APHRODITE EST MORTE

Dans ce petit recueil j'ai durant mes inspirations été très exécutif avec moi-même. J'ai fait intervenir mon ironie, j'ai oublié les détails puérils, je suis resté franc avec les mots, j'ai touché ma peine qui me remplie et j'ai brisé mon ego. J'ai fait qu'un avec le reste. "Je" n'existe plus, l'autre c'est toi. Entre la poésie et moi c'est loin d'être terminé. Je vagabonde d'une pensée à une autre, j'aime si il faut aimer, j'abhorre si il faut abhorrer.

Un grand merci à mes amis ! Ils m'ont apporté tellement de choses et c'est pour cela qu'ils ont toute ma gratitude et j'ai pour eux des sentiments de la plus profonde humilité.

A MES PARFAITS COMPÈRES VIRTUOSES DES TEMPS HEUREUX
VOUS ÊTES MON PRINCIPE D'INERTIE

FRÈRES, SOEURS ET AMIS

DEMAN THOMAS
KOERT VLAD
LACI YONA
LACI AURORE
FARTANE ADNANE
AURORA
LÉNA

JE DÉDIE CE RECUEIL TUÉ

ODYSSÉE

Un beau jour d'été
Venait se poser un sucrier
Narguant les mistrals
Et piaulant une légère oraison vespéral
Longtemps, il volait au dessus des champs,
Il volait au dessus du ciel fantasque
Où, sur le fin bleu pers les nuages énigmatiques couraient
Longtemps, il songeait à la splendeur et la misère !
Cependant son petit Coeur céda au vice !
L'aurore ne brossant plus son plumage
Il est allé brosser les rives du Styx
Avant de songer de mourir dans les bras de Léthé.

DOLOR

Ô ma douleur ; Es-tu donc pas belle ?
Eh douleur pourquoi tu tends à être tendre
pucelle ? Pourquoi ce goût du vide ?
Dis moi douleur ; qui est donc maître
De mon Coeur, et de mon Corps ?
Pourquoi sur mes lèvres sensibles ;
Un attrait latent d'un être ? Eh douleur
Je sens sur ma gorge étriquée
Tes doux baisers couronnant ma
lassitude et basculante les choeurs !
Eh Douleur ; je me confie à toi ici et là-bas
Te traînant ardemment sur de sombres notes de flûtes

(Some of these days ; you'll miss me honey)

LA SPERANZA E L’ULTIMA A MORIRE

Dis-moi enfant du fiel, qu'a tu vu de si beau et grandiose là où tu habites ? Ici tout
m'indiffère. Tout est hideux, tout est laid, tout est fade et n'a pas de goût. Le temps est
soluble et l'éternité n'est qu'un rêve sans fin pour les plus naïfs d'entre-nous. Cette terre, je
ne l'aime pas. Ici personne ne l'aime. Elle n'a ni enfant ni père ! Ce qu'il y a sous cette terre.
Sans doute rien, peut-être l'enfer. Nos visages pêchus respirent l'air ivre que nous coche le
vent. Et nous pauvres ignorants ! Ignorons les voeux du ciel, jusqu'à en pleurer toutes nos
peines. Moi je rêve d'un soleil ardent et d'une eau plus clair, de gouttes de pluies drues et
d'une douce brise, d'un paradis aux couleurs pourpres et d'un amour praliné. Montre moi ton
âme, que j'y plonge dedans mon coeur. Garde moi ton courage, que je me presse de me
battre. Donne moi ta chaleur qu’elle comble mes attentes. Me voilà donc, comme une rose
sans épines, noyau de l’édifice, vacant d’une terre à une autre criant « oh ! Eh là-bas !
Rendez-moi mon Azalée».J’ai le coeur battu par les doux baisers bercés par l’eau-de-vie.
Mes muses m’inspirent puis me tuent, je crie au bonheur puis je mets ma nature à nu. Je
rêve des pies qui volent tôt pour servir l’infini de couleurs nitescentes ! Des couleurs qui se
mêlent au miel du soleil à l’arc-en-ciel du paysage hiémal qui s’étale comme la corolle
d’une rose. Je rêve de l'odeur des champs verts sombres recouverts de givre qui reflètent les
rayons mordorés au petit matin. La voici, mon utopie ! Emmi cette toile, je traine mon mal
et avec lui, mes yeux morts. Desquels sortent des larmes au goût de mon malheur. Sur cette
terre je suis mort sans jamais avoir été vivant. Dans la forêt, près d’un cimetière. Je
promène ma tristesse en guêtrant au loin ma douleur pleurer des pétales de fleurs. Dans
cette accablante réalité, vivre c'est être condamné à mourir. Ainsi mon enfant, je m’enivre
pour ainsi dire je monte dans la brume de la nuit, je suis à jamais jeune, à jamais ivre. Mon
idéal à moi, c’est un songe où porter son coeur c’est donner au ciel sa couronne.

MADELEINE

J'ai hâte d'entendre ta voix, d'admirer tes beaux yeux et de sentir la douceur dégagée par ton
aura. Si seulement tu savais à quel point tu combles mes rêves d'éternels passions. Je rêve
de nous, d'un soleil ardent et d'un ciel infini au bleu tropical. J'ai hâte de glisser ma main
dans tes cheveux lisses et sombres semblables à une opale noire, et j'ai hâte de goûter à ton
parfum redonnant la vie à la Mort. Je joui à l'idée de penser à toi, je joui à l'idée d'être avec
toi, je joui d'être à nouveau moi ! Les larmes hyalines comme le crystal d'argent ne tombent
plus, l'horizon s'est libéré de ses cauchemars. Je veux que tu saches que depuis que le ciel
auréolé murmure ton prénom à tout va ! Il s'est arrêté de pleuvoir en enfer et nos visages ne
pleurerons plus des pétales de Roses comme d'antan.

MORT

Et je pleure toutes les larmes de mon corps
Jusqu'à ce que l'Azur se noie dans mon sang !
En butinant ma mort dans cette fleur inodore
Elle ferma mes paupières comme un oiseau
près de mourir ; Les astres se sont trompés
dans leurs belles prédictions étoilées
Et moi mort semblable aux vivants
Je pleure toutes les larmes de mon corps
Et je vis mon malheur en étant mort
En espérant un jour peut-être embrasser
mes songes ; qui sont ses lévres silencieuses.

VIVRE ENCOR (ENCORE ?)

Je t’attendrai
Pour toujours et à jamais
Roses en mains coeur tendret
Sans changer un nuage dans le ciel
Je t’attendrai une étérnité ;
sous une abime torrentiel
Je compterai les gouttes de pluies
Et tes fatales allures
Pour toujours et à jamais
Sous l’astre du ciel.

APHRODITE EST NÉE

J'ai tant de fois hélas fermé les yeux
Priant le bon Dieu d'un miracle
J'ai poursuivi tant de fois hélas ce coeur vieux Priant le bon Dieu l'achèvement d'un oracle

APHRODITE VIT

Quand disparaît l'amour
Je promène ma tristesse
Et je repense à ton sourire
nitescents comme un ruisseau
clair que le ciel presse ...
Vive l'Amour, vive la vie

APHRODITE EST MORTE (DESSÉCHÉE)

Sa pute de mère à l'Amour.