Bronze vase in a private collection seen at Fukuoka, Japan (K. 1328), 10th-11th century Śaka EpiDoc Encoding Kunthea Chhom intellectual authorship of edition Arlo Griffiths DHARMA Siem Reap DHARMA_INSCIK01328

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ruva qnak ta yok· Aṁras· vraḥ pi Oy ta qnak· rpeḥ ta Oya nu ta dāra syaṅ ta jāṁ ta naraka

Aṁra Le ra est mal exécuté, mais c’est bien un ra qu’il faut lire, car Aṁras est le seul mot qui fait sens dans ce contexte. Le ra plus loin dans reḥ semble à nouveau exécuté de façon inattendue, cette fois-ci clairement de manière archaïque avec double haste, bien qu’une lecture peḥ soit ici également concevable. jāṁ ta Cette expression semble équivalente à jā ta, qu’on trouve dans des contextes semblables K. 292, phrase antépénultième du serment ; K. 356 N, l. 24-26 ; K. 741, l. 13-15 ≈ K. 742, l. 8-11. Bien que les dictionnaires du vieux-khmer n’aient pas enregistré de variantes avec une consonne nasale à la fin du mot , l’existence d’une pareille variante nous a été signalé par Dominique Soutif dans K. 1186 inédite, lecture fondée sur l’estampage EFEO n. 1685, B l. 18 : nau qnak ta lapa dharmma ta roḥha neḥha jāmt· dvātriśa naraka tarāp cāndrāditya mān leya « Quant aux gens qui feraient disparaître cette fondation pieuse, ils méritent les trente-deux enfers aussi longtemps que dureront le soleil et la lune ». La graphie jāmt· doit sans doute se comprendre jām ta voir les observations de Griffiths et Soutif 2008-09, p. 41 n. 37. Il semble donc presque certain qu’un mot jāṁ/jām ait existé à côté de , mais doté du même sens.

Quant aux gens qui s’emparent des moyens de subsistance du dieu pour les donner à autrui, qui ramassent reḥ / cueillissent peḥ, qui donnent et qui reçoivent — tous ceux-là méritent l’enfer !

Edited by Arlo Griffiths and Brice Vincent (127) with a French translation.

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