Les auteurs de ce blog ayant une expérience professionnelle de la chose, ils peuvent en effet témoigner que le contenu que l’internaute consomme est des plus variés. Il existe ce que l’on appelle des “niches“, des sortes de catégories de porno “spécial”, à destination d’amateurs d’un genre que peu d’autres personnes aiment: le léchage d’anus, le fétichisme des mains, les grands-mères, le sexe en boite de nuit, etc.

Ne cherchez pas à comprendre, les niches sont ce qui rapporte le plus

On peut mixer des niches pour obtenir des niches encore plus petites: par exemple du léchage de main de vieilles en boîte de nuit. Vous croyez que j’exagère ? Voici une naine et une obèse lesbiennes, faisant du catch. Ouai.

Tout ça pour dire que si vous pensez que vous avez un grain parce que le sexe de papa-maman vous intéresse moins que [insérer ici votre truc], sachez que vous n’êtes pas seul. En fait, vous faites partie de la majorité des gens qui ne rentrent pas dans la norme. Amusant paradoxe, non ?

IRL, je connais un amateur d’uro, un fétichiste des chaussures, un obsédé de l’anus qui va jusqu’à mettre les doigts dedans en boîte, un mec qui ne veut que de la sodo, un gars qui a baisé + de 150 prostituées différentes dans la dernière année, une fille dont le fantasme est de s’envoyer en l’air sur un toit pendant qu’un maçon lance des marteaux au-dessus d’elle, une autre qui aime se prendre des coups de poing (sic) dans la tronche pendant l’acte, un travelo qui crie ‘jackpot’ quand il tombe sur un mec à grosse bite, un homme qui aime les simulations de viol, un type qui s’est fait attaché plusieurs fois et tartiné de nourriture, un gay qui s’est fait enfoncé une bouteille d’eau gazeuse dans l’arrière train, un trentenaire accroc au viagra… J’en connais d’autres mais on retracerait trop facilement ce blog.

Ceci est tout à fait logique

C’est un lieu commun, mais quand il s’agit de sexe, la seule règle est que tous ceux qui baisent ensemble se respectent. Le reste, c’est de l’enculage de mouche.

Je laisse la conclusion à Randy dans un des meilleurs épisodes de la série: “Une fois qu’on s’est branlé en matant des japonaises qui se vomissent dans la bouche, c’est difficile de revenir à Playboy !”

Comme par exemple quand on fait 30 bornes de vélo pour aller bosser chez Max pour la semaine en emportant pas l’adaptateur ethernet de son ultra portable de merde. Et en arrivant on découvre que le Wifi de son ordi ne marche pas.

Que diable ?

Pourtant nous avons tous les deux des freeboules, et “Chez moi ça marche ™”.

La carte Wifi est détectée et je peux voir son SSID. Donc le centrino est ok. Mais le doute me frappe et le grand cric me croc: j’ai fais une mise à jour le matin avant de partir ! Precise pangoline est une LTS, et chez Ubuntu ça veut dire que c’est la release la plus instable des 5 dernières années. C’est une tradition.

Max se fout de ma gueule. D’Ubuntu aussi. Gros troll sur la supériorité de Mac, etc.  Je passe ma journée à parcourir le Web pour trouver une solution à grand coup de modprob. Je soupçonne ce petit salopard de network-manager, askubuntu.com me le confirm. Je downgrade, je tue tout mon système. Ma semaine s’annonce foutue.

J’utilise ma carte “j’ai des potes” pour me faire livrer un adaptateur ethernet, je prends une demi-journée pour remettre l’OS en état en réparant les paquets cassés. C’est reparti, on peut coder, et tant pis si j’ai un fil à la patte. Clients, si vous lisez ceci, je vous promets que je ne fais pas ça pendant un contrat :-)

3 jours plus tard (il y a 20 minutes en fait), je tombe sur ça. Ce n’est pas la solution à mon problème, mais un terrible sentiment m’envahit. Je press Fn + La touche Wifi. Je reboot. Tout, marche.

Oui, il y a des fois où on se sens très con.