-tānucārīva brāhmaṇya-bhāve kanaka-pāṇḍya Iva nyāya-rakṣaṇe mahodadhir iva gāmbhīryye merur iva sthairyye pūrvamatena bhagavatā śrīliṅgaparvvatenāsmin dūradeśād ānītādhiṣṭhito mahādhirājyaiśvaryye viśiṣṭa-vispaṣṭāṣṭārddhākṣaramaṅgala-nāmadheyo dviṣad-anekānīkāvāpta-vijayo vijaya Iva mahādirājaś śrīmāñ chrīdevānīkaḥ Apārasaṁsāra-sāgarāt taraṇāya sarvva-satvān uddiśya mahāgni-makha-purogamaṁ sāneka-go-sahasra

saṁvarddhanaṁ mahāpāpa-pāvanaṁ mahātīrttham ñ cakāra k pakarānekaka gavāṁ sahasra ne tarppayad āhutaṁ rvva sya nā d eva .

puragapradeśa sarvvair vvasudhenurairat harīśa pratimābhir nnaikayajñaścana sasadasyair dvijair sārddhaṁ Agnihotra tadā Uttamoddharaṇāṁ cakāra praṇidhiṁ nr̥paḥ yan mayopārjjita-puṇyaṁ ya deve tthitaṁ tad evāstu tīrtthani phalam· ye vasanti mahātīrthe tatra ca ye mr̥tā narāḥ snavanaṁ ye ca kurvvanti tatphalaṁ prāpnuvantu te . yat tat-puṇyopama-phalaṁ prabhāsādipurākr̥teḥ nāma tad evātra bhavatu dhr̥tam adya me . ye devā yajña-bhāgārttham āgatā rohitā divi brahmopendreśvarādyās te tan nāma pradiśantu vai . Ityevam ādi-praṇidhī rājñas cintayatas tadā nāmagataṁ kurukṣetra pya-phalais samam· . yat pūrvvābhihitaṁ svarggyaṁ phalaṁ devarṣi-kīrttitaṁ kurukṣetre tad evāstu kurukṣetre navotthite . R̥ṣiṇā kuruṇā pūrvvaṁ kṣetrī-kr̥taṁ satāṁ tasmād iti kurukṣetraṁ khyātaṁ tīrtthaṁ mahāphalam· . pāṁsavo 'pi kurukṣetre vāyunā samudīritāḥ mahāduṣkr̥ta-karmmāṇaṁ nayanti paramāṅ gatiṁ . kurukṣetraṅ gamiṣyāmi kurukṣetre vasāmy aham· ye vasanti kurukṣetre te vasanti triviṣṭape . pr̥thivyāṁ naimiśaṁ puṇyam antarīkṣe tu puṣkaram· trayāṇāṁ Api lokānāṁ kurukṣetraṁ viśiṣyate . tan-nāmakīrttanenāpi kena hy ā saptamaṁ kulam· kiṁ punar yye tu sevante manujā dharmma-buddhayaḥ . Aśvamedha-sahasrasya vājapeyaśatasya ca gavāṁ śata-sahasrasya saṁmyag dattasya yat phala . tat phalaṁ tu kurukṣetre kurvvanti snavanādi ye tatrāpy ahetu duṣprāpaṁ labhante te dhruvaṁ phala . Ityevam-ādi-kuśalaṁ pūrvvam uktaṁ surarṣibhiḥ tad evātra kurukṣetre labhantu bahavo janāḥ . yāni tīrttha-sahasrāṇāṁ kurukṣetre phalāni ca Atra niśśesatas tāni santu sannihitāni ca . Arddha-yojanam āyāmam asya tīrtthasya kīrttitam· yaṁ yaṁ pradeśam āgamya sa mahā-pāpa-pāvanaḥ . ye śarīra-parityāgaṁ kurvvanti snavanañ ca ye ye tr̥ṣṇayā ca sevante pivanti ca samāhitāḥ . yeṣām agni-makhādīnāṁ dānānāṁ naikasampadām· phalāni yāny aśeṣāṇi prāpyantāṁ tāni te janāḥ . pāpiṣṭhākhila-puruṣā mucyantāṁ bahu-pāpataḥ kiṁ punar dharma-niratā mahātīrttha-niṣevanāt· . kuśala-capala-dhārādhauta-sarvvāṅga-deśas sva-bhuja-bala-yaśas srag-dāmacārūttamāṅgaḥ duradhigata-mahā-śrī-gandhakas tīrttham agryaṁ janayati bhuvi devānīka Ity āptanāmā .
pāṁsavo 'pi tatraivāpi vāyunā vāsunā trayāṇāṁ nr̥pāṇām

Le roi a célébré cette cérémonie pour de ces Brahmā Upendra Viṣṇu, et Īśvara Śiva qui, tous trois séparément, mènent tout cet univers à l'extension, aux mille formes de l'illusion, et à la destruction, et qui font passer sur l'autre rive la condition d'existence, y compris toute l'humanité, immergée dans l'océan de la naissance.

C'est ainsi que ce roi, ondoyé par la grâce des dieux Pitāmahā Brahmā, Nārāyaṇa Viṣṇu, Śaṅkara Śiva et des autres, — dont les actes surhumains et tous les autres actes sont considérés comme résultant des brillants mérites acquis par lui dans le passé, — semblable à Yudhiṣṭthira par sa persévérance dans la Loi, — semblable au roi des dieux par la protection de ses sujets, — semblable à Dhanañjaya Arjuna par ses victoires sur les troupes ennemies, — semblable à Indradyumma par la célébration de nombreux sacrifices, — semblable à Śibi par sa générosité et les seize grands dons, — semblable à un dévot zélateur du bienheureux Mahāpuruṣa par sa condition brahmanique, — semblable à Kanakapāṇḍya par sa protection de la bonne conduite, — semblable au grand Océan par sa profondeur, — semblable au Meru par sa stabilité, — amené d'un pays lointain et installé dans cette puissance royale suprême par le bienheureux Śrï Liṅgaßparvata honoré depuis l'antiquité, — portant un nom auspicieux de quatre syllabes intelligible et caractéristique, — ayant, tel Vijaya Arjuna, obtenu la victoire sur les innombrables armées ennemies, — ce grand roi suprême des rois, le fortuné Śrï Devānīka, en vue de faire passer tous les êtres hors de l'océan sans rivage de la transmigration, ayant célébré des cérémonies à commencer par un grand sacrifice au Feu, et offert d'innombrables dons de milliers de vaches .

il a fait ce Mahātīrtha qui fait prospérer et purifie des grands péchés .

le pays précédé de avec toutes les richesses, vaches, biens avec les images de Viṣṇu et Śiva plus d'un sacrifice .

avec les brâhmanes, y compris le sadasya, le roi célébra un agnihotra élévation suprême il fit cette prière :

Le mérite acquis par moi qu'il soit ici le fruit de la fréquentation du tīrtha.

Puissent les gens qui demeurent au Mahātīrtha, ceux qui y sont morts, ceux qui y font des ablutions, en recueillir le fruit.

Puisse le fruit, équivalent au mérite des actes précédemment accomplis à Prabhāsatīrtha et autres lieux m'échoir ici-même en partage aujourd'hui.

Puissent les dieux Brahmā, Upendra Viṣṇu, Īśvara Śiva et les autres, venus ici par désir d'une part du sacrifice, une fois remontés au ciel, proclamer ce nom.

Telle est la prière du roi réfléchi ; nommé Kurukṣetra, équivalent par son fruit.

Puisse le fruit céleste, proclamé autrefois dans le Kurukṣetra et célébré par les Devarṣi, se trouver ici dans le nouveau Kurukṣetra.

Autrefois le r̥ṣi Kuru a fait un champ des gens de bien : c'est pourquoi ce tīrtha, qui procure de grands fruits, est appelé Kurukṣetra.

Puissent ceux qui ont été appelés par Vāsu ici-même, dans ce Kurukṣetra, conduire à la condition suprême celui qui a commis un grand péché.

Puissé-je aller au Kurukṣetra ; je demeure dans le Kurukṣetra ; ceux qui demeurent dans le Kurukṣetra, ceux-là demeurent au ciel.

Sur terre, le Naimiṣa est mérite, au ciel c'est Puṣkara ; pour les hommes, y compris même les rois, c'est le Kurukṣetra qui est le meilleur,

par la seule proclamation de son nom, et cela jusqu'à la septième génération : à quoi bon parler des gens qui le fréquentent avec l'intelligence de la Loi?

Le fruit, obtenu au complet, de mille aśvamedha, de cent vājapeya, et du don de cent mille vaches,

ce fruit difficile à obtenir sans raison est obtenu avec certitude par ceux qui pratiquent au Kurukṣetra ablutions et autres rites.

Puisse ce mérite, énoncé ainsi par les Surarṣi de l'antiquité être obtenu ici-même dans ce Kurukṣetra par de nombreuses gens.

Puissent les fruits obtenus dans les mille tīrtha du Kurukṣetra être présents ici au grand complet.

La largeur de ce tīrtha est réputée être d'un demi-yojana, de quelque côté qu'on y accède, il procure la purification des grands péchés.

Ceux qui font abandon de leur corps, ceux qui font des ablutions, ceux qui fréquentent , ceux qui boivent, tous ensemble,

puissent ces gens obtenir au complet tous les fruits des dons extrêmement copieux d'un sacrifice au Feu et des autres.

Par la fréquentation du Mahātīrtha, puissent les pires pécheurs être délivrés de leurs nombreux péchés : à quoi bon parler des gens dévoués à la Loi?

Celui dont tout le corps est arrosé par le flot de ses mérites, qui est réputé pour la force de ses bras, dont la belle tête porte une couronne, qui a le parfum, difficile à acquérir, de la grande Śrī , ce roi qui a reçu le nom de Devānīka, crée sur terre le meilleur des tīrtha.

First edited by George Cœdès (210-220) with a French translation; re-edited partly by Claude Jacques (248-256).

210-220 248-256