Sam & Max » soumission http://sametmax.com Du code, du cul Sat, 07 Nov 2015 10:56:13 +0000 en-US hourly 1 http://wordpress.org/?v=4.1 Je suis très attachant 9 http://sametmax.com/je-suis-tres-attachant/ http://sametmax.com/je-suis-tres-attachant/#comments Fri, 13 Mar 2015 12:03:05 +0000 http://sametmax.com/?p=15938 Je n’ai rien contre le fait d’être attaché de temps en temps, mais il est vrai que je préfère attacher. Pas que ce soit une pratique quotidienne, pas plus que manger des frites à Mac Do, mais de temps en temps avec des amis c’est sympa.

Maintenant, quand on attache, il faut se poser la question de quoi, sur quoi, avec quoi et comment.

Bondage, weall started somewhere

Personne ne naît expert en ligotage

Quoi

Les bras, en priorité. C’est ce qui donne le plus de sensations.

Les chevilles en second, si on a la possibilité.

Homme attaché

On est pas obligé d’attacher à quelque chose en particulier

Après le reste n’est pas aussi important, c’est du bonus, c’est contextuel.

On peut attacher les bras aux chevilles pour donner un sentiment d’abandon total.

On peut attacher le cou pour le côté “laisse”.

Plus rare, mais intéressant, on peut attacher le taille en formant un harnais. Parfois pour suspendre le partenaire, parfois juste pour l’empêcher de gigoter. C’est quelque chose qu’on fait quand on veut donner un coup de pouce dans la progression de ce que peut supporter l’autre. Néanmoins le point d’attache est plus difficile à trouver. Astuce : si on ne peut pas attacher en face, diviser la corde ou autre, en deux, et attacher de part et d’autre. C’est presque aussi efficace.

On peut attacher les cheveux à quelque chose, mais c’est advanced, je le recommande pas aux débutants. Contrairement au cou, ce n’est pas très dangereux, mais il y a beaucoup de manière de casser l’ambiance avec cette idée.

On peut ligoter les seins. Bien entendu, le but n’est pas d’empêcher la personne de se débattre à coup de tétons, mais bien, pour certaines qui aiment cela, d’avoir les mamelles en tension. Dans le même registre, un bâillon est une forme d’attachement. Une chaussette dans la bouche et un bout de scotch font l’affaire. Perso j’aime bien la gags ball (c’est psychologique), mais c’est dur d’entre trouver à la bonne taille car la plupart sont trop grosses.

Et enfin, on peut attacher tout le corps pour un effet d’emprisonnement total.

Comme d’habitude, ce que vous allez attacher n’est pas juste dépendant du résultat que vous voulez obtenir, mais également de ce que peut accepter l’autre. Néanmoins, ne flippez pas : essayez, et si on vous dit non, essayez autre chose. Inutile de vous demander pendant des heures si oui ou non ça va le faire. Même demander directement à la personne n’est pas toujours une bonne solution, entre ceux qui ne savent pas ce qu’ils aiment, ceux qui n’osent pas l’avouer et ceux pour qui en parler leur retire l’excitation. Un peu comme quand vous voyez un enfant dire à un autre “tu veux sortir avec moi ?”. Adulte, ça vous paraîtrait non naturel de le demander à haute voix, et généralement une relation commence par la tentative d’un baiser, non la demande de permission de le faire.

Donc essayez, mais sans brusquer. Sans surprise. Montrez clairement ce que vous êtes en train de faire. Donnez le temps à la personne de dire non.

C’est l’éternel problématique du sexe : notre société vous dit qu’il faut demander la permission pour tout sinon vous êtes pire qu’Hitler, mais dans la pratique les personnes avec une sexualité avancée ne demandent pas tout. Certaines choses sont justes tentées, et on s’adapte au résultat et à la réaction. Il y a donc une véritable prise de risque social, comme souvent avec les trucs un peu fun.

Ça n’enlève pas le fait qu’il faut AVOIR la permission pour continuer quoique ce soit. Simplement que vous ne pouvez pas toujours la demander explicitement.

Dans les milieux SM expérimentés, il n’est cependant pas rare d’avoir des questionnaires à remplir au préalable pour que chacun sache ce qu’il peut faire ou pas. Mais le plupart des gens n’en sont pas à ce degré d’aisance sexuelle (tiens, je sais qu’on se connaît depuis une semaine, mais rempli ce questionnaire avant qu’on baise steupl). Et croyez-moi, ils font des trucs plus hard que de mettre une laisse.

Sur quoi

Bien entendu, les barreaux de lit viennent en première idée, et le radiateur en second. Mais on peut innover.

On peut s’attacher l’un à l’autre, de différentes manières. Une corde en corps à corps. Une main à une main. Une laisse du cou de l’un à la hanche de l’autre.

Double bondage

Nul besoin d’aller si loin, même attacher une seule main peut suffire à mettre la bonne ambiance

On peut s’attacher à une chaise, bien entendu. Les chaises roulantes sont marrantes 5 minutes, mais pas pratiques.

Un truc bien sympa est d’avoir un accessoire pour suspendre. Un crochet par exemple, attaché très solidement au mur ou au plafond. Une mezzanine avec des barreaux (chez Ikea ce sont de sacrés coquins) se prête naturellement à cela.

J’ai quand même une astuce spécial bricolo pour vous : prenez des attaches de sex shop, et faites un gros nœud d’un coté, puis passez les au dessus d’une porte qui ferme bien. Le nœud coincera les attaches dans le haut de la porte, et vous pouvez suspendre tout à loisir contre la porte. Avantage : ça s’enlève facilement après la séance.

Une chose à laquelle on pense plus rarement : attacher à un gros objet lourd mais transportable, à traîner comme un boulet de prisonnier. C’est utile surtout pour les scénarios domi de longue durée, par pour chahuter au goûter, mais les gens ne s’y attendent pas. Faites gaffe que le truc ne raye pas le parquet, ça m’a coûté une caution.

Si vous avez la chance de visiter des clubs SM, vous rentrerez avec tout un tas de supports inédits pour s’attacher : des croix, des tables spéciales, des “chevaux” de bois, etc. C’est impressionnant, et tout le monde n’a pas envie ni besoin d’aller aussi loin, mais il est bon de savoir que ça existe. Ça peut inspirer pour chez soi.

A ne pas tenter :

  • Les tuyaux. C’est fragile et ça casse. Une inondation n’est pas un préliminaire apprécié.
  • Les pieds de meuble. C’est très dangereux.

Avec quoi

Des choses larges. Les petites attaches coupent la circulation du sang, et peuvent être dangereuses. Je ne vais pas jeter la pierre, moi aussi j’ai attaché avec des lacets dans le feu de l’action, mais ce n’est pas idéal.

Les ceintures font de meilleures attaches improvisées.

En matière de corde, prenez de la grosse corde (chez Jardiland ce sont de sacrés coquins), et essayez la sur vous. Plusieurs longueurs sont utiles : courtes pour les brases et les jambes, longues pour les hanches ou le cou, très longue pour tout le corps, genre total bondage.

Shibari

Evidemment, les japonais ont trouvé le moyen d’en faire une forme d’art. Qui d’autres ?

Mais l’idéal pour débuter, ce sont encore les produits des sex shops. Beaucoup sont nuls à chier, il faut donc les essayer. Généralement, les attaches pour les bras et jambes sont pas mal. Un truc sympa qu’on ne trouve que dans ces boutiques ou sur le net, ce sont des rubans adhésifs qui se collent uniquement à eux même. Ça ne colle pas à la peau ni aux vêtements. On peut faire des choses intéressantes avec.

Sinon évidemment, le gros scotch gris est top pour un scénario type kidnapping. Évitez les zones poilues et les tissues fragiles, sauf si vous savez que ça plaît. Les attaches plastiques rapides, qui sont assez fines donc faites gaffe, brillent quand la rapidité de mise en place et la solidité sont importantes. Et elles permettent de créer de nouvelles zones d’attache ou d’en lier plusieurs (chez Bricorama ce sont de sacrés coquins).

De manière surprenante, les boutiques de sécurité (là où se fournissent les flics, gardiens, CRS, garde du corps, qui sont de sacrés coquins) possèdent plein de choses qui peuvent être détournées. Non, je ne parle pas des tasers bande d’abrutis, mais des différentes variantes des menottes (bien meilleures que celles des sex shop) et autres outils pour maîtriser “une menace”. Ne faites pas n’importe quoi néanmoins, ces magasins possèdent des choses dangereuses qui ne sont pas faites pour faire mumuse. Vous êtes des adultes (j’espère :)), vous vous devez le bon sens, dans le cas contraire je m’assurerai que vous receviez le Darwin Award qui vous est dû.

Autre source peu connue de matériel cochon, les hôpitaux (qui sont pleins de sacrés coquins), et particulièrement les départements avec des patients subissant des traitements invasifs, en grande douleur ou en internement psychiatrique. Sans aller jusqu’à la camisole de force, que je n’ai pas eu le plaisir de tester, les attaches des lits sont à la fois très polyvalentes (on peut les combiner, les ajuster et les attacher à presque n’importe quoi) et très confortables (on peut tirer dessus très fort sans blesser la personne). J’ai des amis infirmiers qui m’ont fourni en la matière, et c’est super chouette.

Enfin, si vous avez les moyens, les balançoires et autres outils de suspensions SM sont très, très fun, mais demandent une installation contraignante.

Comment

Avec concentration.

Spock bondage

Il faut rester logique

On peut faire un peu mal. On peut fournir un peu d’inconfort. Ou plus. Ou moins. A doser selon l’attaché(e).

Mais la sécurité est importante.

Si tout ce que vous faites est d’attacher la personne aux barreaux du lit, le pire qu’il puisse vous arriver sont des poignets un peu rouges.

Mais dès que vous faites de la laisse, de la suspension ou des attaches sur plusieurs parties du corps, il faut réfléchir à ce que vous faites.

Et c’est ce que beaucoup de personnes ne comprennent pas, dans un moment de bestialité sexuelle, qu’on doive avoir la maturité et la discipline de prendre du recul. Mais c’est comme ça que la confiance se construit, qu’on peut aller de plus en plus loin, et qu’on s’amuse.

Quelques conseils mécaniques : essayez d’orienter les attaches aux poignets de telle sorte que la corde appuie plus sur l’extérieur du bras qu’à l’intérieur (où sont les veines). Par exemples, si vous utilisez un zipper plastique, mettez l’intérieur des bras l’un contre l’autre, ou contre une surface, pour immobiliser les deux mains à la fois. Si vous serrez fort, ce sera désagréable, mais pas dangereux.

Pas évident si vous avez convenu que la personne se débattrait pendant l’acte, j’en conviens. Des fois ça donne des sessions fou-rire et ça finit n’importe comment :)

Les attaches des chevilles ne sont pas très risquées, donc si vous voulez tirer sur quelque chose, ici, vous pouvez.

A moins que vous sachiez très bien ce que vous faites, contrairement aux bras et aux jambes qui peuvent être en tension pour renforcer le sentiment d’emprisonnement, le cou doit toujours avoir du mou et jamais avec un angle possible dans lequel on peut se coincer et se blesser. Il y a 3 choses à vérifier : s’assurer que la trachée n’est pas écrasée pour laisser passer l’air et ne pas casser la voix, que les jugulaires ne sont pas bloquées pour assurer un flux sanguin, et que la nuque ne subit pas de pression. Souvenez-vous : le collier, c’est du jeu. Il existe des personnes qui aiment être étranglées, mais elles sont rares, et ça demande de l’attention de la part de celui qui étrangle. Il y a des gens qui meurent chaque année à cause d’asphyxie érotiques mal maîtrisées.

Laisse avec du mou

Ca ne veut pas dire que vous ne pouvez pas tirer sur la laisse. Ca veut dire qu’il faut gérer.

Le porno hard que vous voyez en ligne est fait par des professionnels. Tout paraît toujours simple quand on voit une scène, mais ils ont l’habitude, et la préparation.

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Le sperme, ça attache au fond 33 http://sametmax.com/le-sperme-ca-attache-au-fond/ http://sametmax.com/le-sperme-ca-attache-au-fond/#comments Fri, 29 Aug 2014 07:14:11 +0000 http://sametmax.com/?p=12140 Sur le blog, on parle de S&M, mais peu de SM. La raison pour cela c’est qu’on est tout simplement pas des experts dans le domaine, et on reste dans la domination soft, bien que parfois on déborde un peu.

Malgré tout, en discutant avec des amis, je me suis aperçu que peu de gens ont vraiment goûté à la domi en dehors de videos. La raison est double.

D’abord, c’est n’est pas courant de tomber sur une personne qui soit vraiment capable de se trouver de l’autre côté de la laisse.

Ensuite, c’est socialement compliqué. Voyez-vous, on ne peut pas demander à quelqu’un si on peut le ou la soumettre, ça va exactement à l’encontre du principe de soumission qui, psychologiquement, n’admet pas la demande de permission. Et un ou une soumise va rarement demander à quelqu’un de le faire, car c’est facile de se griller dans un groupe. Parfois même, la personne ne sait pas qu’elle aime ça.

L’œuf, la poule, tout ça.

Voici donc un petit récit de ma dernière séance, pour que vous ayez une idée de ce que ça peut donner dans la vraie vie. Je répète encore une fois que malgré nos exactions, ceci n’est pas notre lot quotidien à Max et à Moi. On vous raconte les trucs qui valent le coup d’être publiés. C’est pas comme ça tous les jours à la maison, hein.

Lucie aime être soumise. Je le sais, par bouche à oreille. Un ami a eu une aventure avec elle, et sachant que j’avais couché avec la veille, il m’en a touché deux mots. Après s’être vu quelques fois, la miss est en confiance et je décide qu’il est temps de se faire une petite session.

Et ça, ça s’organise.

Certains aiment bien le faire au fil de l’eau, au gré de leur créativité. Moi j’aime bien scénariser, et donc préparer à l’avance, quitte à improviser si mon plan tombe à la flotte, ce qui arrive plus souvent que je le voudrais.

D’abord, choisir une date pour la faire venir. Pas besoin de prétexte, elle a envie de me voir, ce qui est déjà ça de moins à s’occuper. Mais il faut choisir un moment en journée où on a rien de prévu pour ne pas avoir à se presser, et surtout où il n’y aura personne à la maison. Je vous rappelle que je vis en colocation.

Ensuite, quelques accessoires. Une pote me fournit des attaches psychiatriques. Ce sont des sortes de ceintures conçues pour sangler les bras et les jambes des patients difficiles sur les lits d’hôpital. C’est fantastique car très rapide et facile à positionner (c’est à base d’une clé aimantée), très solide (on peut tirer dessus très fort) mais pensé pour ne pas blesser quelqu’un qui force dessus. C’est confortable, assez joli, et suffisamment angoissant.

Je les attache sur le devant de ma mezzanine, j’ai décidé qu’elle sera debout. La domination, c’est une suite de décisions, puisque c’est une prise de contrôle.

Puis je découpe un bout de scotch gris que je mets à portée de main, pour la bâillonner. Elle est chanteuse, et les ball gags ne fonctionnent absolument pas pour la mettre en sourdine.

Pour finir, il lui faut de quoi indiquer qu’elle atteint sa limite sans pouvoir prononcer un safe word puisqu’elle ne pourra pas parler. Je prends donc un maracasse.

Ah, oui, je rajoute un couteau de chasse bien aiguisé avec lequel je planifie de découper ses vêtements, et donc un budget pour lui racheter les dits apparats après. Qui casse paie.

Il n’y a plus qu’à la faire venir, et à attendre.

Je déteste l’attente dans ces moments là. Max est tout le contraire, ça l’excite. Même quand il va ramener des putes de bar, il passe la nuit là-bas car il aime prendre son temps. Moi ça me stresse. J’ai le cœur qui bat à 100 à l’heure, il y a tellement de choses qui peuvent foirer. Et foirer grave. Le scénar qui ne colle pas et on a l’air ridicule, le scénar qui colle trop et la meuf qui me prend pour un psychopathe, les voisins qui appellent les flics, le couteau qui glisse et qui la blesse… Il faut pas faire ça quand on a la poisse.

Finalement elle arrive à l’heure dite (Dieu, que j’aime les femmes ponctuelles !), en tenue légère, ce qui m’arrange bien. On s’embrasse tendrement, et je fais avec elle quelques pas de valse pour la rapprocher des attaches.

On se chauffe un peu, vêtement par vêtement, et je tâte le terrain. Avec un petit sourire, je lui tends un bras, et l’attache, le regard coquin. Elle se laisse faire. C’est bon signe, j’attache donc le second, et lui glisse le maracasse dans une main. Je lui explique les règles du jeu : “Secoue et j’arrête sur le coup, lâche, et je te détache”. J’attends quelques secondes sans rien dire pour voir si elle a bien compris. Elle ne panique pas. Bien. Mais ça va changer, car on passe à la mise en scène.

Changement de rythme.

Je fais passer sans transition mon visage d’un sourire doux à un air dur, et je la bâillonne sans crier gare.

“T’es vraiment conne Lucie. Tu connais un mec depuis, quoi, une semaine ? Et tu le laisses te faire venir dans une maison vide et t’attacher à un lit sans te poser de question ? C’est naïf.”

Je verrouille ma porte, et baisse le store, heureusement électrique, de ma fenêtre. Je prends mon temps.

“Personne ne pourra t’entendre. Et maintenant personne ne pourra te voir.”

Je la sens mal à l’aise, en train de se demander si je joue la comédie ou si elle est tombée sur un serial killer.

Je sors le couteau de chasse, et plongeant mes yeux dans les siens, je peux voir que le doute commence à l’angoisser. Mais elle a le maracasse, et elle n’essaye pas de s’en servir. Elle m’expliquera après qu’au début elle avait complètement oublié qu’elle l’avait dans la main.

Je lui enlève ce qui reste de ses vêtements, en jouant avec la lame sur son corps. Si vous faites ça, faites très attention, l’accident est vraiment vite arrivé. Je suis très concentré pendant toute la procédure, entre le jeu d’acteur et mon désir d’éviter de lui trancher la jugulaire.

Il me reste le soutif et je n’ai encore rien coupé, alors je le fends en deux. Elle se débat un peu, je lui mets une baffe et un rappel oral à l’ordre. Elle se calme, et mouille instantanément. Je peux sentir la cyprine alors que je suis à hauteur de son cou. Pas de chic-chic. C’est gagné, je ne finirai pas en garde à vue ce soir.

J’avais prévu de faire durer le truc plus longtemps, mais vu que la demoiselle est prête, et que j’ai vraiment très, très envie de la baiser, j’accélère le programme. Je pousse un fauteuil, et la colle dessus de manière très inconfortable. À ce stade je ne donne plus d’ordre, je la prends par les cheveux et la fais bouger au gré de mes envies. Et elle obéit.

Elle a les genoux sur le siège, le ventre sur le dossier, la tête dans le vide et les bras tendus, toujours attachés en l’air. Je tire l’assise pour allonger le vide entre sa position et la mezza, elle doit forcer un peu pour garder sa posture.

Je la prends sans plus attendre, et sans ménagement. Je la pénètre presque violemment, mais elle est plus excitée que si je l’avais léchée pendant 20 minutes, et ça rentre tout seul. Elle ne m’a pas vu mettre la capote, je me demande si elle se demande.

Je la tire en arrière par sa belle tignasse dorée, je la pousse en avant pour qu’elle se mange le canapé, je bouge ses jambes, les lève, les baisse. Je la fesse, évidement. Puis je lui colle un doigt dans le cul.

Premier et unique son de maracasse. La demoiselle n’aime pas l’anal. Soit. Je retire mon auriculaire.

Le respect de son souhait malheureusement, inverse la balance de la relation. Il faut donc que je la soumette à nouveau. Je ne l’enculerai pas, mais je la réprimande, et je vais la punir.

Je la mets en équilibre sur le dossier du fauteuil, les jambes écartées, elle est debout à un mètre du sol, mais toujours attachée. J’ai une idée.

Je vais chercher une tondeuse à barbe, et je tonds la petite touffe de poils qui lui reste au niveau de la chatte, puis je lui cale l’engin encore vibrant dans le vagin, les dents à l’extérieur, bien entendu.

“Si tu le fais tomber, tu en prends une.”

Et je vais me faire un thé. Je prends mon temps, faire bouillir l’eau, choisir sa marque, mettre ça dans une jolie théière.

Je ramène tout ça, et je laisse infuser. Pendant que les feuilles délivrent leurs senteurs, je monte sur le lit, délivre sa bouche pour lui donner immédiatement de quoi s’occuper. Elle me suce avec beaucoup d’ardeur, et elle est assez douée, bien que moins qu’elle ne le croit. Elle s’en était vanté.

Elle arrête, avec un regard de défi, et reprend une claque sans plus attendre. Elle y remet deux fois plus de cœur, j’entends sa gorge glousser, la tondeuse vibrer, et j’ai envie de venir.

Mais pas comme ça.

Je la rabaisse, lui disant qu’elle s’y prend tellement mal que j’allais devoir faire le boulot moi-même. Je me masturbe au dessus d’elle, et finis sur son visage.

Je retourne vers elle, et lui annonce qu’elle a été sage, et a le droit de se faire libérer un bras. Lequel choisit-elle ? Le droit ? Je détache le gauche. Puis je m’en vais boire mon thé. Lentement. Gorgée par gorgée.

Je retourne à mon mouton, ses petits yeux bleus sont ravissants au milieu de son visage souillé qu’elle a maladroitement tenté d’essuyer avec son bras valide. C’est une victime idéale, la peau claire, l’air innocent… Je lui détache l’autre main et lui passe la sangle autour du cou, la promenant ainsi jusqu’à mon ordinateur, où j’entreprends de checker mes mails avec une seconde tasse de thé.

Elle ne dit rien, je ne veux pas qu’elle s’ennuie, et lui commande de me lécher les pieds, n’ayant pas du tout envie de me faire pomper à l’instant. C’est très agréable, de se faire lécher les pieds.

Elle commence à avoir la langue sèche, alors je lui dépose une tasse et l’autorise à laper. Et je continue ma lecture du shaarli de Sebsauvage, par flux RSS car son design m’arrache les yeux.

Finalement, je la détache, je l’embrasse amoureusement. C’est terminé. Je la câline. La rassure. Cette phase là est importante. Elle réinstaure le respect. Sépare le jeu de la réalité. Remet les pendules à l’heure, les points sur les G…

Elle me confie ses peurs, elle tremble un peu. Elle a adoré. Je suis soulagé. J’avais peur moi aussi, tellement peur que ça rate. Mais je ne lui ai certainement pas dit ça. A la place, je lui propose d’aller faire Pretty Woman pour remplacer son haut lacéré.

Pendant qu’elle était dans mes bras, j’ai réfléchi. Réfléchi à la prochaine fois. Pas pour tout de suite. C’est vraiment trop de boulot.

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