Sam & Max » github http://sametmax.com Du code, du cul Sat, 07 Nov 2015 10:56:13 +0000 en-US hourly 1 http://wordpress.org/?v=4.1 IndexErrorCoders, le compte github de la communauté d’IndexError 24 http://sametmax.com/indexerrorcoders-le-compte-github-de-la-communaute-dindexerror/ http://sametmax.com/indexerrorcoders-le-compte-github-de-la-communaute-dindexerror/#comments Tue, 16 Jun 2015 13:59:52 +0000 http://sametmax.com/?p=16396 C’est pas moi, j’ai rien fais !

J’ai reçu une notif m’invitant à participer à ce groupe de travail, et en regardant de plus près, j’ai vu qu’il s’appelait IndexErrorCoders.

Après investigation, il est né d’une question sur IndexError qui, commentaire après commentaire, à abouti à la création d’un repo git dédié aux design patterns Python.

C’est toujours sympas de voir les trucs qui se forment autour de notre petite communauté, on a l’impression de vivre dans une coloc avec tout le monde :)

Bonne chance au projet.

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http://sametmax.com/indexerrorcoders-le-compte-github-de-la-communaute-dindexerror/feed/ 24
Des idées que j’aurai jamais le temps de faire. 30 http://sametmax.com/des-idees-que-jaurais-jamais-le-temps-de-faire/ http://sametmax.com/des-idees-que-jaurais-jamais-le-temps-de-faire/#comments Wed, 05 Nov 2014 11:01:08 +0000 http://sametmax.com/?p=12601

Ceci est un post invité de Réchèr sous licence creative common 3.0 unported.

Mon cerveau est absolument génial. Il trouve tout le temps un tas de projets super. Le problème c’est que mon corps est une grosse feignasse, et ne prend jamais le temps ni le courage de les réaliser. Du coup, je me retrouve avec un tas de bazar dans la tête dont je ne ferais jamais rien. Le mieux, c’est de l’offrir au monde.

Il y a un peu de tout : du potentiellement intéressant, du bien débile, et du carrément glauque. C’est en vrac, faites en ce que vous voulez.

Et puisque ça semble être une tradition pour les articles longs : un peu de musique.

Chocolate DB

“Maintenant, vous savez sur quoi vous allez tomber”

ipad_chocolate_ichocolates

Repas de Noël en famille. Au moment du café, votre grand-mère pose la traditionnelle boîte de chocolat sur la table. Votre tante est allergique aux noix, votre cousin converti à l’islam ne boit plus d’alcool, y compris sous forme de liqueur, et vous, vous voudriez éviter le caramel car ça colle aux dents. Comme chaque année, votre grand-mère a jeté le papier de description de la boîte, parce que “c’est écrit trop petit dessus”.

Le site de recensement Chocolate DB est là pour vous sortir de ce genre de situation délicate, avec des informations détaillées et individuelles de chaque chocolat, dans chaque boîte. Bien évidemment, le site comporte le bataclan habituel : tags, fonctions de recherche, avis des consommateurs, …

Si ça marche bien, on peut ensuite mettre en place un service d’échange entre personnes habitants à proximité. Deux machins dégeux à la noix de coco contre un succulent praliné au gianduja ? Ça marche !

Le concept est généralisable à tous ce qui se vend sous forme d’assortiment : yaourts aux fruits, sachets de thé, bonbons, bières, …

Pub’homme

toilet-paper-ad

Site web de contre-pouvoir à la publicité.

Au début, il y aurait juste des analyses et des recensements, pour mettre en lumière les techniques de fourbe régulièrement utilisées par la publicité :

  • hyperréalité
  • misandrie
  • sexualisation injustifiée
  • flatterie
  • association arbitraire avec une célébrité

Sérieusement, quelqu’un pourrait me dire ce qu’il y a de sexuel dans un putain de clacos ?

Ensuite, il serait envisageable de créer des structures de soutien aux victimes de la publicité. Par exemple :

  • Les techniciens Carglass. Il y a certainement beaucoup de clients qui se foutent de leur gueule, et les plus extrêmes ont peut-être même envie de leur cogner dessus.
  • Les gens qui s’appellent Mégane Renault ou Zoé Renault.
  • Les parents dont les enfants font des caprices à cause des jouets qu’ils voient dans les publicités.

(Parce que tout le monde n’est pas capable de se défendre aussi bien que les Leneuf).

Pour finir, on pourrait s’offrir quelques flash mobs. 500 personnes se retrouvant à une finale de Rolland-Garros pour balancer des Kinder Buenos à la gueule de Jo-Wilfried Tsonga, ça vous tente ?

Un jeu web avec une économie déflationniste

WoW_stats

Si vous lisez ce blog, vous connaissez déjà les bitcoins et les crypto-monnaies. L’une des raisons pour laquelle ce type de monnaie ne se démocratise pas, c’est qu’elles sont déflationnistes, un fonctionnement assez inhabituel. Un jeu web permettrait de le faire découvrir, d’expérimenter des situations, de détecter des comportements émergents, etc.

Pour le jeu en lui-même, pas la peine de se prendre la tête, il suffirait de reprendre un thème classique : gestion d’une ferme / d’un héros / d’un bar à gigolos … L’économie du jeu aurait les particularités suivantes :

  • La quantité totale d’argent ne change jamais. Au départ, tout est dans la caisse commune du jeu. Pour l’exemple, mettons qu’il y ait un million de pièce d’or.
  • Les premiers joueurs inscrits reçoivent 100 pièces d’or, les suivants 50, les suivants-suivants 5, etc. (Au passage, ça incite à s’inscrire le plus tôt possible). Au bout d’un moment, les nouveaux arrivés ne reçoivent rien. Ce n’est pas grave, ça ne les empêche pas de jouer, et de se constituer un capital de départ en produisant et vendant des objets de base aux autres joueurs.
  • Une pièce d’or est divisible à l’infini. Vous pouvez acheter une caisse de patates à 0.0000001 pièce d’or.
  • Pour que l’expérience soit complète, il faut que les joueurs puissent également faire du troc.

Ce dernier point comporte un risque, car les joueurs pourront décider d’utiliser une ressource de base pour leurs échanges, à la place de la monnaie déflationniste. Par exemple, ils définiront leurs prix en caisse de patates, plutôt qu’en pièces d’or. Ce risque est toutefois limité. Si la caisse de patate devient de fait la monnaie universelle, tous les joueurs chercheront à en fabriquer. Comme c’est une ressource de base, elle est très facile à produire, et elle deviendra donc une monnaie hautement inflationniste, en laquelle il sera difficile de faire confiance. Il y aura peut-être cohabitation de plusieurs monnaies. On ne sait pas, mais je pense que ça vaudrait le coup de tester.

YourCryptoCoins

crypto-coins

Un logiciel simple pour créer sa propre crypto-monnaie, avec pleins de paramètres à ajuster, histoire de tester s’il y a plus efficace que le bitcoin :

  • masse monétaire totale.
  • coût de transaction.
  • récompense par preuve de travail et/ou preuve de participation. Montant des récompenses.
  • difficulté de minage.
  • diminution automatique. (Tous les X jours, le solde de tous les comptes existants baissent de Y%, afin d’inciter les gens à dépenser leur argent)

Ça permettrait aux gens de se créer leur petite crypto-monnaie locale, ce qui est peut-être un peu plus fiable que des bouts de papier imprimés à l’arrache avec écrit “Soleil” dessus.

Un réseau de communication vraiment décentralisé.

semaphore

Le problème d’internet, c’est que les adresses IP sont attribuées par des autorités centrales. Et le support de communication (les fils téléphoniques et le spectre radio) est également sous contrôle central. Je ne sais pas trop comment y remédier, mais ça mérite réflexion.

On pourrait mettre des capteurs et des petites lumières clignotantes sur les toits des maisons, qui se transmettraient les informations entre eux. Concrètement, vous ne pouriez communiquer qu’avec vos voisins, mais des messages pourraient transiter de maison en maison. Et on utiliserait des uuid pour identifier chaque point du réseau. Avec un système de clé publique-machin-truc pour garantir l’identifiant de chaque point et éviter les usurpations d’identité.

Et pour les zones peu densément peuplée, on utiliserait des successions de petites lumières, ou des fils mais gérés de manière décentralisée.

Ce serait sûrement très lent et pas fiable (si vos voisins n’ont pas allumé leurs transmetteurs, vous ne pouvez plus communiquer). Mais ce serait “libre”. Et du coup, pas d’abonnement à payer, juste de l’électricité.

C’est vraiment brumeux comme idée, parce que j’y connais rien en bidouilleries réseau. Si d’autres gens ont des améliorations à proposer, qu’ils n’hésitent pas.

Poilatout

cousin_machin

Algorithme, qui, à partir d’une phrase donnée, renvoie le “poil au” correspondant.
Exemple :
“Quand l’imbécile montre la Lune”
-> “poil aux burnes”
“Le sage lui met un doigt”
-> “poil au foie”

Y’a plus qu’à plugger ça avec Siri, et votre smartphone vous permettra de spammer toutes vos conversations de “poil au”.

Si ça sert à rien, c’est que c’est indispensable.

Mi-tik

“Trouvez votre moitié”.

half_man_Andy_Gross

Vous êtes unijambiste de la jambe gauche. Vous vous inscrivez sur le site Mi-tik. Vous avez alors la possibilité d’être mis en relation avec des unijambistes de la jambe droite. Si vous trouvez quelqu’un qui vous correspond, vous obtenez 50% de réduction sur tous vos achats de chaussures.

Le site permet également de faire se rencontrer les manchots d’un bras, les borgnes, les “Van Gogh”, les hémiplégiques, …

HarDis (Harcèlement Distribué).

“Pensez dystopie globale, agissez dystopie locale”.

dented-car-chuck-norris

La loi française ne vous interdit pas de chier sur le palier de votre voisin, de rayer sa voiture ou de l’appeler à 2 heures du matin. Mais elle vous interdit de le faire de manière répétée. Ça s’appelle du harcèlement.

Le “réseau d’entraide HarDis” permet de s’affranchir de ce détail. Vous vous y inscrivez en déclarant un périmètre géographique d’action. Vous recevez ensuite des missions, vous demandant d’agir chez une personne-cible. Vous ne recevez jamais deux missions sur une même personne. À chaque fois que vous en effectuez une, vous envoyez une preuve de réalisation (photo, vidéo, …) et vous gagnez des points. Vous pouvez dépenser ces points pour créer des missions sur des gens que vous n’aimez pas.

L’identité et l’adresse des personnes-cibles est révélée le plus tard possible. Chaque compte a un indice de confiance, visible par tous, qui augmente lorsqu’on effectue une mission et diminue lorsqu’on en prend une et qu’on ne l’effectue pas. Le but étant de limiter les “espions” (des personnes qui ne veulent pas réaliser de missions, mais qui veulent juste surveiller si elles ne sont pas la cible de missions existantes).

Bien entendu, vous pouvez acheter des points, et bien entendu tous les outils d’anonymat sont disponibles : réseau Tor, crypto-monnaie, …

ADN-Fuck

“Là où y’a des gènes, y’a du plaisir”.

ensalada-de-pasta

La société ADN-Fuck rachète vos petits déchets corporels : salive, poils, sang, peaux mortes, urine, sperme… Elle les mélange avec ceux de centaines de personnes, et revend le tout sous forme de petit sachet.

Quelqu’un souhaitant commettre un acte illégal peut acheter l’un de ces sachet d’anonymisation, et le répandre sur les lieux de son acte. Bonne chance à la police scientifique pour retrouver l’ADN du coupable !

La société ADN-Fuck en elle-même ne commet rien d’illégal. Le commerce de poils de cul est, à priori, toujours autorisé dans la plupart des régions du globe.

RoboCraft

minecraft_robot

Un jeu vidéo comme Minecraft, mais avec des robots programmables (en python, évidemment !). On peut les faire miner, construire, explorer, transformer des ressources, etc.

Il y a déjà un add-on de Minecraft pour ça (ComputerCraft), mais c’est pas quelque chose de très officiel. Du coup, tout l’équilibrage du jeu est fait sans tenir compte de ComputerCraft. Un jeu conçu spécialement avec des robots, ce serait super chouette.

Ça rejoint le concept d’automatic-play, dont on parle ici ou là : http://gamestudies.org/1301/articles/depaoli_automatic_play

Et il faudrait une économie déflationniste dans le jeu. Et des robots à reconnaissance vocale qui disent “poil au cul”.

Multi-versus

multi_versus

Un jeu vidéo composé de mini-jeux, dans lequel deux joueurs ou plus s’affrontent, chacun avec un mini-jeux différent.

Par exemple, le joueur 1 (Tetris) affronte le joueur 2 (Puzzle Bobble). Lorsque le joueur 1 effectue des actions valorisantes, (détruire plusieurs lignes à la fois), il envoie de la difficulté au Puzzle Bobble du joueur 2 (des bulles noires impossible à détruire). Et vice-versa : si le joueur 2 détruit plus de 3 bulles d’un coup, il envoie des lignes de cochonnerie sur l’aire de Tetris du joueur 1.

Ce n’est faisable qu’avec des mini-jeux ou chacun joue sur son terrain (pas de Bomberman ni de Pong, par exemple), et ce serait une galère monumentale pour les équilibrer entre eux, mais ça serait vraiment fun.

Un format de fichier pour décrire des dessins animés.

Ce serait un format human-readable. C’est très important, car ça augmente la potentialité de bidouillage par n’importe qui, y compris des gamins de 8 ans.
Ça pourrait ressembler à ceci par exemple :

img_balle = http://s2.postimg.org/w709hznpx/balle.png
img_balle_ecrase = http://s18.postimg.org/hy41jochx/balle_ecrase.png
area = 147, 275
default_time = 5 ms

ball = Sprite(img_balle, 20, 0)
ball.move(0, 10)
ball.move(0, 10)
ball.move(0, 10)
ball.change_img(img_balle_ecrase)
ball.move(0, -10)
ball.move(0, -10)
ball.move(0, -10)

Et ça donnerait quelque chose de ce genre :

bounce_147

Et ensuite, on pourrait faire plein de trucs avec ce format de fichier :

  • des players web, des players desktop, des éditeurs, des extracteurs d’images,
  • des vidéos online (les images et les sons sont indiqués par des urls de téléchargement) et des vidéos stand-alone (tout est embarqué dans un .zip),
  • des options de sous-titres, de commentaires, d’audio-description, d’adaptation aux daltoniens et aux épileptiques,
  • des convertisseurs vers des fichiers vidéos classiques et vers du gif animé,
  • des méta-données pour les credits, la licence, le rating ESRB,
  • et bien d’autres choses encore !

Vous allez me dire : “mais il y a déjà plein de trucs qui font ça : le flash, les gifs animés, Blender…”

Oui, sauf que le flash c’est pas libre, les gifs c’est pas optimisé et c’est super compliqué à reprendre et à bidouiller, et Blender, il faut des mois de pratique avant de savoir faire quelque chose de correct.

Ce format de fichier permettrait de créer rapidement des petits trucs à l’arrache, des cartes de vœux, des memes animés, etc. Et comme c’est du texte, c’est versionable et éditable collaborativement.

Githubiser pleins de trucs.

github-octocat

Alors voilà, vous êtes un musicien et vous faites un solo de flûte à bec comme ça pour déconner. Vous le mettez sur gitsound. Quelqu’un d’autre arrive et ajoute une ligne de basse. Un autre y met quelques paroles. Un autre refait votre air initial avec une guitare électrique. Un autre reprend le tout en accéléré. Un autre y ajoute un “Cher effect” et colle un flow de rap par dessus. Et ainsi de suite.

Ou alors, vous êtes un modéliseur 3D et vous commencez à créer un arbre géant. Quelqu’un arrive et ajoute des mini-branches pour lui donner un air plus détaillé. Un autre met des textures plus belles pour les feuilles. Un autre creuse un trou à l’intérieur. Un autre le recopie en 1000 exemplaires sur un quadrillage pour en faire un décor de clip de Mark Gormley. Et ainsi de suite.

Il y a plein d’autres trucs qu’on pourrait githubiser afin de faciliter la création collaborative : les images (vectorielles ou pas), les recettes de cuisine, les règles de jeux de société, les dessins animés, les positions du kama-sutra, … Et pour certains médias, le github de base, qui ne permet de traiter que du texte, ne suffit pas.

Un Tolkien de la culture africaine

blackfoot-medicine-man-right

Tolkien connaissait toutes les légendes de son pays et d’ailleurs. Il a défini la plupart des éléments de l’heroic fantasy. Sans lui, pas de Donjons et Dragons, de World of Warcraft, ou de Harry Potter. Maintenant, l’heroic fantasy vole de ses propres ailes et emprunte des éléments à d’autres cultures : momies égyptiennes, ninjas asiatiques, doppelgängers teutons, mind flayer lovecraftien, …

Mais à part les zombis, on trouve très peu de choses empruntés à la mythologie africaine. C’est vraiment dommage, car avec le foisonnement culturel de ce continent, on pourrait créer des mondes imaginaires de dingue, peuplés de créatures étranges et de magie aux règles complexes, très différent de l’heroic fantasy.

Il faudrait une personne qui connaisse tous ces trucs (l’animisme, le vaudou, les totems, les esprits, …) et qui s’en inspire pour écrire une chiée de bouquins. Ensuite, les rôlistes, les gamers et J.K. Rowling feront le reste.


Voilà, ce sera tout pour le moment. Phosphorez mes braves, phosphorez !! Et si l’une de ces idées existe déjà réellement, prévenez-moi, ça m’intéresse.

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http://sametmax.com/des-idees-que-jaurais-jamais-le-temps-de-faire/feed/ 30
Templite, le moteur de template Python qui tient dans un fichier 8 http://sametmax.com/templite-le-moteur-de-template-python-qui-tient-dans-un-fichier/ http://sametmax.com/templite-le-moteur-de-template-python-qui-tient-dans-un-fichier/#comments Tue, 25 Feb 2014 10:34:27 +0000 http://sametmax.com/?p=9235 pas écris templite, je l'ai juste mis sur pypi et github en respectant sa paternité car il restait sous forme de snippet perdu depuis trop longtemps. ]]> pip install templite

from templite import Templite
 
template = """
This is the place where all the ${variable}$ go...
The time goes fast but everything is slow...
${for woho in whohos:}$
    ${woho}$
${:end-for}$
"""
 
t = Templite(template)
print t.render(variable="junkies", whohos=["woo hoo", "woo hoo", "woo hoo hoo hoo"])

Ce qui donne :

This is the place where all the junkies go...
The time goes fast but everything is slow...

    woo hoo

    woo hoo

    woo hoo hoo hoo

Je n’ai pas écrit templite, je l’ai juste mis sur pypi et github en respectant sa paternité car il restait sous forme de snippet perdu depuis trop longtemps.

Vous pouvez le piper mais vraiment, ce n’est pas obligatoire, comme peewee et bottle, il tient dans un fichier, donc on peut juste dumper le module dans son code source.

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http://sametmax.com/templite-le-moteur-de-template-python-qui-tient-dans-un-fichier/feed/ 8
Github comme hébergeur gratuit de fichiers 8 http://sametmax.com/github-comme-hebergeur-gratuit-de-fichiers/ http://sametmax.com/github-comme-hebergeur-gratuit-de-fichiers/#comments Tue, 25 Jun 2013 20:35:19 +0000 http://sametmax.com/?p=6445 J’inaugure une nouvelle technique de feignasse : copier / coller les mails que je réponds à un lecteur, tel quel.

Ici on me demandais (je crois ^^) comment faire pour donner un lien de téléchargement d’un code sous Gitub. Voici l’info, si ça vous intéresse.

Sur github, tu peux sans problème donner un zip à télécharger, tant que
ton repository est publique.

Par exemple, notre lib batbelt est à l’URL github :

https://github.com/sametmax/Bat-belt/

Il suffit de rajouter :

archive/master.zip

Et c’est téléchargeable :

https://github.com/sametmax/Bat-belt/archive/master.zip

En plus ce sera toujours la dernière version. Ca marche pour toutes les
branches et tous les tags, mais aussi n’importe quel commit :

https://github.com/sametmax/Bat-belt/archive/96ca096bb9eead0675186b36c576251935e96cf9.zip

Pour avoir un fichier en particulier, il faut prendre l’URL du fichier,
et la préfixer de “raw” et retirer “blob”. Par exemple, le fichier :

https://github.com/sametmax/Bat-belt/blob/master/batbelt/structs.py

Est téléchargeable à :

https://raw.github.com/sametmax/Bat-belt/master/batbelt/structs.py

Là le fichier est accessible directement, et téléchargeable avec Ctrl + S.

@+

Alala, qu’est-ce que ne ferais pas un blogger pour ajouter du contenu à son blog en en branlant le moins possible ?

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http://sametmax.com/github-comme-hebergeur-gratuit-de-fichiers/feed/ 8
Votre Python aime les pip 30 http://sametmax.com/votre-python-aime-les-pip/ http://sametmax.com/votre-python-aime-les-pip/#comments Sat, 08 Sep 2012 13:42:27 +0000 http://sametmax.com/?p=2014 Pip install par-ci, pip install par là. "Pour installer cette lib, il vous suffit de faire pip install". Mais merde, c'est quoi pip ?]]> A partir des versions 2.7.9 et et 3.4, pip est fournit automatiquement avec Python. Si c’est votre cas, vous pouvez sauter la partie installation et aller directement à la partie usage de cet article.

Pip install par-ci, pip install par là. “Pour installer cette lib, il vous suffit de faire pip install”.

Mais merde, c’est quoi pip ?

Python et les libs externes

La beauté avec Python, c’est qu’on peut prendre une lib, la balancer dans le répertoire courant, et l’importer. Rien à faire, ça marche tout seul.

Mais.

Car oui, il y a toujours un mais (souvent après le mois de mars).

Quand il faut mettre à jour ses libs, c’est chiant. Quand il faut recréer un environnement complet en prod, c’est chiant. Quand il faut trouver la dernière version, avec le bon site Web, et le lien de téléchargement, c’est chiant. Quand on veut installer une lib automatiquement, vous l’avez deviné, c’est chiant.

Mais surtout, quand on a une lib qui a des parties en C à compiler comme les libs de crypto, d’accès à la base de données, de traitement XML, de parsing ou de sérialisation, de calculs scientifiques, etc. ça ne marche tout simplement pas.

Là, il y a deux écoles. Les mecs qui utilisent les packages *.exe ou *.deb precompilés et qui se retrouvent avec d’autres problèmes.

Et les mecs qui utilisent setuptools (et qui se retrouvent avec encore d’autres problèmes, mais c’est mieux parce que je le dis).

Setuptools, la solution de skippy à tous vos soucis

setuptools est une lib et un outil de distribution de code Python, et elle permet notament d’installer des libs externes automatiquement en les téléchargeant depuis le grand InterBoule.

Comme gem install sous ruby, npm pour NodeJs, Python possède sa commande d’installation appelée easy_install, qui va piocher dans le site Web pypi.python.org, un équivalent de Cpan de Perl ou des channels pear pour PHP.

Bien entendu, ça serait trop simple sinon, Python ne vient pas par défaut installé avec cet outil pourtant indispensable.

Sous Ubuntu c’est facile:

sudo apt-get install python-setuptools

Et il existe un paquet similaire sur toutes les distribs.

Sous windows, c’est un exe à installer. Choisissez la bonne version selon votre version de Python (python --version). Généralement, la 2.7.

Sous mac, il faut télécharger l’egg correspondant à sa version puis:

sh setuptools-votre_version.egg --prefix=~

Et vous avez alors accès à la commande magique, easy_install. Par exemple, pour installer Django:

easy_install --user django

(ou easy_install django en mode administrateur – ou avec sudo – pour l’installer pour tout le système et pas juste l’utilisateur courant)

Il faut bien entendu être connecté à internet pour que ça marche. Notez par ailleurs que la recherche est insensible à la casse, et que tout underscore sera automatiquement remplacé par un tiret.

Sous Windows, si la commande n’est pas trouvée, il vous faudra rajouter le répertoire qui contient la commande easy_install (le plus souvent C:\Python27\Scripts) à la main dans le PATH.

Vous avez easy_install ? Oubliez-le !

Vous n’utiliserez normalement easy_install que pour une seule chose: installer pip.

easy_install --user pip

pip est un easy_install en plus court à taper, plus puissant, plus souple, plus mieux.

Il s’utilise comme easy_install :

pip install --user bottle

(ou sudo pip install bottle, ou en root, mais je sauterai ce genre de détails pour la suite)

Grâce à pip, vous allez avoir accès à des milliers de libs Python en quelques frappes, et donc pouvoir beaucoup plus facilement expérimenter avec des nouveaux bidules.

Mais pip va plus loin qu’easy_install, et permet carrément de gérer toutes les dépendances de son projet.

Ce que fait pip que easy_install ne fait pas

Déjà, pip télécharge toutes les dépendances avant de lancer l’installation, ce qui évite une installation partielle.

Mais surtout, pip ajoute des opérations qu’on pourrait attendre de base, notamment, la désinstallation :-)

pip uninstall bottle

Évidement, on peut choisir d’installer une version particulière:

pip install bottle==0.9

Et mettre à jour une lib à la dernière version :

pip install bottle --upgrade

Ou downgrader vers une version précédente:

pip install bottle==0.9 --upgrade

Cependant, le plus intéressant avec pip, c’est sa capacité à recréer tout un environnement de développement en une commande:

$ pip freeze
Axiom==0.6.0
BeautifulSoup==3.2.0
Brlapi==0.5.6
BzrTools==2.5.0
CherryPy==3.2.2
Coherence==0.6.6.2
[...]

pip freeze liste toutes les librairies installées et leurs versions. On peut ensuite les réinstaller sur une autre machine facilement:

pip freeze > requirements.txt

Et sur l’autre machine:

pip install -r requirements.txt

On est garanti d’avoir les mêmes libs, avec les mêmes versions. Ca marche de la même manière sous tous les OS, et comme des milliers de libs ne sont pas disponibles en paquets *.deb, *.rpm ou *.exe, c’est extrêmement pratique.

Si vous vous attendez à être privé de connexion internet ou juste pour accélérer le procédé, pip permet de créer un bundle, c’est à dire un gros zip qui contient toutes les dépendances et qui peut être installé indépendamment :

pip bundle nom_du_projet.pybundle -r requirements.txt

Et sur l’autre machine:

pip install nom_du_projet.pybundle

Quelques astuces pour être productif avec pip

Si vous installez beaucoup de fois les mêmes paquets, par exemple dans de nombreux virtualenvs j’installe toujours ipython + ipdb + requests + clize + peewee, les télécharger à chaque fois est une perte de temps. On peut demander à pip de mettre en cache les paquets déjà installés, pour de futures installations:

export PIP_DOWNLOAD_CACHE='~/.pip/cache'; dans le .bashrc

Pour les windowsiens, je ne sais pas du tout où mettre ça…

Sachez cependant que le cache ne dispense pas d’être connecté à Internet.

Si une bibliothèque n’est pas encore sur pypi, pip est capable, pourvu que le code source vienne avec un fichier setup.py, de l’installer depuis un fichier local, une URL, ou même un simple repo git. Donc si vous trouvez une lib chouette sur github, on peut l’installer ainsi:

pip install git+git://github.com/sametmax/0bin.git

Et elle sera même référencée par le pip freeze !

Remarquez qu’il faut avoir Git installé, et que le protocole doit être changé pour git+git.

Parfois, pypi est indisponible: un problème sur le site, un problème de dns, un problème de votre FAI… Dans ce cas là on est un peu désemparé. Heureusement, pip permet aussi de faire un fallback sur des miroirs:

pip install --use-mirrors requests

Dans ce cas pip essayera de trouver le paquet sur une liste de sites miroirs de pypi qu’il possède en interne. Il va les essayer un par un jusqu’à en trouver un de disponible.

Dans le cas les plus extrêmes, certains vont jusqu’à créer leur propre miroir en local. Mais c’est un article à part entière.

Installer des bibliothèques avec des extensions en C

Les bibliothèques avec des extensions en C sont très courantes dans les domaines qui ont besoin de performances: drivers de base de données (mysql-python), calculs scientifiques (numpy), parsing (lxml), cryptographie (pycrypto), etc.

Pip ne fonctionnera que partiellement pour installer ces libs: il devra en effet lancer la compilation de l’extension. Bien que le processus soit automatique et bien fait, il arrive souvent qu’il manque des dépendances.

Pour ce genre de lib, soit vous utilisez un paquet tout fait (*.deb, *.exe, *.rpm, etc.), soit vous tentez d’installer les dépendances.

La première chose à faire, c’est installer les headers de Python. Sous Ubuntu, c’est:

sudo apt-get install python-dev

(et sous CentOs, c’est un yum install python-devel. Pour Mac, aucune idée.)

Ensuite, on lance l’installation une fois de la lib, et on voit ce qui plante, pour installer les dépendances en conséquence. Par exemple, lxml a besoin des headers de libxml2 et libxslt1. Donc on va installer libxml2-dev et libxslt1-dev. Pour python-mysql, il va falloir installer libmysqlclient-dev.

Quand on est une grosse feignasse, mais que l’on a quand même envie d’installer la lib avec pip (typiquement, dans le cas d’un virtualenv). on peut faire le compromis de l’installer sur le système avec un paquet, et ensuite de l’installer avec pip. Ca évite de faire la chasse aux dépendances, mais ça fait double installation.

Enfin, il y a des libs qui ne s’installeront jamais avec pip. Par exemple, un mastodonte genre PyQT. Oubliez, c’est tout.

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http://sametmax.com/votre-python-aime-les-pip/feed/ 30
Utiliser deux comptes github séparément http://sametmax.com/utiliser-deux-comptes-github-separement/ http://sametmax.com/utiliser-deux-comptes-github-separement/#comments Tue, 24 Apr 2012 17:41:59 +0000 http://sametmax.com/?p=440 Vous avez une double vie, dans l’une vous êtes un contributeur opensource honorable avec quelques patches à votre actif et une réputation d’homme affable, amateur de futurama et de donuts. Dans l’autre, vous êtes un sale con, un gros troll, un spammer et un créateur de bots qui tue des chatons.

Et github est tellement pratique. Mais si vous commitez avec votre compte actuel, votre nom apparaitra comme auteur du dernier scrapper de site zoophile sous licence libre. Et si vous utilisez un compte différent, un access denied vous ferme les portes du push.

Que faire ?

D’abord, créer un compte avec un email différent sur github. Ensuite, créer une nouvelle clé correspondant à votre nouvelle identité jaipasprislapillulebleue :

ssh-keygen -t rsa -C "jaipasprislapillulebleue@gmail.com"

Keygen va vous demander une passphrase. Soit vous obtez pour la sécurité et vous utilisez un truc long, chiant, et différent des passphrases précédentes. Soit vous êtes une feignasse comme moi, vous avez votre dossier .ssh dans une partition chiffrée et vous mettez le mot de passe de login comme ça la clé est dévérouillée à la connection.

Ensuite, on vous demandera le chemin du fichier dans lequel stocker la clé. Ne prenez pas le choix pas défaut sous peine de ruiner votre précédente clé. Un bon choix serait:

/home/moi/.ssh/jaipasprislapillulebleue-github

Ensuite il s’agit de cloner votre repo remote ou de l’ajouter. Ca, vous devez savoir faire sinon, il faut vous replonger dans un tuto.

Puis editez le fichier .git/config de votre projet en le faisant passer de ça:

[core]
    repositoryformatversion = 0
    filemode = true
    bare = false
    logallrefupdates = true
[remote "origin"]
    url = git@github.com:jaipasprislapillulebleue/project.git
    fetch = +refs/heads/*:refs/remotes/origin/*

A ça:

[core]
    repositoryformatversion = 0
    filemode = true
    bare = false
    logallrefupdates = true
[user]
    name = jaipasprislapillulebleue
    email = jaipasprislapillulebleue@gmail.com
[remote "origin"]
    url = git@jaipasprislapillulebleue-github:jaipasprislapillulebleue/project.git
    fetch = +refs/heads/*:refs/remotes/origin/*

Notez que l’url de remote origin a changé: on a remplacé github.com par un alias. On édite ensuite le fichier /home/me/.ssh/.config pour qu’il contienne ça:

Host github
hostname github.com
IdentityFile ~/.ssh/premiere-cle-github

Host jaipasprislapillulebleue-github
hostname github.com
IdentityFile ~/.ssh/jaipasprislapillulebleue-github

(Si vous avez utilisé la clé par défaut, la première clé sera dans le fichier .ssh/id_dsa.)

En gros on lui dit ici:

  • Si le host est github, utilise la première clé.
  • Si le host est jaipasprislapillulebleue-github, utiliser la nouvelle clé.

Il ne vous reste plus qu’à ajouter la clé publique (le contenu de .ssh/jaipasprislapillulebleue.pub) à la liste des clés autorisées dans les options de votre nouveau compte sur le site de github.

Vous êtes maintenant paré pour lancer un nouveau projet de site de comparateur de features vim VS emacs sans aucun risque de vous faire griller en utilisant nano.

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