Hommage soit rendu au Seigneur suprême parameśvarāya, qui a comme corps la puissance qui s’appelle « connaissance », selon le désir duquel se produisent, au moment approprié kāle, toutes les fonctions cosmiques, à savoir la création, le maintien et la destruction de tout l’univers, c’est-à-dire de Brahmā nalinajādi° jusqu’aux brins d’herbe °tṛṇāvasāna°.
Il est vainqueur, ce Dhūrjaṭi, qui a pour corps le ciel, le vent, le soleil, l’eau, la terre, l’ātman, le feu et la lune , qui est resplendissant, qui a la lune pour diadème ; sa souveraineté īśatā — déjà pleinement alam épanouie dans ses activités cosmiques telles que la création du monde, qu’il accomplit à travers ses puissances yogiques, à savoir la capacité de devenir de dimension atomique, etc. aṇimādyaiḥ — est davantage bhūyaḥ rendue visible sphuṭā par les diadèmes de Brahmā et de Hari placés sur ses deux pieds aṅghryoḥ.
Que Bhavānī donne une magnifique prospérité aux créatures, elle que l’ennemi de Madana a conduit de manière habile nītyā à un état dans lequel elle était visiblement pratyakṣam la moitié de son corps, comme s’il avait l’intention °dhiyā de racheter la faute d’avoir brûlé l’Amour °daśārdhabāṇa° avec le feu de son œil frontal.
Que le Śaṅkara « le bienfaisant » d’ici, Śrī Bhadreśvara « le seigneur du bien », vous protège longtemps de la souffrance sans limites, lui qui accomplit tout ce qui est bien bhadra pour le monde, lui dont la poussière /le pollen du lotus des pieds, triomphant des souillures, éveille largement adabhram les énergies de ceux qui ont de la dévotion pour lui.
Il fut un roi suprême des maîtres du monde, né dans la lignée des rois des maîtres de la terre, à la grande énergie, à l’esprit sans défaut, qui régna en 7 montagnes — 9 - 9 ouvertures, qui, grand roi de la terre, s’appelait Śrī Indravarman.
Étant donné l’éclat de l’immense beauté bhūrivapurrvilāse de ce roi dépourvu d’orgueil vigatasmayasya malgré toutes ses éclatantes qualités ullasadguṇagaṇaiḥ, le Créateur a sûrement nūnam créé Kāma sans corps vināṅgam et la lune souillée par la marque d’ une antilope malino mṛgeṇa en pensant iti « Que personne ne lui soit égal » !
C’était comme si Lakṣmī, délaissant à cause de la chaleur tāpāt le bosquet de lotus, sa demeure personnelle, surchauffée par les rayons terribles du soleil, avait pris refuge dans l’orbe lunaire aux rayons frais qu’était la bouche de ce roi, abandonnant son aversion °virodhamuktā provenant de la passion sans fin de Sarasvatī bhāratyajasrarati° pour cette bouche.
Ayant obtenu une splendeur éclatante , il a fait éclore le lotus de ses pieds dans l’étang formé par les eaux qu’étaient les rayons de la masse de saphirs des diadèmes de la foule des meilleurs des rois.
Ce roi, qui respectait les auteurs des traités sur la grammaire, bien qu’il fut un expert dans l’enseignement concernant la formation correcte des mots , a rendu transitive la racine verbale bhū être, sans préverbe la précédant ādau, pour arriver au sens d’ « exister »…
Mais puisque cette interprétation, qui saute aux yeux, ne fait pas sens, il faut ensuite relire la deuxième moitié de la stance et l’interpréter plutôt comme suit : …il a fait travailler la terre pour obtenir de la vraie richesse qui s’est produite pour la première fois ādau sans troubles vinopasargeṇa.
Il brillait son royaume, comme le visage du jour, qui fait éclore les lotus sphuratpadmam, qui repousse la nuit udastadoṣam, qui est enrichi par le cercle de rayons d’un soleil favorable prasannabhāsvatkaramaṇḍalāḍhyam, dans lequel la rougeur des cieux °suramārgarāgam est de splendeur incomparable ananyatejaḥ°.
Il brillait son royaume, dans lequel Lakṣmī scintillait sphuratpadmam, dont toute faute était chassée udastadoṣam, qui était serein prasanna°, radieux °bhāsvat°, et enrichi par une masse d’impôts °karamaṇḍalāḍhyam, dans lequel la passion de ses sujets pour l’obtention du ciel était d’une ardeur incomparable.
Dans ses expéditions, l’agitation de la poussière, accrue certes par ses troupes, masquait le soleil ; que dire mā kīrtyatām des effets de la chaleur pratāpaḥ intense accrue par son bras sur la foule des autres êtres violents à savoir ses ennemis.
Admettons que, dans un grand combat, cet expert en armes ait causé à multiples reprises la dissociation en les cinq éléments du corps des ennemis lâchant leurs armes ; mais le fait qu’avec son épée, il ait causé la mort de cinq ennemis pourfendus simultanément, comment diable katham iva cela, que nul autre ne saurait accomplir, est-il possible ?
Avec son char, ses chevaux et son cocher, installé sur une haute montagne, le soleil est vainqueur vijetā de ses ennemies les ténèbres grâce à ses mille rayons karaiḥ ; mais lui, il est vainqueur dans son combat même avec un seul bras ekena kareṇa, marchant à pied et ne cherchant pas refuge dans des lieux difficiles à atteindre durgāṇi.
Sur l’océan de la bataille dont les flots de sang des ennemis croissaient avec une pluie de flèches et engloutissaient les grands rois /les grandes montagnes, il s’est assis avec Lakṣmī, tel un deuxième créateur, sur le lotus d’une victoire riche ṛddham, stable acalitaṃ et durablement enracinée /qui a crû sur le nombril de Viṣṇu.
Bien que le point extrême des horizons, refuge des ennemis, soit sans bonnes qualités, bien qu’elle se recroqueville de crainte d’être brûlée par l’expansion du feu de son ardeur, ce roi l’a baignée dans sa gloire, aussi brillante que l’océan de lait : un grand homme en effet n’abandonne jamais une conduite qui est pour le bien des autres.
Ayant éliminé tout obstacle grâce aux pouvoirs royaux de conseil, force, etc. en vue de l’accomplissement des sacrifices, il nourrissait la terre gām, qui réjouissait nandinīm et fournissait tous les désirs kāmadughām, parvenant en quelque sorte à ressembler à Vasiṣṭha vasiṣṭhalīlām iva labdhavān /qui nourrit la vache Nandinī, dont on trait les désirs en vue de l’accomplissement de ses sacrifices.
Sa Renommée, bien qu’elle fût sa bien-aimée, s’est enfuie bien vite drāk, comme la troupe de ses ennemis, sans dormir, on ne sait par quel chemin kenāpi, vers les montagnes, les mers, et encore vers les suites de défilés, les forêts, les forteresses, les extrémités du ciel /les pays étrangers.
Son fils, dont la fortune venait de ses qualités égales à celles de son père, fut le roi suprême des rois Śrī Yaśovarman, qui porta le royaume en lune — lune — huit, pareil au roi des dieux par sa vaillance au combat.
Grande fête pour les yeux des gens était la lune de son visage, extrêmement pure, libérée à jamais de la tache de la gazelle, comme si sa nature de lion parmi les rois avait effrayé cette dernière.
Bien qu’il suivît respectueusement la conduite de celui qui avait détruit le corps de Kāma, ne pensant à nul autre, il a créé cakāra parfaitement alam Kāma — par quel prodige kenāpi ! — complet abhipūrṇam en tout paritaḥ, avec des membres aṅgeṣu intacts nirbhaṅgam.
« Notre maître habile kṛtī réside perpétuellement avec plaisir dans le lotus du cœur de ce roi », comme si elles se disaient cela iti, les sciences, poursuivant anuyāntyaḥ Hara, entrèrent toutes par sa bouche en son cœur, captivées par son charme.
Rouge comme l’aurore était la rangée des ongles -aṅghrija° de ses deux pieds, sur laquelle se portait le faisceau de rayons des joyaux des diadèmes des rois inclinés — joyaux cliquetant doucement en rivalité mutuelle.
Sa vaillance pratāpaḥ, pleine de pitié /pleine de chaleur, bien qu’elle brillât dans les cœurs des épouses de ses ennemis vaincus, ayant adopté la forme d’un feu de chagrin, ne les réduisit pas en cendres, comme si elle pensait à l’inviolabilité des femmes.
Un feu très ardent se calme généralement avec des eaux ; le feu de la colère de ce roi dans le combat, suscitant à coup sûr dhruvam l’étonnement, a produit au contraire tu une rivière avec le sang des ennemis enragés.
Comme s’il craignait qu’elle ne s’assèche après avoir été soulevée il y a longtemps par le grand sanglier, ce roi a placé la terre, qui souffrait de la chaleur de l’âge Kali, dans l’océan d’ambroisie de sa gloire.
Le fils de ce roi, qui soutint le royaume en 8 mūrti — 3 Rāma — 2 jumeaux , fut le roi suprême des rois Śrī Harṣavarman, né d’une reine issue d’une lignée d’excellents rois des rois.
Comme s’il avait compris qu’il ne serait pas de bonne politique anayam de recréer Kāma, dont le corps serait brûlé par le feu de l’œil de celui aux trois yeux, le créateur en a produit à nouveau bhūyaḥ un second, Madana par sa beauté, mais invincible de par sa force vīryeṇa.
Il est clair par ceci etāvatā que Sarasvatī est d’une acuité qui ne se produit nulle part ailleurs ananyajapāṭavā et distinguée par un sens politique, à savoir par le fait que yat elle résidait sthitā en tant que souveraine ādhipatyena dans la bouche /le visage de ce roi, visage qui était voilé par la Beauté śriyā, Sarasvatī lui étant chère même avant pūrvam api celle-là à savoir Śrī.
Avec sa paire de pieds rougie par la couleur des rubis sertis sur les diadèmes des rois de la terre inclinés, encerclé par l’auréole de flammes du feu ardent d’un soleil -arkamaṇi- qu’était la chaleur de sa vaillance brillante, il brillait comme le roi des montagnes Meru, qui est encerclé par l’auréole de flammes du feu ardent du disque du soleil, qui chauffe °tapana- par son ardeur brillante.
Enrichie par la lumière rouge que répandait -avakīrṇa- les guirlandes et les diadèmes de nombreux rois venus pour le servir, le feu de sa vaillance yatpratāpaḥ submergeait les directions, comme un océan qui aurait coulé de la montagne d’or se liquéfiant.
Ami constant de son glaive acéré, son bras dans la bataille propageait sa gloire. En effet, c’est bien cela le jeu du lotus dans l’étang : ce n’est qu’en contact avec les rayons du soleil que sa beauté se propage.
Alors que toutes les parties de la terre avaient été très rafraîchies à cause du déluge des torrents de pluie de l’ambroisie de sa gloire qu’il faisait répandre, les feux intenses de la chaleur, comme s’ils étaient devenus sans refuge, se sont installés dans les poitrines de ses ennemis.
« C’est pour moi que celui-ci a traversé l’océan de la bataille, mais l’ayant traversé, il s’est assis à côté de /il sert la Śrī kamalām qu’il a enlevée aux ennemis : est-ce là fidélité véritable ? » — c’est comme si c’était parce qu’elle pensait ainsi en colère que sa Gloire a de loin aram dépassé l’autre rive de l’océan.
Le frère cadet de ce roi, maître suprême des rois, né de la même mère, ayant intégré toute la nature de son frère, a été consacré sous le nom iti Śrī Īśānavarman en 7 — 4 océans — 8 maṅgala.
Un lotus constamment épanoui ainsi qu’un disque de lune dépourvu de toute tache fourniraient sādhayataḥ sûrement des exemples de similitude sādharmyadṛṣṭāntam pour parler de (udīrya) son visage : que la victoire lui soit entière !
Constamment nityam épanoui vikāsabhṛt alors que le lotus ne s’épanouit que le jour, de manière à ce que sa politique de trésorerie °kośa° et de punition °daṇḍam soit douce akarkaśa° alors que le lotus a un bouton °kośa° et une tige °daṇḍam rugueuse, il ressemblait néanmoins tathāpi fortement bhṛśam à un lotus, puisqu’il dispersait le parfum de son souffle, puisqu’il était la demeure de Lakṣmī kamalālayatvāt, et puisqu’il déversait parisārita° le contenu de sa trésorerie °kośa° pour le bien-être de ses amis mitrodaye tandis que le lotus ouvre ses boutons °kośa° au lever du soleil mitrodaye.
De ce réceptacle de beauté et d’énergie inépuisables, le Créateur pensa certainement « Qu’il n’y en ait pas un second ! », puisque yad, de son commandement, il a tiré la conjonction du soleil et de la lune, qui possède les deux qualités ubhayor nilayam, vers le jour de la nouvelle lune kuhum, jour où les deux astres se couchent.
Aimé de Rati, caché dans l’esprit des hommes, masse unique des qualités caractéristiques de la perfection de la beauté, on dirait de ce roi « C’est Kāma », s’il n’avait pas ce bel arc d’or.
Qu’y avait-il que ses prescriptions ne puissent mener à bien, puisque Sarasvatī, selon ses ordres, bien qu’elle soit vénérée par les trois mondes, s’est effectivement eva mise au service de Lakṣmī ?
Les rayons des joyaux des diadèmes des rois de la terre dont il avait envahi les domaines /la gloire par ses actions puissantes prabhāvaiḥ lointaines dūre vitataiḥ avaient envahi le tabouret de ses pieds, comme en représailles.
Il s’assit sur le brillant trône aux lions, hérité de sa lignée, qui était comme l’énergie concentrée des rois, après avoir anéanti ses ennemis orgueilleux, brandissant dadhat ses faits de gloire qui brillaient jusqu’aux extrémités des horizons.
Le bras de ce roi, bien qu’il portât la terre entière, avec ses forêts épaisses, ses hautes montagnes -adrīndra°, ses océans et ses forteresses, n’en ressentait aucunement le fardeau, parce qu’il possédait une vaillance irrésistible et une excellente intelligence politique sunītibhājaḥ.
Le feu de son ardeur flamboyait sans aucune limite à tel point yādṛk que cet œuf de Brahmā, s’il n’avait pas été inondé tout entier par la mer de nectar de sa renommée personnelle, aurait à coup sûr été entièrement réduit en cendres.
Avec les flots de sang qui coulaient des entailles des bosses des éléphants excités et en rut durant ses batailles raṇe, considérant la terre comme une jeune mariée varavadhūr iti, il a déposé dadhatā avec respect sur elle, dont la beauté était rehaussée par les seins qu’étaient ses montagnes, une rougeur humide /une affection tendre et la rendit vyadhāyi florissante.
Par la grâce du grand pouvoir de la poussière des pieds de ce roi, bien d’autres rois devraient devenir bhavantu inspirés d’ardeur tejasvinaḥ : la cause en est ici la faveur du feu du Seigneur, car yat la capacité de brûler peut se retrouver même dans les boules de fers, etc.
Bien que api capable alam de subjuguer vaśe kartum les mondes jaganti par sa beauté, sa voix, ses bonnes manières vinayaiḥ ou ses actes, il nourrissait pupoṣa une ardeur tejaḥ riche d’héroïsme parākramāḍhyam ; en effet les procédés des vainqueurs sont de beaucoup de sortes.
Lorsqu’il entreprenait ses campagnes, la terre, avec ses montagnes /rois, aimée des ennemis qui fuyaient rapidement parce qu’elle leur donnait des forêts, des cavernes, etc., leur permettant de se regrouper sandhāna°, tremblait partout comme si elle éprouvait la même peur qu’eux.
Lors de la fête qu’était le combat, de la cassette qu’étaient les tempes des éléphants qu’il avait fendues avec le coup de son glaive, se déversait utkīrṇam une pluie de pierres précieuses , comme s’il avait l’intention d’honorer les femmes célestes sans époux apatijuṣām qui, elles, jetaient des poignées de fleurs comme si elles vénéraient le roi.
Dans le combat, avec les têtes des ennemis, difficiles à regarder à cause de l’éclat extraordinaire de leurs diadèmes, qu’il faisait voler uḍḍīyamānaiḥ par la force de ses flèches, il répandait vyatānīt cent soleils intempestifs dans le ciel, comme s’il désirait incendier l’univers.
Quand, attaquant en tête du combat, il montrait le dos plaqué d’or de son arc, la masse des ennemis montrait leurs dos marqués par une coiffure ébouriffée, comme par émulation.
Il a pu effacer pramārṣṭum la tache terrible de sa colère rien qu’avec les pleurs des épouses de ses ennemis, tandis que tu, aujourd’hui encore adyāpi, la lune n’a pas pu effacer la souillure de sa tache, même avec les eaux de l’océan.
Lorsque Duryodhana et les ennemis furent vaincus, en vue d’un sacrifice protégé par les jumeaux Nakula et Sahadeva et par Bhīma, Yudhiṣṭhira dharmarājaḥ, après une circumambulation, a lâché sur la terre un excellent cheval qu’il avait obtenu d’Arjuna dhanañjayāptam …
Dans cette interprétation, la stance fait allusion à l’aśvamedha raconté dans le 14e livre du Mahābhārata ; pour y voir une description du roi, il faut réinterpréter la stance ainsi : Quand ses ennemis, difficiles à vaincre duryodhanārātiṣu, furent battus, lui qui était un roi selon le Dharma dharmarājaḥ, en vue d’un sacrifice protégé de démons aussi effroyables que la Mort yamabhīmagupte, il lâcha sur la terre un excellent cheval — objet précieux dhanañ gagné dans ses victoires jayāptam — après en avoir fait une circumambulation.
« Ce Vāsava pleut cette pluie d’eaux serrée, accompagnée de coups de tonnerre et de terribles éclairs » : comme à cette pensée, ce roi a fait pleuvoir une pluie très agréable de joyaux, d’éléphants, etc., extrêmement plaisante au goût et louable puisque pleine d’affection.
En faisant en sorte que toute la terre la prenne comme refuge, ainsi que tout l’océan insondable, à cause de sa taille immense, sa renommée a obtenu qu’on parle de lui avec un discours inégalé même par le discours qu’on tient à propos du jeu du Grand Sanglier.
Si la mer de lait, semblable à sa renommée, s’était gonflée iddhaḥ à cause de la lumière lunaire de ce roi d’une immense magnificence, elle aurait dépassé de loin le diamètre médian karṇam tout api autour paritaḥ de la coque °bhittiṃ de l’œuf de Brahmā : combien plus aurait-elle dépassé ses propres rives °rodhaḥ !
Bien que les pouvoirs de son intelligence, de son sens politique, de sa vaillance et de son bras aient conquis toutes les siddhi, il s’est toujours souvenu que c’était les actes de grâce de la poussière des pieds de celui qui châtia Smara qui les avait accomplies.
Le Dharma, qui était certes pourvu de ses quatre pieds et de taille pleine pendant l’âge brillant de Kṛta, lui, le meilleur des gens disciplinés, l’a pourvu d’une quantité innombrable de pieds sur la terre, la série de ses propres actes étant purgée de toute faute.
« Moi, on m’honore pour avoir réuni en moi-même les trois guṇa ; mais lui, on le célèbre pour ses qualités guṇaiḥ innombrables » : c’est sûrement en pensant cela nu kalayann iti que Brahmā, l’ayant vu, l’amena à la souveraineté prajādhipatitām qui était la sienne svakīyām ; en effet, l’amour de gens pourvus de qualités guṇavatām est supérieur chez ceux qui en sont le plus pourvus.
Lui dont le corps est aussi brillant que la mer de lait de sa renommée, qui a vaincu le cercle de ses ennemis, qui possède une belle armée /qui tient un beau disque, qui donne du plaisir aux gens de bien /qui possède le Nandaka, dont les qualités sont infinies /qui a les qualités d’Ananta-Viṣṇu, qui a des yeux de lotus, est un autre Kṛṣṇa dont la beauté est due à une profusion de qualités qui ne sont pas celles de Kṛṣṇa /qui ne sont pas noires.
Ce roi des Kambuja a reçu dans l’année śaka du début de son règne le tribut venant de rois vaincus jitān nṛpād, mais, vaincu lui-même par la dévotion, il a reversé au Hara qui est ici les taxes karaṃ qui sont à prendre annuellement anuvarṣalabhyam à Liṅgapura :
On annonce 600 pala de la poudre d’or, un pala et demi d’or de type « rāgaṣaḍguṇa » pour des ornements d’oreille ;
lors de la salutation du temps du śrāddha, deux pala d’or de type « rāgaṣaḍguṇa » ; de l’argent sans noirceur d’une mesure d’une kaṭṭikā ;
le total samāhāraḥ d’or évoqué ici est de 600 pala, plus 3 pala et demi ;
1300 paires de vêtements d’une longueur de 8 coudées ; et lors de la salutation au moment du śrāddha, il y en a encore 130 ;
le total de ces paires de vêtements est de 1430 en nombre ;
on compte 20 défenses d’éléphants, ainsi que 12 cornes de rhinocéros ;
on compte 6 grandes gourdes, 12 moyennes et 200 petites :
le nombre total de gourdes est de 218. On compte 20 kaṭṭikā de gingembre sec « du feu » ;
5 khārī de rhizomes de curcuma haridrāḥ, 10 khārī de racines de vétiver, 2 khārī de cœur de margousier ;
200 kaṭṭikā de musc originaire du pays de Kambu, 400 kaṭṭikā de takka,
De la résine solidifiée de styrax, 2 kaṭṭikā ; et de l’eau de styrax, 3 prastha ;
la mesure de la résine extraite de l’arbre styrax est de 2000 tubes de bambou vaṅśaka qualifiés de vinidhāpana- ;
5 prastha de fragments de la résine solidifiée de styrax ; de la poudre de styrax, 12000 vaṅśa ;
30 récipients à boire en bronze ; 21 khārikā de sésame ;
105 khārikā de haricots ; 16 khārikā de grosses prathīyāṃsaḥ fèves māṣakāḥ ;
21 khārīkā sont prescrites de millet, de riz décortiqué 100 khārī, de paddy 2000 khārī ;
160 sangliers sont prescrits et 20 peaux ; qu’il y ait 5 kaṭṭikā de racines de Piper longum ;
800 balais, 800 tiges de rotin, 12 000 plumes de queues de paon sont proclamées ;
400 plumes d’ailes de paon, 20 « poches » du cou du paon sont proclamées ;
40 armes sont prescrites qui ont un pūlaka /mūlaka marqué par un anneau dont la partie frontale, en demi-lune, forme son unique lame ;
100 cuirasses sont proclamées, 5 arbalètes, 100 arcs à corde réguliers, ainsi que 100 flèches à arbalète ;
2000 flèches à pointe métallique, 200 parasols, ainsi que des racines d’arbres médicinaux en nombre non limité.
Au moment de la vénération par les inspecteurs du /des viṣaya, un lotus d’or rouge rāgi et pourvu de six qualités ṣaḍguṇaṃ pesant dix pala et un pot de 5 kaṭṭikā en argent pur ;
dix éléphants de cinq coudées et douze aṅgula soit 5 coudées ½ de hauteur, ou alors d’une hauteur plus grande encore ;
800 paires de vêtements longs de huit coudées et d’autres présents non limités ;
Quand un secrétaire du viṣaya se prosterne, un lotus en or de type rāgaṣadguṇa d’un pala et une coupe en argent pur pesant une kaṭṭikā.
Quand un inspecteur de ce pays se prosterne, un lotus en or de type rāgaṣadguṇa d’un pala ; une coupe en argent pur pesant une kaṭṭikā ;
Des dons offerts auparavant sont offerts à nouveau ici atra : 900 kaṭṭikā de takkaka sont proclamées ;
Un droṇa de fragments de résine de styrax et 4 000 « tubes en bambou » de la poudre de cette résine de styrax ; 50 kaṭṭikā de racines de Piper Longum ;
200 tortues et autant de varans sont proclamés, ainsi que 100 perroquets. Tel est l’ensemble des offrandes.
Le roi des rois Śrī Īśānavarman, après avoir offert au Śiva qui est là atra, à cause de l’immensité de sa bhakti, ces présents semblables à des fleurs, a de plus ordonné ceci, lui, le guide du monde :
« Les serviteurs de Śrī Bhadreśvara, qui repousse les ténèbres du monde, ainsi que ceux de ses āśrama, ne doivent pas être chargés des travaux du roi ni commandés à payer ces tributs par le chef de viṣaya ou par d’autres.
« Mais ceux qui sont des habitants du pays appelé Varagrāma, le chef du viṣaya et les autres doivent leur faire fournir les dons sous forme de taxe ; eux, ils doivent être chargés des travaux du roi.
« Si, pour pourvoir fournir ce don, le chef du viṣaya s’est procuré par ses propres moyens des rois des éléphants, ceux-ci ne sont pas mélangés avec les biens du dieu. »
C’est ainsi que ce roi suprême, bien qu’il soit lui-même le point d’appui pour les requêtes d’une ribambelle de suppliants de toute sorte, bien qu’il n’ait jamais connu ajñātapūrvvī auparavant même le terme « supplication » yācanākhyām, supplie les futurs rois des rois encore et encore :
Ô vous qui êtes riches en mérite ṛddhapuṇyāḥ, j’ai donné à Śrī Bhadreśvara les recettes qui proviennent de Liṅgapura avec l’idée qu’elles soient propriété du dieu : il s’agit d’une action pieuse adoptive que vous devez partager avec moi, car le devoir dharmaḥ d’un ami /parent d’une œuvre pieuse est quelque chose qui crée également du mérite comme la fondation indépendante de nouvelles institutions religieuses.
Hommage be to the Supreme Lord parameśvarāya, who has as his body the Power that is called ”sentience”, in accordance with whose will the creation, maintenance and destruction are produced, each at the appropriate time kāle, of the entire universe, from Brahmā nalinajādi° down to the grass °tṛṇāvasāna°.
And may Dhūrjaṭi Śiva be victorious, who has as body the ether, the wind, the sun, water, earth, the self, fire and the moon, who is resplendent, who has the moon as his diadem; whose sovereignty īśatā — already fully alam displayed in his creation of the words and others of his cosmic acts, which he accomplishes through his yogic powers, such as the capacity to become as small as an atom, etc. aṇimādyaiḥ — is further bhūyaḥ rendered visible sphuṭā by the diadems of Brahmā and Hari placed on his feet aṅghryoḥ.
May Bhavānī bestow generous prosperity to creatures, she whom the enemy of Love viz. Śiva shrewdly nītyā brought to a condition of being visibly half of his body, as though with the intention °dhiyā of atoning for the fault of having burnt Love °daśārdhabāṇa° with the fire of his central eye.
May the Śaṅkara “the beneficent” of this place, Śrī Bhadreśvara “the Lord of what is good” , long protect you from limitless suffering, he who brings about all good bhadra in the world, the dust / pollen of whose lotus-feet, in vanquishing impurities, greatly adabhram empowers the energies of those who bear devotion to him.
There was an overlord of the masters of the wold, born in a lineage of kings, of great energy, of an intellect without flaw, who ruled in 7 mountains – 9 - 9 orifices , a Great King of the earth, who was called Śrī Indravarman.
Given the brilliance of the immense beauty bhūrivapurrvilāse of this king who was beyond pride vigatasmayasya in spite of his brilliant qualities ullasadguṇagaḥaiḥ, the Creator surely nūnam created Kāma without a body vināṅgam and the moon defiled by the mark of an antelope malino mṛgeṇa thinking iti “Let no one be his equal!”
It was as if Lakṣmī, abandoning because of the heat tāpāt the lotus grove, her personal abode, overheated by the terrible rays of the sun, had taken refuge in the lunar orb of cool rays that was the face of this king, abandoning her aversion °virodhamuktā for the boundless passion of Sarasvatī bhāratyajasrarati° for this mouth.
Having obtained a splendid splendour like that of the sun, he caused the lotus of his feet to blossom in the pond formed by the rays of the mass of sapphires upon the diadems of a crowd of the best of kings prostrate before him.
This king, who respected the authors of the treatises on grammar, and although he was an expert in teaching about the correct formation of words, rendered transitive the verbal root bhū "to be" without a prefix in front of it ādau, to arrive at the sense "exist" ...
This king, who respected the promulgators of laws, and being an expert at commanding by his word, caused the earth to work to obtain true wealth in a manner that was, for the first time ādau, without troubles vinopasargeṇa.
His kingdom shone like the face of the day, which brings forth the lotus sphuratpadmam, which repels the night udastadoṣam, which is enriched by the circle of rays of a favourable sun prasannabhāsvatkaramaṇḍalāḍhyam, in which the redness of the sky °suramārgarāgam is of incomparable splendour ananyatejaḥ°.
His kingdom shone, in which Lakṣmī sparkled sphuratpadmam, from which every fault had been chased away udastadoṣam, which was serene prasanna°, radiant °bhāsvat°, and enriched by a mass of taxes °karamaṇḍalāḍhyam, in which the passion of his subjects for reaching heaven was of incomparable ardour.
In his expeditions the agitation of the dust, augmented by his troops, masked the sun; let us not speak of the even more intense effects of his fieriness pratāpaḥ, made more severe by the might of his arm, upon the crowd of other violent beings , namely his enemies!
Let us admit that in battle this expert in arms has repeatedly caused his enemies to dissolve back into the five elements as they drop their weapons; but the fact that with his sword he caused five enemies simultaneously to be killed, how on earth katham iva could he do that, which no one else could accomplish?
With its chariot, its horses and its coachman, installed on a high mountain, the sun is victorious vijetā over its enemies the shades of darkness thanks to its thousand rays karaiḥ; but he is victorious in battle with just one arm ekena kareṇa, walking on foot and without seeking refuge in hard-to-reach places durgāṇi.
Upon the ocean of the battle, whose streams consisting of the blood of enemies were swelled by the rain of arrows, and which engulfed the great kings / the great mountains, he sat with Lakṣmī, like a second creator, on a lotus of victory that was splendid ṛddham, stable acalitaṃ and permanently rooted / that grew on the navel of Viṣṇu.
Although the furthest edge of the horizons is the refuge of his enemies and is without good qualities, although it curls up for fear of being burnt by the expansion of the fire of his fieriness, this [king] has bathed it in his glory, which is as brilliant as the ocean of milk; for a great man never abandons conduct which is for the good of others.
Having eliminated all obstacles to the fulfillment of sacrifices through the royal powers of counsel, force, etc., he nourished the land gām, which rejoiced nandinīm and furnished all desires kāmadughām, in such a way that he resembled Vasiṣṭha vasiṣṭhalīlām iva labdhavān, who nourished the wish-fulfilling cow Nandinī for the accomplishment of his sacrifices.
His Fame, although she was his beloved, fled swiftly drāk, like the troop of his enemies, without sleeping, no one knows by what path kenāpi, towards the mountains, the Seas, and even to cliffs, forests, fortresses, the extremities of the sky /to foreign countries.
His son, whose fortune was due to his having qualities that were equal to those of his father, was the supreme king of kings Śrī Yaśovarman, who took the kingdom into his hands in the śaka year expressed by moon - moon - eight, and who was like to the king of the gods for his valour in battle.
A great feast for the eyes of the people was the moon of his face —a moon in everything except that it was extremely pure, freed forever from the stain of the gazelle, as if his nature of being a lion among kings had frightened it away.
Although he respectfully followed the observance of the Destroyer of Kāma viz. Śiva, and of no other god, he somehow kenāpi perfectly alam represented cakāra Kāma, except that he was wholly paritaḥ complete abhipūrṇam, with limbs aṅgeṣu intact nirbhaṅgam.
“Our skillful master kṛtī resides perpetually with pleasure in the lotus of the heart of this king,” as though with this thought iti the sciences, pursuing anuyāntyaḥ Hara, all entered by the king’s mouth into his heart, captivated by his charm.
Red as the dawn was the row of the nails -aṅghrija° of his two feet, on which beamed the mass of rays from the jewels of the diadems of prostrate kings, their jewels rattling gently in mutual rivalry.
His valour, full of pity /full of ardour, although it blazed in the hearts of the wives of his vanquished enemies, having adopted the form of a fire of sorrow, did not reduce them to ashes, as if recalling iti the inviolability of women.
A fiercely burning fire is generally calmed with water; the fire of this king's anger in battle, surely arousing dhruvam astonishment, instead produced tu a river with the blood of his enraged enemies.
As if he feared that it would dry up after being raised from the water a long time ago by the great boar Varāha, this king placed the earth, which was suffering from the heat of the Kali age, in the ocean of ambrosia of his glory.
The son of this king, who took up the kingdom in the śaka year marked by 8 mūrti – 3 Rāma – 2 twins, was the supreme king of kings Śrī Harṣavarman, born of a queen from an excellent lineage of kings of kings.
As if he had understood that it would not be politic anayam to re-create Kāma, whose body would be burned by the fire of the eye of the one with the three eyes, the creator produced again bhūyaḥ another creature who was a veritable Madana in terms of his beauty, but invincible in strength vīryeṇa.
It is clear from this etāvatā that Sarasvatī is of an acuteness that does not occur anywhere else ananyajapāṭavā and distinguished by a political acumen, namely, by the fact that yat she reigned sovereign sthitādhipatyena in this king’s mouth /face, which was veiled by Beauty Śriyā, Sarasvatī being dear to him even above pūrvam api her.
With his pair of feet reddened by the colour of the rubies set in the diadems of the prostrate kings of the earth, encircled by the halo of flames of the burning fire of a sun -arkamaṇi- that was the heat of his brilliant valour, he shone like the king of the mountains Meru, which is surrounded by the halo of flames of the burning fire of the sun's disk, which heats °tapana by its brilliant ardour.
Enriched by the red light spreading from the garlands and diadems of the many kings who came to serve him, the fire of his valour yatpratāpaḥ submerged the directions like an ocean that might have flowed from the melting mountain of gold.
A constant friend of his sharp sword, his arm in the battle propagated his glory. Indeed, this is the game of the lotus in the pond: it is only when in contact with the rays of the sun that its beauty spreads.
While all parts of the earth were cooled by the flood of downpours of the rain of the ambrosia of the glory that he spread, intense raging fires, as if they had become without refuge, installed themselves in the breasts of his enemies.
“It was for me that he crossed the ocean of battle, but having passed through it, he waits upon Śrī kamalām, whom he captured from his enemies. Is this true fidelity?” — it is as though it were because his Glory had such a thought that she angrily went off far aram beyond the further shore of the ocean.
The younger brother of this king, the supreme master of kings, born of the same mother, in whom all the virtues of his brother were grounded, was consecrated under the name Śrī Īśānavarman in the year 7 - 4 oceans - 8 maṅgala.
Only a constantly blossoming lotus and a truly spotless moon disk would surely provide sādhayataḥ examples of similarity sādharmyadṛṣṭāntam with which to speak of udīrya his face: may his victory be entire!
Constantly nityam blossoming vikāsabhṛt whereas the lotus flourishes only by day, in such a way that the policies of his treasury °kośa° and punishment °daṇḍam were gentle akarkaśa° whereas the lotus has a bud °kośa° and a stem °daṇḍam that are rough, he nevertheless tathāpi strongly bhṛśam resembled a lotus, since he spread abroad the perfume of his breath, since he was the home of Lakṣmī kamalālayatvāt, and since he poured out the contents of his treasury °kośa° for the welfare of his friends mitrodaye just as the lotus opens its buds °kośa° at sunrise mitrodaye.
With respect to this receptacle of both inexhaustible beauty and energy, the Creator certainly must have thought "Let there be no second!", since yad, by his command, he drew the conjunction of the sun and the moon, which are separately repositories of precisely those two qualities ubhayor nilayam, towards the day of the new moon kuhum, when both those luminaries set.
Beloved by Rati, hidden in the minds of men, a unique collection of qualities that epitomise the perfection of beauty, one would say of this king “It is Kāma”, if he did not have this beautiful bow of gold rather than of sugar-cane.
What was there that his prescriptions could not achieve, since Sarasvatī, according to his orders, although venerated by the three worlds, had indeed begun to do the bidding of Lakṣmī?
The rays of the jewels of the diadems of the kings of the earth of whom he had invaded the territories /the bright glories by his far-flung powerful actions prabhāvaiḥ invaded his foot-stool, as if in retaliation.
After having annihilated his proud enemies, brandishing dadhat his acts of glory which shone to the edges of the horizons, he sat on the lion's throne, inherited from his lineage, which was like the congealed energy of rival kings.
The arm of this king, although he carried the whole earth, with its thick forests, lofty mountains, its oceans and fortresses, felt no burden at all, for he possessed an irresistible valour and an excellent political intelligence sunītibhājaḥ.
Such was the fire of his ardour blazing without any limit that this egg of Brahmā, if it had not been completely inundated by the sea of the nectar of his personal fame, would certainly have been completely reduced to ashes.
With the floods of blood flowing from the lobes of rutting elephants during his battles raṇe, conscious that she was his bride varavadhūr iti, he respectfully laid dadhatā upon the earth, whose beauty was enhanced by the breasts that were her mountains, a damp redness / a tender affection and made her flourish.
By the grace of the great power of the dust of the king’s feet, may many other kings become inspired by ardour tejasvinaḥ: the cause here is the favour of the fire of the Lord, for yat the ability to burn can even be transposed into iron balls, etc.
Although able to subjugate the worlds by his beauty, voice, good manners vinayaiḥ or his actions, he cultivated pupoṣa an heroic fieriness tejaḥ that he did not actually need; indeed the ways of conquerors are of many kinds.
When he embarked on his campaigns, the Earth, with her mountains /kings, beloved by his swiftly fleeing enemies because she gave them forests, caves, etc., allowing them to regroup sandhāna°, trembled everywhere as if she were experiencing the same fear as they did.
At the feast of battle, from the treasury that consisted in the elephant temple-lobes that he had split with his sword, a rain of precious stones poured forth utkīrṇam, as if he intended to honour the heavenly women without husbands apatijuṣām who were throwing handfuls of flowers as if in worship of the king.
In battle, by means of the heads of his enemies, which were difficult to look at because of the extraordinary brilliance of their diadems, and which he made to fly uḍḍīyamānaiḥ by the force of his arrows, he spread vyatānīt a hundred untimely suns across the sky, as if he wanted to burn the universe.
When, attacking in the van of battle, he showed the gold-plated back of his bow, the mass of the enemy showed their backs marked by a disheveled hair, as if in emulation.
He was able to wash away the terrible stain of his anger with only the tears of the wives of his enemies, while tu, still today adyāpi, the moon has not been able to erase the stain of its mark, even with the waters of the ocean.
When Duryodhana and the enemies had been defeated, Yudhiṣṭhira dharmarājaḥ, after a circumambulation, for the sake of a sacrifice protected by the twins Nakula and Sahadeva and by Bhīma, released on earth an excellent horse that he had obtained from Arjuna dhanañjayāptam...
When his enemies, hard to defeat duryodhanārātiṣu, were vanquished, he who was a king who ruled according to Dharma dharmarājaḥ, for the sake of a sacrifice protected from demons as frightful as Death yamabhīmagupte, released upon the earth an excellent horse — a precious object dhanañ gained through his victories jayāptam —, after having circumambulated it.
“This Indra rains such a heavy downpour of water, accompanied by thunder and terrible lightning”: as if at this thought, this king rained down a very pleasant shower of jewels, elephants, etc., extremely agreeable and laudable because of the affection that accompanied them.
By making the whole earth take refuge in it, as well as the whole unfathomable ocean, because of its immense size, his mass of Fame has obtained that we speak of it with a discourse unmatched even by praise of the playful act of the Great Boar.
If the sea of milk had swollen iddhaḥ under the influence of the lunar light dhāmnā of this king of immense magnificence in the same way as his fame has, it would on all sides have far exceeded the median diameter karṇam of the shell °bhittiṃ of the egg of Brahmā: how much more would it have overflowed its own shores °rodhaḥ!
Although his intelligence, his political sense, his valour and the might of his arm achieved all accomplishments, he always remembered that it was acts of grace of the dust of the feet of the Chastiser of Kāma that brought them to realisation.
The uninterrupted series of his his own acts being free of any fault, that best of disciplined men provided Dharma with innumerable feet to stand steady upon the earth, even though it had been full-sized and equipped with only four feet during the brilliant age of Kṛta.
“I am revered for having gathered in myself the three guṇas of sattva, rajas and tamas; but he is famous for his innumerable qualities guṇaiḥ”. It is surely in thinking this nu kalayann iti that Brahmā, having seen him, raised him to his own state of sovereignty prajādhipatitām: indeed, the love of people with qualities guṇavatām is greatest towards those who have even more guṇādhikeṣu.
He whose body is as brilliant as the sea of the milk of his fame, who has conquered the circle of his enemies, who possesses a fine army /who holds a fine disc, who gives pleasure to good people /who possesses the sword called Nandaka, whose qualities are infinite who has the qualities of Ananta-Viṣṇu, who has lotus eyes, is another Kṛṣṇa, but one whose beauty is due to a profusion of qualities that are not those of Kṛṣṇa /which are not black.
In his first regnal year, this king of the Kambujas received tribute from vanquished kings; but, being himself vanquished by devotion, he bestowed upon the God Śiva in this place the taxes which are to be levied annually from Liṅgapura:
600 palas of gold nuggets are declared, one and a half palas of gold of the type known as rāgaṣaḍguṇa for ear-ornaments;
during the salutation at the time of the annual śrāddha, two palas of gold of the type rāgaṣaḍguṇa; unblackened silver measuring one kaṭṭikā;
the total samāhāraḥ of gold mentioned up to here is 600 pala, plus 3 and a halfpala;
1300 pairs of pieces of cloth of 8 cubits; and, on the occasion of the salutation at the time of the annual śrāddha, a further 130;
the total of these pairs of clothes is 1430 in number.
There are to be 20 tusks of elephants, as well as 12 horns of rhinoceros;
there are to be 6 large gourds, 12 medium and 200 small ones ;
the total number of gourds is to be 218. There are to be 20 kaṭṭikā of dry “fire”-ginger;
5 khārī of rhizomes of turmeric haridrāḥ, 10 khārī of vetiver roots, 2 khārī of Neem-tree hearts;
200 kaṭṭikā of musk from the region of the Kambus, 400 kaṭṭikā of resin of Sumatran pine takkasya;
Of Styrax resin, 2 kaṭṭikā ; of water of styrax, 3 prastha;
the quantity of resin extracted from styrax trees is to be 2000 storage-tubes of bamboo vinidhāpanavaṅśakam;
5 prastha of fragments of bark/resin of styrax; of powdered styrax, 12000 bamboo tubes;
30 bronze drinking vessels; 21 khārikā of sesame seeds;
105 khārikā of mung beans; 16 khārikā of coarser beans māṣakāḥ;
21 khārīkā of millet are prescribed, 100 khārī of husked rice, 2000 of paddy;
160 boars are prescribed and 20 hides; there should be 5 kaṭṭikā of roots of Piper longum;
800 brooms, 800 canes/reeds, 12 000 peacock tail-feathers are proclaimed;
400 peacock wing-feathers/wings, 20 peacock neck-‘pouches’;
40 weapons are to be counted whose base °mūlakam is marked by a half-moon curve at the front with a single blade attached;
100 cuirasses are declared, 5 crossbows, 100 bows with regular bowstrings, as well as 100 crossbow-bolts;
2000 metal-tipped arrows, 200 parasols, as well as an unlimited number of medicinal tree-roots.
At the time of worship by inspectors of the viṣayas, a lotus of gold, red rāgi and possessing six qualities ṣaḍguṇaṃ, weighing 10 palas and a pure silver vessel weighing 5 kaṭṭikā;
ten elephants of five cubits and twelve finger-breadths = 5½ cubits in height or taller;
800 pairs of cloth of eight cubits in length and other presents for which no limit is specified;
when a secretary of the viṣaya prostrates himself, a lotus in gold of the type called rāgaṣadguṇa of the weight of one pala and a cup of pure silver weighting one kaṭṭikā.
when an inspector from this country prostrates himself, a lotus in gold of the type called rāgaṣadguṇa of the weight of one pala; a cup of pure silver weighing one kaṭṭikā;
The gifts previously offered are to be offered here /in this case of an inspector’s visit once again: 900 kaṭṭikā of resin of Sumatran pine are proclaimed;
one droṇa of fragments of styrax resin and 4000 bamboo-tubes of powder of that styrax resin ; 50 kaṭṭikā of Piper Longum roots.
200 tortoises and as many monitor lizards are proclaimed, as well as 100 parakeets.
The guide of the world, the king of kings Śrī Īśānavarman, after having offered to the Śiva who is here atra, because of the immensity of his devotion, these presents similar to flowers, further ordained as follows:
“The slaves of Śrī Bhadreśvara, who push back darkness from this world, as well as those of its ashrams, should not be engaged to perform the works of the king, nor commanded to pay tributes by district governors or by others.”
“But the chief of the viṣaya and other officials, should make the inhabitants of the country called Varagrāma furnish the above gifts as tax; those inhabitants may be charged with executing the king's works.”
“If, in order to make possible the supplying of thes gifts, the head of the viṣaya has procured noble elephants using his own wealth, those elephants are not to be added to the god’s possessions.”
It is thus that this supreme king, although he himself is the first recourse for the requests of a bunch of suppliants of all kinds, although he has never known ajñātapūrvvī before even the term “supplication” yācanākhyām, entreats future [Khmer] kings of kings insistently:
O you who are rich in merit ṛddhapuṇyāḥ, I have given to Śrī Bhadreśvara the revenues -āyaḥ whose source -ākara- is Liṅgapura with the idea that they should be the property of the god: it is an adoptive pious action that you must share with me, for the duty dharmaḥ of the friend/relative of a pious work is something that also creates merit just as the independent foundation of new religious institutions does.