Sam & Max » ubuntu http://sametmax.com Du code, du cul Sat, 07 Nov 2015 10:56:13 +0000 en-US hourly 1 http://wordpress.org/?v=4.1 Désactiver un service dans Ubuntu 14.04 11 http://sametmax.com/desactiver-un-service-dans-ubuntu-14-04/ http://sametmax.com/desactiver-un-service-dans-ubuntu-14-04/#comments Tue, 25 Aug 2015 11:25:59 +0000 http://sametmax.com/?p=16801 Quand on installe un service, Ubuntu le lance automatiquement, et installe de quoi le faire démarer à chaque boot de la machine.

Si c’est votre machine de dev, vous ne voulez peut être pas qu’Apache, Nginx, Redis, MySQL, ElasticSearch, Solr, Supervisor, Postgres, Docker, et MongoDB soient up à chaque fois tous en même temps alors que vous voulez juste vous palucher sur youjizz.

La plupart des scripts de démarrage sont dans /etc/initd.d:

ls /etc/init.d
acpid           brltty             grub-common  lpd         pppd-dns      resolvconf   skeleton           unattended-upgrades
anacron         console-setup      halt...

Mais ces scripts sont lancés parce qu’ils sont symlinkés dans un des répertoires /etc/rcX:

ls /etc/rc*.d/*apache*
/etc/rc0.d/K80apache2  /etc/rc5.d/K80apache2  /etc/rc6.d/K80apache2

Ouai, j’ai encore des clients qui utilisent apache. Certains utilisent même Tomcat.

Pour désactiver le démarrage automatique, vous pouvez essayer bourinement la suppression des liens :

sudo rm $(ls /etc/rc*.d/*apache*)

Ça marche.

Solution plus pratique, utiliser la commande update-rc.d, qui n’est pas faite pour l’utilisation par les humains, mais fuck it :

sudo update-rc.d -f apache2 remove

Ça supprime aussi tous les liens. sudo update-rc.d -f apache2 disable devrait le faire moins bourinement mais ne marche pas sur ma machine.

Pour inverser la tendance :

sudo update-rc.d apache2 defaults

(ou enable si par miracle ça marche pour vous)

Enfin, si le cœur vous en dit:

sudo update-rc.d -f apache2 remove
sudo sysv-rc-conf

Vous donnera une joli interface curse pour le faire plus visuellement.

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Le don du mois 8 http://sametmax.com/le-don-du-mois/ http://sametmax.com/le-don-du-mois/#comments Mon, 08 Jun 2015 18:01:27 +0000 http://sametmax.com/?p=16360 l'adoption de systemd par défaut, ils vont avoir besoin de ressources pour réaménager la caverne à trolls.]]> J’utilise Ubuntu au quotidien, et j’ai déjà donné au projet, mais les dernières décisions prises par l’équipe de la distrib ne me paraissent pas toujours judicieuses.

Aussi, afin de contribuer à Ubuntu, mais aussi à de nombreux autres projets, le don du mois sera pour le projet Debian, qui est à la racine de nombreuses distribs, dont Ubuntu. Les bénéfices se feront donc en cascade.

L’équipe de Debian a su garder un cap en terme de qualité et de stabilité au cours des longues années de son existence, et sur un projet libre de cette taille, c’est un exploit.

$50 partent donc pour eux. Avec l’adoption de systemd par défaut, ils vont avoir besoin de ressources pour réaménager la caverne à trolls.

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http://sametmax.com/le-don-du-mois/feed/ 8
Changer la timezone sous Ubuntu Server en ligne de commande http://sametmax.com/changer-la-timezone-sous-ubuntu-server-en-ligne-de-commande/ http://sametmax.com/changer-la-timezone-sous-ubuntu-server-en-ligne-de-commande/#comments Fri, 15 Nov 2013 10:28:15 +0000 http://sametmax.com/?p=7954 toujours être UTC. Sous Ubuntu server, ça se fait en deux lignes. ]]> Avoir tous ses serveurs à la même heure, c’est primordial. Et cette même heure devrait toujours être UTC.

Du coup dans votre script de déploiement, n’oubliez pas de changer la timezone de la machine.

Sous Ubuntu server, ça se fait en deux lignes :

echo "UTC" | sudo tee /etc/timezone
sudo dpkg-reconfigure  --frontend noninteractive  tzdata

Si vous avez des cron, redémarrez le daemon sinon il sera toujours décalé :

sudo service cron restart

Si vous êtes du genre à aimer la précision, vous pouvez installer un daemon NTP qui permet de synchroniser l’horloge du serveur régulièrement avec un serveur distant :

sudo apt-get -y install ntp
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Installer SSH Plus sur Ubuntu 10 http://sametmax.com/installer-ssh-plus-sur-ubuntu/ http://sametmax.com/installer-ssh-plus-sur-ubuntu/#comments Thu, 24 Oct 2013 13:54:49 +0000 http://sametmax.com/?p=7499 Je vous avais parlé de SSH Plus, mais sans mentionner son process d'install, un peu chiant.]]> Je vous avais parlé de SSH Plus, mais sans mentionner son process d’install, un peu chiant.

Pour rappel, c’est un petit indicateur qui vous permet de lancer une commande arbitraire. Son usage principal est d’ouvrir un terminal qui se connecte immédiatement en SSH à un serveur distant, mais on peut y mettre n’importe quoi.

Pour l’installer :

# on installe les dépendances
sudo apt-get install python-appindicator
# on se calle dans le dossier temporaire
cd /tmp
# on download le script en Python
wget https://raw.github.com/anilgulecha/misc/master/sshplus.py
# on le copie dans le dossier des exécutables
sudo mv sshplus.py /usr/bin/sshplus
# on le rend exécutable
sudo chmod +x /usr/bin/sshplus

Pour le lancer, il n’y a plus qu’à faire :

sshplus

Dans un terminal.

Moi, je le rajoute dans ma liste des programme automatiquement lancé au démarrage, comme ça je n’y pense plus (“Dash” > “Applications au démarrage”).

Après, vous pouvez lui faire lancer les commandes que vous voulez, en les mettant dans le fichier de config (~/.sshplus) en suivant la syntaxe

Nom à afficher|commande|options

Par exemple :

Server Prod 12|guake|-t -n "new" -e "ssh username@adresse_ip"

Ceci va rajouter une entrée dans le menu nommée “Server Prod 12″. Si on clique dessus, ça lance guake -t -n "new" -e "ssh username@adresse_ip", ce qui m’ouvre un nouvel onglet dans mon terminal guake avec lance la commande ssh username@adresse_ip juste après.

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Rapide test d’Ubuntu 13.10 10 http://sametmax.com/rapide-test-dubuntu-13-10/ http://sametmax.com/rapide-test-dubuntu-13-10/#comments Tue, 22 Oct 2013 12:45:54 +0000 http://sametmax.com/?p=7501 Ubuntu 13.10 vient de sortir et j’ai donc fait une micro partition pour le tester.

Installation sans histoire, un peu plus de config que d’hab car il faut virer toutes les merdes intrusives pour la vie privée (mais heureusement, y a des settings pour ça). Pas beaucoup de modifs, apparemment ils ont bossé la vitesse et la stabilité, ce qui est rare pour une non LTS.

Le résultat est qu’on a un OS qui est beaucoup plus stable que ce que Canonical avait l’habitude de donner les premiers jours de release. Et légèrement plus rapide.

En fait je suis tenté de migrer (mais pas con au point de le faire avant quelques mois), c’est globalement agréable à utiliser, épuré et fluide. On a pas encore Mir installé par défaut (OUF), donc ça reste un truc viable, qui tourne bien, avec des paquets plus récents à dispo.

Mon seul chagrin, c’est la nouveau Nautilus. La recherche est maintenant récursive par défaut, et impossible à changer. En prime, plus d’extensions possibles, du coup “open terminal here” et “compare with meld” partent à la poubelle, et je les aimais beaucoup.

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http://sametmax.com/rapide-test-dubuntu-13-10/feed/ 10
Garder une video flash en full screen et travailler sur un autre écran 13 http://sametmax.com/garder-une-video-flash-en-full-screen-et-travailler-sur-un-autre-ecran/ http://sametmax.com/garder-une-video-flash-en-full-screen-et-travailler-sur-un-autre-ecran/#comments Tue, 06 Aug 2013 11:59:51 +0000 http://sametmax.com/?p=7029 Vous avez deux écrans. Vous regardez un tuto video sur le premier, et vous testez le code sur le deuxième. Malheureusement, impossible de mettre la vidéo en plein écran, car à peine avez vous cliqué sur le deuxième, que la vidéo retourne en mode réduit.

Il existe un hack pour pallier ce problème.

J’ai bien dis un hack. Un truc moche, dont les conséquences sont mal connues. Mais ça marche, c’est bien pratique, et je suis d’ailleurs en train de rédiger cet article avec le premier épisode de Vikings en fond.

D’abord, il faut choper un éditeur héxadécimal.

N’importe lequel fera l’affaire, moi sous Ubuntu j’utilise Ghex :

sudo apt-get install ghex

Il va vous falloir ouvrir le binaire flash avec. Yes, à l’ancienne.

La position du binaire est différent pour chaque OS. Je ne sais pas où il est sous Windows (ça doit être une DLL planquée dans system32 ou un truc du genre), mais sous Ubuntu (et surement sous n’importe quel Unix comme Red hat ou Max), on trouve le fichier facilement :

$ locate libflashplayer.so
/usr/lib/flashplugin-installer/libflashplayer.so

Du coup, on édite le fichier avec l’éditeur hexa en mode admin :

$ sudo ghex /usr/lib/flashplugin-installer/libflashplayer.so

Il faut ensuite recherche la chaîne _NET_ACTIVE_WINDOW.

Pour ghex, c’est dans, le menu recherche est dans Édition > Rechercher :

Capture d'écran de la fenêtre de recherche du logiciel ghex

Attention, ne faites pas de copier / coller. Tapez la chaîne à la main.

Dans ce logiciel, la recherche sous forme de texte se fait dans la partie droite de la fenêtre.

L’éditeur va surligner le terme de la recherche, et va falloir cliquer sur n’importe quelle lettre et la remplacer par une autre.

Capture d'écran de la fenêtre principale du logiciel ghex

Pareil, tout se passe dans la partie droite de la fenêtre

Oui, oui, techniquement on est en train de créer un bug en détruisant le nom d’une constante.

Pour faire le remplacement sous Ghex, pas besoin de faire un backspace, un suppr, ou quoi que ce soit : cliquez sur une lettre de la sélection, appuyez sur une lettre de votre clavier, et c’est bon.

Attention : il va falloir maintenant sauver votre travail, ce qui va faire planter toute app ou video flash en cours.

C’est tout, vous pouvez retournez sur Youtube.

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http://sametmax.com/garder-une-video-flash-en-full-screen-et-travailler-sur-un-autre-ecran/feed/ 13
Ajouter un nœud de sortie Tor sur son serveur Ubuntu 11 http://sametmax.com/ajouter-un-noeud-de-sortie-tor-sur-son-serveur-ubuntu/ http://sametmax.com/ajouter-un-noeud-de-sortie-tor-sur-son-serveur-ubuntu/#comments Fri, 28 Jun 2013 09:21:56 +0000 http://sametmax.com/?p=6489 Installer un nœud de sortie Tor est un moyen de contribuer à son niveau à l’émancipation du Web. L’installer sur sa machine de bureau n’est pas très intéressant, mais on trouve des serveurs à 7 euros par mois de nos jours qui suffisent largement à cette tâche.

La procédure pour l’installation sur Ubuntu est beaucoup plus simple qu’au début du projet.

D’abord, il faut récupérer le nom de sa distrib :

lsb_release -c
Codename: precise

Ici pour pour moi “precise”.

Ensuite on rajoute /etc/apt/sources.list une ligne contenant deb http://deb.torproject.org/torproject.org nom_distrib main, dans mon cas :

deb http://deb.torproject.org/torproject.org precise main

On rajoute les clés du dépôt officiel de tor et on install tor (ntp pour synchroniser l’heure) :

gpg --keyserver keys.gnupg.net --recv 886DDD89
gpg --export A3C4F0F979CAA22CDBA8F512EE8CBC9E886DDD89 | sudo apt-key add -
sudo apt-get update
sudo apt-get install deb.torproject.org-keyring tor ntp

A ce stade là vous avez un client Tor fonctionel, mais pas un nœd de sortie. Un petit sudo vi /etc/tor/torrc et on décommente la ligne :

#ORPort 9001

Il faut du coup ouvrir le port 9001 :

iptables -I INPUT -p tcp -m tcp --dport 9001 -j ACCEPT
iptables -I OUTPUT -p tcp -m tcp --dport 9001 -j ACCEPT

(Sauvegardez votre config iptables sinon au prochain reboot, votre port est à nouveau bloqué)

Et on relance le service.

sudo service tor reload

Pour voir si ça a bien fonctionné :

cat /var/log/tor/log | grep test
Self-testing indicates your ORPort is reachable from the outside. Excellent.

Quelques avertissements tout de même :

  • Tor est un projet utilisé massivement par des activistes politiques et personnes à la connexion internet et aux libertés bridées (c’est ceux qu’on cherche à aider), mais également des gens aux activités illégales (ventes de produits interdits dans leurs pays, ce qui va de la weed au GHB) voir carrément immorales (pédopornographie, terrorisme). En ouvrant un nœud Tor, vous n’avez aucun contrôle sur QUI utilise votre équipement, ou pour faire quoi.
  • Certains hébergeurs interdisent Tor. C’est le cas de cinfu, un hébergeur qui accepte pourtant les Bitcoins mais aussi, je viens de l’apprendre à mes dépends, de online.net et ses fameuses dédibox. Il m’ont donné 24 H pour fermer mon nœd Tor, et je vais donc devoir le migrer sur leaseweb ou OVH.
  • Le cadre légal autour de Tor est encore fluctuant. Je suis incapable de vous dire si vous pouvez être tenu pour responsable des activités illégales qui seraient perpétrées à travers votre équipement.
  • Ça va bouffer de la bande passante.
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http://sametmax.com/ajouter-un-noeud-de-sortie-tor-sur-son-serveur-ubuntu/feed/ 11
Tiens, je suis toujours sur OSX 81 http://sametmax.com/tiens-je-suis-toujours-sur-osx/ http://sametmax.com/tiens-je-suis-toujours-sur-osx/#comments Wed, 19 Jun 2013 11:23:42 +0000 http://sametmax.com/?p=6419 Ceci est un post invité de coyote posté sous licence creative common 3.0 unported.

Attention: ce qui suit est un billet d’humeur personnel. Prenez le comme tel…

Je suis un linuxien. Pas un activiste, mais tout de même un fervent défenseur du logiciel libre et de Linux (oui pour moi écrire GNU/Linux partout c’est pédant et inutile – et ça te fait passer pour un gros nazi.). J’ai même créé une association de défense du libre, un LUG et fait switcher de très nombreuses personnes.

Mais alors, bordel, que fais-je sur1 OSX ?

1 Si quelqu’un a une règle pour décrire rapidement que l’on utilise un OS, en lieu et place de “sur Ubuntu”, “sous Windows’”, etc ; qu’il la balance car c’est juste insupportable.

Tout à commencé sans doute quand j’ai découvert Sublime Text (merci Sam!). J’ai alors rompu mon workflow entièrement libre pour y intégrer un outil proprio, mais fantastique et dont je me suis précipité pour payer la licence afin de remercier le développeur pour cette bouffée d’oxygène.

J’utilise régulièrement des Mac comme machine depuis plusieurs années (2003?) et ce pour plusieurs raisons:

  • C’est propre. Pas de sticker dégueulasse, de look plastique ou autre.
  • C’est une grande marque avec peu de modèles: l’assurance d’avoir un support pour Linux relativement rapidement.
  • C’est de bonne qualité (oui il y a toujours des exceptions), ça dure longtemps et ça se revend pas trop mal.
  • Le connecteur d’alim aimanté ; tous ceux qui ont déjà cassé un laptop à cause de ça comprendront…
  • Je fais un peu de dev multiplateforme (libre!) et il faut toujours tester/ajuster sur OSX.

Me voilà donc avec une machine Mac dont je suis satisfait, faisant tourner un Ubuntu que j’adore avec un dual boot que j’utilise dans les aéroports ou autre car la conso batterie est incomparable entre Ubuntu et OSX.

Linux a toujours eu des petits problèmes, la batterie dont je parlais, le WiFi, le suspend/hibernation, etc. Rien d’insurmontable pour quelqu’un de convaincu.

L’aigle noir

Soudain, je sais plus exactement vers quelle version, je crois que c’était la 10.10, Ubuntu a commencé à devenir de plus en plus pénible et les nouvelles versions n’ont fait qu’accroitre la frustration.

Le passage à Unity a été difficile, et le fait de tester d’autres alternatives (XFCE, Xmonad) permet de se rendre compte à quel point Ubuntu est intégré: beaucoup de composants ne sont plus vraiment interchangeable ou alors au prix de gros efforts de configurations voir de hacks. En bref, Ubuntu, c’est bien si tu y touches pas trop.

Au fil des versions, des nouveaux problèmes, des fonctionnalités perdues, toute tentative montrant à quel point Ubuntu s’écarte du Linux modulaire, j’ai décidé de franchir le Rubicon et de tester d’autres distros.

Pour faire (très) court :

  • Toutes les non-debian ne m’ont pas plu: la gestion des paquets est contre-productive pour moi qui ait des années d’apt dans les dents. Surtout, c’est lent comme la mort. Incroyablement lent en 2013 ; WTF?
  • Les Debian-Ubuntu-based: la plupart sont des customisations d’Ubuntu avec des paquets différents, des thèmes et des outils. J’ai pas vu d’avantages vraiment et toutes ont des petits désagréments supplémentaires, sans compter que les problèmes spécifiques sont dur à résoudre car ils ont peu d’utilisateurs.
  • Debian ; j’ai beaucoup aimé car c’est très simple, la modularité est là, la vitesse aussi ; c’est bien intégré. Malheureusement, la gestion non souple des paquets (soit tout est vieux, soit tout est jeune) couplé avec l’absence de PPA (les PPA, c’est génial!) font que j’ai renoncé.

Archlinux

Je suis donc resté sur Archlinux. J’avais utilisé un peu par le passé et ça correspondait bien à ce que je voulais actuellement: quelque chose de propre, documenté où je savais qu’en cas de problème, je pourrais l’identifier facilement.

Archlinux m’a pris du temps pour le configurer. C’est sans doute ce qui m’a le plus dérangé car j’utilise mon laptop pour travailler, pas pour geeker. Une journée de perdue à configurer la machine, c’est une journée de travail en moins avec des conséquences en sousous.

Mais j’étais satisfait d’Archlinux, c’était effectivement beaucoup plus simple et clair qu’Ubuntu. J’ai pu faire fonctionner des petites choses qui marchaient pas avec Ubuntu ; j’avais un Gnome à jour, etc.

Mais, car il y a toujours un mais ; Archlinux a aussi ses problèmes: il veut que vous soyez à jour, et vous avez pas intérêt à le contrarier ; mais en même temps, il faut vérifier ce qu’il fait donc re-perte de temps.

Au fil du temps, les problèmes des logiciels récents se faisaient plus frustrants ; une version qui marche ; une qui marche pas, etc.

Quand je me suis rendu compte que je devais redémarrer ma machine plus d’une fois par semaine, et que je perdais vraiment du temps avec des bêtises, je me suis dit “oh et puis merde, je vais mettre OSX!” (oui je reste relativement poli dans ma tête).

Le trou noir

J’ai formatté ma machine sur un coup de tête, un week-end, pour voir si vraiment Linux devenait de la fiente d’âne ou si c’était partout pareil. Je me suis dis, ce sera l’occasion de voir à quoi ressemble la concurrence, de voir comment se comporte cette machine dans son environnement naturel (genre voir ce que ça fait d’utiliser un SSD qui a couté la peau du Q). Je voulais tester ça une semaine, deux tout au plus.

C’était il y a des mois déjà. Je sais plus trop quand. Janvier ? Février ? Je ne m’en souviens pas car je ne pense plus à ma machine. Je l’oublie complètement.

Bien sûr, au début, je raillais ce système et ses perversions (installer GCC nécessite de passer par un Store à la con), et puis, passé les deux premiers jours de setup, je l’ai oublié. Le matin, j’arrive au boulot, la machine est là, allumée, prête, rapide, disponible. Je travaille, et je lui cloue le bec en partant, chose qui ne marchait pas avant.

Je peux me promener avec sans craindre pour la batterie, je peux utiliser le Wifi à tout moment (pas besoin de patcher le kernel dans un hôtel), je peux faire de la visio-conf sans jongler avec 2 outils PulseAudio, le trackpad marche à merveille, le tout démarre en moins de 10s, j’ai mon Sublime Text, mon terminal, mon ipython et toute sa clique, bref, c’est le bonheur.

Je ne sais pas quand je vais retourner sous Linux ; la simple idée de me retaper le setup à l’envers alors que je suis si productif maintenant me donne la nausée. Je n’ai même pas été tenté à la sortie du 13.04. Tout juste ais-je pris le temps de lancer le Live-CD dans VirtualBox.

Bien sûr, tout n’est pas rose, je connais bien les arcanes de Linux, mais pas celles d’OSX ; dès qu’il y a une dépendances bizarre dans un projet (genre opencv), je prends peur car tout n’est pas aussi bien packagé, ou aussi facilement compilable, etc mais finalement, ça n’arrive pas très souvent.

Vous m’avez lu jusqu’ici, bravo, je n’ai pas écrit tout ça pour vous convaincre de quoi que ce soit ou pour me justifier. Je suis toujours autant dérangé par Apple, je ne me sens pas à l’aise en utilisant OSX, mais je peux enfin utiliser ma machine comme l’outil de dev qu’il devrait être et rien d’autre ; c’est un soulagement très grand.

J’espère retrouver dans les commentaires de ce billet vos frustrations concernant Linux et pourquoi pas ce que vous faites pour y remédier (Punching Ball?).

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http://sametmax.com/tiens-je-suis-toujours-sur-osx/feed/ 81
Alors, on passe à Ubuntu 13.04 ? 12 http://sametmax.com/alors-on-passe-a-ubuntu-13-04/ http://sametmax.com/alors-on-passe-a-ubuntu-13-04/#comments Sat, 04 May 2013 07:06:51 +0000 http://sametmax.com/?p=5955 preload) et quelques ajouts ergonomiques sympas ont fait leur apparition.]]> J’ai utilisé Ubuntu 13.04 depuis quelques jours. C’est un bon cru : l’interface est fluide (n’oubliez pas d’installer preload) et quelques ajouts ergonomiques sympas ont fait leur apparition.

Mais globalement, je reste en 12.04 car :

  • Il n’y a rien de si fantastique dans raring qui justifie une migration.
  • Il y a des programmes qui ne marchent plus (Qwit ou les plugins nautilus par exemple).
  • La 12.04 est très stable, c’est une LTS et elle sera supportée bien plus longtemps.

Si vous devez installer une nouvelle version, installez la 13.04. Sinon, ne faites pas l’update, ça ne vaut pas le coup.

P.S: Ubuntu 13.04 vient avec Python 2.7 par défaut, et pas Python 3. C’est la 2eme fois qu’ils reportent. Qu’est-ce que je vous disais, déjà ?

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http://sametmax.com/alors-on-passe-a-ubuntu-13-04/feed/ 12
Mettre Ubuntu en veille en appuyant sur le bouton ‘power’ 5 http://sametmax.com/mettre-ubuntu-en-veille-en-appuyant-sur-le-bouton-power/ http://sametmax.com/mettre-ubuntu-en-veille-en-appuyant-sur-le-bouton-power/#comments Mon, 29 Apr 2013 07:24:43 +0000 http://sametmax.com/?p=5909 J’ai horreur que mon ordi se mette en veille quand je rabat le capot. C’est un ultra portable, donc je le balade partout. Du coup, je régle dans les options que la fermeture déclenche juste le verrouillage de l’écran : un geste et mon laptop est à l’abrit des blagues des petits malins dans les hackerspaces pendant la pose pipi.

Mais j’aime pouvoir le mettre en veille rapidement, en appuyant juste sur le bouton power, et il n’y a plus de paramètres pour le régler dans les settings d’Ubuntu.

La solution et cette petite ligne de commande :

gsettings set org.gnome.settings-daemon.plugins.power button-power 'suspend'

Les valeurs possibles sont :

  • ‘blank’ : aucune valeur.
  • ‘suspend’ : mettre en veille.
  • ‘shutdown’ : éteindre.
  • ‘hibernate’ : hiberner.
  • ‘interactive’ : afficher une fenêtre qui demande quoi faire.
  • ‘nothing’ : ne rien faire.

On peut aussi le faire en graphique pour ceux qui n’aiment pas le terminal.

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http://sametmax.com/mettre-ubuntu-en-veille-en-appuyant-sur-le-bouton-power/feed/ 5