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yavīravarmmadeva ta svey· vraḥ rājya nu śaka catvāri do nava
mratāñ· khloñ· śrī kavīndrapaṇdita sruk· vnaṁ vvaṅ· kri
jā vraḥ dāna pi jvan ta vraḥ kamrateṅ· Añ· nārāyaṇa man· mratāñ· khloñ· sthāpanā ta sruk· vrai karaṅ· ta ti qji mra
tāñ· khloñ· toy
tāñ· khloñ· tan·tyaṅ· ruva bhūmi pi khmi mratāñ· khloñ· paṅgaṁ thpvaṅ· nivedana man· mān·
pi Āyatta tatāk· jnvāl· gus· toy· pūrvva sruk· vrai karaṅ
khloñ· svaṁ leṅ· jā vraḥ dāna pi jvan ta vraḥ Āy· vrai karaṅ· ta puṇya nai vraḥ karuṇā ta mratāñ· khloñ· Oy· pra
rājasaṁkalpa svat· vraḥ dharmmaśāstra
varmma khloñ· glāṅ· do mratāñ· khloñ· śrī kṣitīndravarmma khloñ
vraḥ pandval· steṅ· Añ· danle jrai pre dau Oy· bhūmi noḥ ta mratāñ· khloñ· jā vraḥ dā
Añ· danle jrai nu guṇadoṣadarśśi phoṅ· syaṅ ta cuñ· kathā ta kamrateṅ· Añ· vraḥ guru man· Oy· vraḥ karuṇāprasā
da bhūmi ta mratāñ
nu guṇadoṣadarśśi phoṅṅa syaṅ ta cuñ· kathā roḥha vraḥ śāsana ta kamrateṅ· Añ· vraḥ guru kamrateṅ· Añ· vraḥ guru pandva
l· vraḥ śāsana ta loñ· śrī dhara bhāgavata paṁre vraḥ kralā sroṅ· ta khloñ· saṁtāp· nu vāp· yok siṅ· vyavahārādhi
kāri nu vāp· rāc· daśadhita ta raṅvāṅ· Eka pre dau nu steṅ· Añ· danle jrai pre thve gho vraḥ śāsana steṅ· Añ· danle jrai
nu vraḥ sabhā nu raṅvāṅ
samīpa nu sruk· vrai karaṅ· juṁ pvān· toy
noḥ pi Oy· ta mratāñ· khloñ· śrī kavīndrapaṇdita ta gī daśamī roc· jyeṣṭha noḥ sauravāra revatīnakṣatra steṅ·
danle jrai nu vraḥ sabhā saṅ gol· ta bhūmi noḥ Oy· jā vraḥ dāna ta mratāñ· khloñ· roha vraḥ śāsana mra
tāñ
vala thvāñ· treḥ velā
kaṁluṅ· laṁvāṅ·
thkvāl· cās
tyaya sruk· samarvvac· vāp· pa daśagrāma sruk· dānyakatika vāp· śivavrāhmaṇa vāp· pra vāp· dān· vāp· Em· vā
p· vidyāmaya khloñ· jnvāl· qnin· vāp· pit· me qyak· me ṅaṁ me des· me sān· me dvat· neḥ syaṅ· sruk· Amarāla
ya man· steṅ· Añ· danle jrai viṅ· Aṁvi saṅ gol· ta bhūmi pi Oy· ta mratāñ· khloñ·
nā mel· vraḥ vnaṁma ta ti pre thve nirmmāṇa
nivedana roḥha phala phley· Oy· dāna bhūmi steṅ· Añ· danle jrai paṅgaṁ thpvaṅ· nivedana man· mān· bhūmi ta ti khloñ
l· Anin· lak· phtā ta qnak· ta cval· kaṁluṅ· caṅ
nā mān· bhūmi ta nirmūla pre Oy· snoṅ
ṣadarśśi phoṅṅa cuñ· kathā roḥha vraḥ śāsana ta kamrateṅ· Añ· vraḥ guru
śāsana ta loñ· vrahma bhāgavata paṁre ta khloñ· saṁtāp· nu mratāñ· śrī śrutibhaktitarjita khloñ· saṁtāp· nu ra
ṅvāṅ· Eka
hau grāmavr̥ddha pvān toy srukka pandval· vraḥ śāsana Oy· śapatha taṅ·tyaṅ· daha mān· bhūmi varṇṇāśrama ta ni
rmūla
Apavāda kaṁluṅ
dhāna phoṅ·
l· kaṁl
vraḥ paṁ
Oy· snoṅ
noḥ mān
c ti cār· ta śilā
praśasta ta
ta qnak·
y·
bhūmi
kvan· mra
ṅ· paṁmre vraḥ kralā sroṅ· jā rājapurohita Ukka ru mratāṅ· khloñ· ta vapā mratāñ· paṅgaṁ thpvaṅ·
nivedana kule mratāñ· śrī kavindravijaya mvāy· mūla nu kule mratāñ· mratāñ· khloñ· nā bhāgavata paṁmre daha ku
le mratāñ· khloñ· mūla ta kule mratāñ· śrī kavīndravijaya Āc· daha kule mratāñ· śrī kavīndravija
ya mūla ta kule mratāñ· khloñ· Āc· riy
phley
khñuṁ bhūmyākara phley
cāryya homa pi cāṁ ta saṁ mūla nu mratāñ· khloñ· phle nā bhāgavata paṁre neḥ kalpanā ta roḥha neḥha
nau ru kula mratāñ· khloñ· kula qnak· neḥ ta vyar
c ti pan·hyāt· daha mān ta pan·hyāt· kalpanā neḥ cañ·
bhūmi vraḥ dāna ti mratāñ· khloñ· jvan ta vraḥ kamrateṅ· Añ· nārāyaṇa bhūmi ti dakṣiṇa nu sre vraḥ dāna pi
ti mratāñ· khloñ· jvan· ta vraḥ kamrateṅ· Añ· śivaliṅga
khñuṁ vraḥ kamrateṅ
Succès ! Bonheur ! Оṁ ! Hommage à Nārāyaṇa !
Qu'on s'incline devant Vāsudeva, qui a maîtrisé la matière primitive pour une création parfaite de l'univers et dont le Puruṣa est une partie!
Lui dont la qualité de Cause suprême est proclamée par le Créateur même de tous les êtres vivants, par Brahmâ, qui prend naissance dans le lotus de son nombril.
Arrière tout autre panégyrique que celui-ci : le Meru, origine et séjour de Brahmā et des autres dieux, sort du lotus de son nombril !
En jaillissant de son pied vénéré des êtres, la Rivière céleste, purificatrice des trois mondes, proclame que sa grandeur est supérieure à toute autre.
Franchissant les mondes, sous l'aspect d'un nain, en trois pas héroïques il laisse deviner aux sages la transcendance de sa nature.
Même combattus de mille façons, ceux dont les actes se règlent sur lui proclament leur loyauté par le seul nom, plein de sens, de Viṣṇu.
Pénétrant toute la matière, il est le plus petit des atomes ; absorbant en lui l'univers, il est le plus grand des grands éléments.
Son entière impartialité à l'égard des êtres, pareille à la puissance d'Agni et des autres
Son nom seul de Purusottama, éliminant tous les autres êtres, proclame partout hautement sa suprématie innée.
Quand il gravit un par un les trois mondes, le soleil devint successivement l'ornement de son front, le bijou de sa poitrine et le tabouret de ses pieds d'or.
Rendez hommage au resplendissant Viṣṇu, dont la colère et la sérénité ont donné naissance à Rudra et à Aja
Inclinez-vous devant le dieu armé de dards
Hommage au dieu
Il у eut un roi, Śrī Jayavarman, qui posséda la terre jusqu'à l'océan, en 724, et établit sa résidence sur le mont Mahendra.
Il fut le flambeau de la race de Somā
Il y eut un nommé Jayendradāsa, originaire d'Aninditapura, qui porta, comme serviteur du roi, le nom de Jayendravallabha.
Il était Iils d'un brahmane nommé Govinda, versé dans les Vedas et les Vedāṅgas, dévot à Govinda
Dans son pays natal appelé Taṁvvaṅ et Valikārpūra, il garda les dieux de sa famille et en érigea de nouveaux.
Le frère cadet de Jayendravallabha, Vāsudeva, fut serviteur du roi Jayavarman, fils du
Il reçut de Śrī Jayavarman le nom favorable de Nr̥pendravallabha. Puis il fut serviteur du roi Śrī Indravarman.
Des deux précédents le frère puîné Pradyumna fut serviteur du roi Śrī Indravarman et reçut, à cause de sa fidélité à son maître, le titre de Śrī Naravīra.
Dans le temple de Śrī Indreśvara il érigea un liṅga de Śambhu en 802 et lui donna Siddhipura avec des esclaves.
Le fils de leur sœur, nommé Saṁkarṣaṇa, fut en faveur auprès de Śrī Yaśovarman, fils de Śrī Indravarman.
Serviteur de Śrī Yaśovarman, il fut compagnon de ses deux fils : Śrī Harṣavarman et Śrī Īśānavarman.
Le fils de la sœur de Saṁkarṣaṇa, nommé Ravinātha, fut le serviteur excellent de Śrī Jayavarman.
Comblé d'honneurs par lui, il fut le serviteur de ses deux fils Śrī Harsavarman et Śrī Rājendravarman.
Son petit-fils, noble sectateur de Kr̥ṣṇa
Ayant appris les traités de grammaire, de politique et de religion, les poèmes, le Bhārata dans toute son étendue et le Rāmāyaṇa, il les enseignait à ses élèves.
Bien qu'il fût élevé par sa naissance, ses actes, sa science, ses richesses, il paraissait humble par sa bonne éducation et sa modestie.
Aveugle-né pour les défauts d'autrui, eunuque pour le foyer des autres, il pratiquait dans l'âge Kali les mœurs de l'âge Kr̥ta, sachant ce qui convient au temps.
Bien qu'il fut un océan par la bienveillance, son cœur loyal n'était pas enflé par la bouche d'où coule l'ambroisie, pas plus qu'un rocher n'est humecté par la neige de la clarté lunaire.
Le fils aîné, pareil au soleil, de Śrī Rājendravarman fut Śrī Jayavarman, qui monta sur le trône en 890.
Parfaitement correct
Quand elle l'eut obtenu comme unique époux, lui qui était savant en Dharma, fort, courageux, reconnaissant, agréable en ses paroles, la Terre se moqua de la fille de Drupada.
Les flèches lancées, dans le combat, par les ennemis arrogants sur ce roi aux larges épaules lui causaient autant d'effroi que les abeilles avides du parfum de la chevelure d'une femme nonchalante.
Sa Gloire, comme si elle avait les yeux blessés par la fumée des feux de ses sacrifices, s'enfuit aux quatre points de l'espace et pénétra même dans les villes de ses ennemis.
Ce fut Pañcagavya qui célébra le sacre du roi Jayavarman, et demeura son précepteur toujours honoré.
Dévot à Viṣṇu, il érigea dans cette ville-ci, suivant le rite, cette statue de Viṣṇu, en 917.
Il donna par piété à l'Ennemi des Dānavas, pour son service extérieur, un village avec des champs, des serviteurs, du bétail, de l'argent.
Le consécrateur en fut l'illustre fils de Pañcagavya, ascète profondément versé dans la doctrine śivaïte, qui l'érigea avec habileté, suivant le rite.
Par affection pour son père, il érigea dans le pays paternel ce
Ayant son tabouret d'or terni par le pollen des guirlandes de fleurs
« L'Amour a été consumé ; la lune a une tache : où trouver la beauté pour ma création ? » Dans cette pensée, par désir de donner un degré supérieur à sa création, le Créateur le fit riche de beauté.
Purifiante, émanée du Grand
A la vue des glaives brandis orgueilleusement par les ennemis, ou des yeux tournés vers lui par les femmes,
Même au milieu de ses parents, après le départ de l'armée ennemier en possession de toutes ses aises, entourée de ses amis, la femme
Jetant le trouble dans les plus fières armées, ayant maintes fois vaincu dans la guerre les plus grands
« Même quand on me vante, celui-ci baisse humblement la tête: j'ai été jadis séduite et trompée : à quoi bon vivre ? » Ainsi, comme par colère, sa Gloire, bien que chérie de lui, est allée aux dix points de l'horizon.
Pañcagavya fut le principal maître de ce roi, conseiller très honoré, ayant toujours accès aux appartements privés.
Portant le nom fortuné de Kavīndrapaṇḍita, d'une intelligence supérieure,, il fut honoré d'un palanquin et autres insignes par ce roi du Cambodge.
Autrefois une terre de ce lieu-ci, préalablement bornée, fut donnée parle roi à ce conseiller d'élite, pour sa résidence.
Cette terre donnée par le roi et marquée
De bonne naissance, savant, noble, joie de sa famille, réceptacle des, qualités du sage était son fils appelé Nārāyaṇa.
Par affection pour ce fils chéri, son père lui conféra un village avec des champs et des serviteurs et la garde de l'idole divine.
Il confirma cet acte par divers écrits consignés sur feuilles de palmier et sur une pierre de la Śālā des Brahmanes, par des témoins et par les ordres du roi.
Ce Nārāyaṇa, cher à Viṣṇu, éloquent, honoré du roi, qui a obtenu le titre glorieux de Kavīndravijaya,
c'est par lui que le temple du dieu doit être gardé, avec ses esclaves, ses champs et son bétail, ainsi que toute sa famille paternelle: voilà ce qui lui fut prescrit par son père.
Si quelqu'un transgresse tout ce qui a établi par lui, puisse-t-il servir de cible, constamment et jusqu'à la fin du
En 928 Śaka
Sa Majesté, s'adressant au
Les
Le roi commanda au
Le
Le
Le 10e jour de la lune décroissante du mois de Jyeṣṭha, samedi, sous l'astérisme Revatī, le steṅ añ Danle Jrai et le Tribunal posèrent les bornes sur cette terre concédée en don, selon l'ordonnance royale, au mratāñ khloñ et offerte par lui au vraḥ kamrateṅ añ Nārāyaṇa de Vrai Karaṅ.
Anciens des villages, qui furent témoins de l'implantation des bornes :
Alors le steṅ añ Danle Jrai revint de poser les bornes sur la terre destinée à être donnée au
Le
Lе
Le Tribunal se rendit au village de Vrai Karaṅ et envoya l'huissier convoquer les anciens des villages, quatre par village, pour leur notifier l'ordonnance et leur faire prêter serment
Alors le roi, étant près du Bassin de pierre, versa l'eau de la donation au
Le
Offrande du
Le fils du
The texts on the faces C and D were neither translated by Louis Finot nor by Saveros Pou.
First edited by Louis Finot (