Dans la peau d’un formateur 21


J’ai contacté un a un des organismes de formation pour me signaler comme disponible en tant que formateur Python/Django, HTML, CSS, Javascript et Git. Certains ne vérifient rien, d’autres me demandent un plan de cours, voir un support et un CV.

Des semaines voir des mois plus tard, un email arrive. On me demande si je suis disponible pour une session, généralement entre 2 et 5 jours, avec une grande majorité de 3.

Le commercial me communique peu d’informations : leur plan de cours vendu, les dates (potentielles) et le nombre (encore potentiel) de participants, et me demande un devis à la journée.

À ce stade, je check mon agenda pour vérifier ma disponibilité, et je regarde si ça peut être rentable : certaines missions sont loin et chaque jour séparé à bonne distance du suivant, d’autres sont facilement accessibles et groupées d’une traite. Malgré votre expertise et vos aspirations éducatives, le temps et l’espace ont toujours droit de veto sur vos choix de vie.

Il vous faut alors répondre rapidement, mais surtout fournir une estimation de la facturation qui oscille entre 500-800 €/j selon la difficulté du sujet traité, le nombre de participants, les conditions de travail proposée et les frais que je pense rencontrer.

Concernant la difficulté du sujet traité, l’écrasante majorité des formations sont pour débutants, au moins dans la technologie ciblée. Rarement on vous demandera de couvrir des design patterns avancés, de l’analyse de données biologiques ou autre.

Le nombre de participants, lui, excède en peu d’occasions 5, et c’est une bonne chose. Au delà, il est difficile de faire plus que du cours magistral, et c’est en faisant ce constat que j’ai fais la paix avec les plus mauvais enseignants de mon enfance. C’est un boulot qui demande une énergie de fou si on veut le faire bien.

Quand aux conditions de travail, il y a ce qu’on appelle les “intra”, qui se font chez le client, et les “inter”, qui se font dans le centre de formation, mais avec des apprenants venus de différentes boîtes. Entre en jeu des tas de paramètres : si vous allez faire votre show dans une usine de traitement des déchets à Orléan, ce n’est pas la même que dans une salle climatisée avec des machines neuves à Belleville. À l’inverse, former deux collègues qui se connaissent depuis 20 ans, c’est bien plus facile que d’intéresser un codeur Pascal proche de la retraite, un stagiaire de boîte de com et un consultant de SS2I qui se sont d’entrée installés à deux chaise d’écart les uns des autres.

Malheureusement, vous aurez rarement tous ces détails à l’avance, et pas de bon de commande sans devis. Vous lancez WOW, vous faites un random 100, et vous priez.

Plus on connaît l’organisme, plus on a des infos précises, nombreuses et rapidement. Ça devient donc plus facile avec le temps, et c’est une des nombreuses raisons pour lesquelles vous devez entretenir de très bonnes relations avec vos organismes de formation.

Ces derniers sont de toutes sortes : grands, corporates, petits, artisanaux, généralistes, spécialisés, automatisé, manuels, etc. Il n’y a qu’une seule chose importante pour vous : la relation que vous avez avec eux. Personnellement je préfère couper les ponts avec ceux avec lesquels ce n’est pas parfait et ne garder que ceux avec lesquels ça coule tout seul. Je ne pourrai pas vous lister ceux avec lesquels j’ai des contacts car l’anonymat de ce blog est plus que fébrile.

Un bon indicateur est le temps de réponse par email et l’accessibilité de leurs commerciaux. Si vous pouvez avoir leur numéro de portable facilement, c’est souvent positif pour la suite. Car de la réactivité s’extrapole la propreté de l’organisation, l’état des salles de cours et la qualité de votre traitement en général.

Arrive l’attente et l’incertitude : 9 formations sur 10 sont annulées, parfois à la dernière minute, pour des raisons diverses. Il faut dire qu’entre le moment où quelqu’un fait sa demande et votre intervention, le dossier passe plusieurs fois par la hiérarchie, les RH et la compta. Quelques organismes de formations sont mis en concurrence, qui eux-même mettent en concurrence les formateurs. Ajoutez à ceci qu’il faut que tous les planning concordent et, dans le cadre du DIF, que la demande soit validée par l’état. Ça fait beaucoup de si.

Vous, vous avez bloqué cette période. Si vous êtes salariés, vous avez pris des vacances. Si vous êtes freelance, vous avez refusé des clients. Et ceci gonfle le prix de vos prestations.

Coup de chance, celle-ci est acceptée. Il y aura un participant de moins, mais juste assez pour être rentable pour mon intermédiaire. Il me l’annoncera généralement 2 semaines à l’avance, mais c’est déjà arrivé que la nouvelle tombe 5 jours avant l’heure H, avec un déplacement de 800 bornes prévu.

C’est là que je demande à avoir le numéro de téléphone ou l’email des participants, de telle sorte que je puisse connaître des choses essentielles comme :

  • Le cœur de métier de leurs entreprises, la mission de leurs départements et leurs rôles dans tous ça.
  • Leur expérience dans la technologie qui va être enseignée. Il faut demander un exemple concret de réalisation qui a été utilisé par quelqu’un d’autres que l’auteur pour avoir une bonne idée de la chose.
  • Leur expérience dans des technologies similaires. Si je fais une formation Python, je demande quels autres langages ils connaissent, ceux qu’ils maîtrisent le mieux, ceux qu’ils préfèrent, etc. Les analogies sont les meilleurs des raccourcis pédagogiques.
  • Leur environnement de travail (OS, IDE, libs…)
  • Ce qu’ils comptent faire avec leur nouveau talent une fois rentré à la base.

Il ne faut pas non plus oublier de récupérer les informations suivante auprès de l’organisme de formation, afin d’éviter les mauvaises surprises:

  • La présence d’une connexion internet sur le lieu de formation.
  • Les noms et versions des logiciels que l’on va utiliser (OS, langage, IDE, etc)
  • L’état de l’environnement (lib installées, outils installés, a-t-on les droits admin)
  • L’adresse et l’heure de chaque session.
  • Le nombre définitif de participants (posez la question deux fois, pour être sûr)
  • La présence d’un des membres de l’équipe de l’organisme durant toute ou partie de la formation.

J’ai rarement la chance d’avoir un accès direct aux participants, mais transmettre un questionnaire à ces derniers ou au moins leur responsable de formation ne pose pas de problème. Le retour n’est pas complet, mais c’est mieux que rien.

Étape suivante : envoie du support de cours à l’organisme pour impression. On est informaticiens, mais les gens adorent toujours le papier. Il n’est pas rare que je vois des cahiers petits carreaux scribouillés frénétiquement pendant les sessions. J’envoie systématiquement un support de cours générique pour deux raisons :

  • L’organisme de formation ne le conteste pas. Good enougth pour lui, et sa crédibilité. Moins de travail pour moi.
  • Je ne l’utilise jamais. Je met le plan de cours officiel à la poubelle dès la première minute du cours.

Quand la formation commence, les premières heures sont déterminantes. D’abord, je dois asseoir ma crédibilité en temps qu’expert, et comme je suis très jeune et que j’ai pas la gueule de geek des séries télés, les vieux routards ont des doutes. L’astuce consiste à tout de suite parler de leurs technos, sur laquelle j’ai fais une veille avant, afin que la conversation crée une complicité tout en les rassurant sur mes compétences.

Les présentation doivent être chaleureuses, mais pas de blagues pendant la première demi-heure, après on peut se détendre. Le deuxième jour on peut prendre l’apéro.

Comme je l’écrivais plus haut, j’annonce cash aux élèves que je ne vais pas suivre le plan de cours, que j’ai adapté une formation spécialement faite pour eux et que je la modifierai à la volée pour coller à leurs attentes. Je peux faire cela car je suis non seulement un développeur compétent, mais aussi et surtout un bon formateur : je peux improviser des cours complets de tête avec aisance.

Ma spécialité est donc de faire du sur mesure, alors qu’on leur à vendu du thon en boîte.

Pas de slides, dans mes cours, on pratique. Je ne sors pas du code de ma poche, je le tape en direct devant eux, afin qu’ils voient la démarche. Je rajoute toujours des astuces pour aller plus loin, mais sans les détailler, afin qu’ils aient des choses en tête en retournant chez eux. Je fais des blagues, bien entendu. Et parfois je tire sur eux avec un pistolet à fléchettes.

Je ne reste jamais statique très longtemps. La chaise me sert à rentrer le code, ensuite je me lève. Je passe derrière eux alors que je parle, pour les obliger à me suivre. Je fais des emphases, je change de rythme, j’improvise des exercices sur l’actualité, des thèmes controversés (calculer le bénéfice d’une cargaison de hash, télécharger des images de youporn…) ou en rapport avec leurs projets en cours.

J’essaye de les faire sortir de la matière. Je parle de Dukto, de Sublime Text, d’OS alternatifs, de méthodes agiles… Pas longtemps, juste assez pour casser la monotonie, et apporter un plus. Si un débat se lève, je taquine un peu, puis recentre sur le sujet en demandant à reporter la discussion au déjeuner, que l’on passe tous ensemble. Parfois, je paie la tournée.

À la fin, je donne mon numéro de téléphone et mon email personnels en invitant les participant à me contacter en cas de coup dur, bien que la plupart des organismes de formation n’aiment pas vraiment cette idée.

Quand je rentre le soir après chaque cours, je m’écroule sur le lit tout habillé, et je dors.

21 thoughts on “Dans la peau d’un formateur

  • Hervé

    Hello,
    Tiens tu me fais penser au p’tit jeune qui m’a dispensé un cours d’une semaine sur l’initiation au C. Nous étions 2 élèves. N’ayant pas bcp pratiqué, j’ai perdu pas mal de réflexes, puis je me suis mis au Python. Et ai réalisé un p’tit prog pour ma boite. Comme je sais par avance que c’est très mal écrit, j’ai passé une annonce sur “le bon coin” pour trouver qq’un dans ma région (et sur mes propres sous durement gagnés cette fois)qui pourrait m’éclairer sur ce que j’ai fait de mal (pas beau) et n’ai pas compris (classes par exemple), mais… personne.
    Dommage que les habitués et “costauds” dans certains langages ne surveillent pas plus ce qui se passe sur les PA !
    Mon prog fonctionne pourtant.
    Bon…. Je l’ai pas trop torturé quand même ! Hi Hi..

    Amicalement
    Hervé 77

  • Fred

    J’assure aussi des formations au Centre de Formation à l’Informatique (Ministère de la Défense) 3 jours et ce 3 fois par an. Pourquoi si peu ? parce que mon statut ne m’autorise qu’à donner 60h par an (7+7+6)*3 (je pourrais en donner plus mais le supplément ne me serait pas payé !!!)
    Ces cours m’assurent un extra d’environ 800€ par session (grosso-modo 40€/h). Mais mes frais (train+métro+repas) sont remboursés (le repas est remboursé forfaitairement à 15,25€).

    Quand je pars assurer ces cours, je me lève vers 6h30 et prend le train de 7h20. J’arrive en général vers 8h50 pour un cours débutant à 9h. Les salles de cours sont prévues pour 13 mais sont rarement remplies (heureusement car à 13 ils sont vraiment serrés.

    Je repars vers 17h pour arriver à 19h chez-moi. Et là, pareil, je m’écroule. Mine de rien, traverser Paris 2 fois par jour c’est usant. Mais j’aime enseigner (j’ai été enseignant à plein temps de 1997 à 2001). Et j’aime voir briller les yeux des élèves quand on leur montre des trucs qui leurs plaisent. Heureusement toutefois que ça ne dure que 3 jours…

    Dernier détail: j’attends toujours le paiement d’une prestation en septembre 2011 plus les 3 de 2012. Hé oui, le Ministère ça paye bien mais ça paye lentement…

  • Sam Post author

    @Hervé : c’est bien d’osé sortir du cadre des organisme de formation. Trop souvent en france les gens ne jurent que par les trucs officiels.

    @Fred: en général moi on me paie à 30 jours, mais les universités paient bien plus tard (jusqu’à un an), les ONG entre 2 et 6 mois…

  • hervé

    ne jurent que par les trucs officiels.

    Un agrément indispensable alors ? De quoi ? de qui ? J’ai tellement vu des gens pétris de talents ailleurs que dans ce qu’on appelle “officiel” que les chemins qui permettent des rencontres sympa et productives (nouvelles façons d’aborder les choses, sans programme obligatoire et déjà (sûrement) obsolète) qu’il est dommage de ne pas s’en passer. (formatage d’une éducation que j’ignore pour mon propre bien penser/être…. vivre)

    Si vous savez ! Partagez ! en oubliant un peu ce shit stême.
    Au moins on en retire le plaisir d’être acteur complet, et recevons beaucoup aussi des autres. Pas si cons…
    proposez vos talents !

    Amicalement

    ;-)

  • k3c

    Un copain qui a longtemps été formateur chez un constructeur donnait des cours d’une semaine. Dans ce cas, il disait que le mardi matin était un moment important, car les stagiaires se connaissaient mieux et il y en avait toujours un qu’il fallait “calmer”, sinon il pourrissait le cours.

  • JEEK

    Je confirme, il y a des soirs où on s’écroule comme une “merdasse” sur le lit car ça demande une énergie de dingue…
    …mais je sur-kiffe ça ; surtout lorsque j’arrive à “gérer l’esprit de la chose” !

    Je confirme aussi que le relationnel est hyper important quand un formateur extérieur vient chez vous, il faut créer un excellent climat pour que la formation soit optimale ; l’année dernière, j’avoue m’être éclaté à être l’intermédiaire entre mon centre de formation et des formateurs civils qui venaient donner des cours sur des matières bien particulières (l’un d’eux venait même de Belgique). Contacts quasi permanents via téléphone et mails, gestion des supports en relation avec le formateur, préparation de la salle et des matériels, passer au moments des pauses histoire de pousser tout le monde vers les machines à café histoire d’aérer la salle et les esprits tout en s’assurant que le formateur est toujours aussi pêchu et que tout roule pour tout le monde (tant formateur que stagiaires)…
    :-)

    Sinon, c’est un TRÈS bon article, merci Sam… Pour certaines choses, j’ai l’impression de lire des trucs que j’aurais pu écrire ; je limite à “certains trucs” car je ne suis pas en indépendant, c’est un cadre assez rigide et très strict (je ne choisis rien et on m’impose tout ce qu’il y a à faire et la façon de le faire…c’est après que je sois rentré en lice que là, je commence à m’éclater). Bon, j’suis militaire hein, ceci expliquant aussi cela…
    :-D

    NB: Bon, une “Sam & Max academy” un jour ? Boutade hein (quoi que…)

  • Aurélien Mizeret

    @tous,

    Bonjour,

    Nous comprenons les difficultés rencontrés lors de la pratique du métier de formateur. Pour cette raison nous avons créé un organisme de formation particulier, nous sommes un e-organisme. Pour facilité l’exercice de votre métier, Formation And You a développé une plate-forme dédié aux acteurs de la formation.

    Vous pouvez profiter de nos services gratuitement :

    http://www.formationandyou.com

    Essayez, ça ne vous coûte rien !

    Aurélien

  • Pirateboxge

    Super article!
    Je voulais savoir comment tu gérais le casse-couille de la formation? Le mâle Alpha !
    Celui qui a la plus grosse et qui pourrit une formation.

  • Sam Post author

    @JEEK: des fois je me tates à rejoindre l’école de niel, 42. Y a des choses à faire là bas.

    @Pirateboxge : ça dépend. Si il veut juste se la jouer le plus couillu, je m’en branle. Je ne sens pas mal à l’aise avec des gens dominant et je m’assure juste de faire comprendre, par le vocabulaire et le body language, que tous les autres sont égaux à mes yeux pour qu’ils osent poser des questions, demander de changer quelque chose aux cours et ne pas être d’accord avec le mec. L’important c’est que tout le monde soit à l’aise, l’alpha et les autres.

    En revanche, si ils descend les autres élèves, si il coupe la parole agressivement ou s’il il est carrémement désobilgeant, je met un warning un fois, deux fois, et à la troisième fois je le vire. Je m’en branle de pas être payé, je l’expulse, physiquement si il le faut (j’ai la chance de ne pas être maigrichon).

    Enfin, il y a le dernier profile, celui du “je-sais-mieux-que-toi”. Dans ce cas, il y a deux possibilités : il en sais pas mieux que toi, et là il suffit de continuer en faisant comme si de rien était. Il est effectivement meilleur que toi, et là un disclaimer s’impose : tu expliques qu’apparement il est meilleur que toi, mais que les autres ont besoin de la formation. Tu l’invites donc à prendre son mal en patience au profit des autre. Son égo est flatté, et tu peux continuer.

    Je n’ai jamais eu le cas de deux alphas qui se prennent la tête, mais je pense que je jouerai l’exclusion également, et à pile ou face devant eux.

  • JEEK

    Sam: 42 ?

    A la limite, si tu es en indépendant et que tu es jeune alors je ne dirais qu’une chose : essaye…ça ne mange pas de pain…et ça fait une expérience de plus (et tu ne passeras pas du temps à regretter de ne pas avoir tenté) !

    Bon, mon côté “vieukon” incite quand même à la prudence mais ça peut se tenter…
    :-)

  • Sam Post author

    Je ne sais pas si ils embauchent, ni par quel voie. A étudier.

  • pirateboxge

    Merci beaucoup.
    Au delà de la passion d’enseigner,il faut quand même pas mal de psycho pour gérer tous les profils lors d’une formation.Tu as l’air d’aimer ça ou alors tu as une bonne base en management ?
    Je vais me mettre au krav-maga parce que je suis assez fluet et l’exclusion avec mon gabarit c’est pas encore ça…

  • pirateboxge

    Concernant 42.
    Je me suis inscrit et j’ai essayé leurs tests de “recrutement”, pas eu le courage d’aller jusqu’au bout…
    On sent surtout le bon coup market à la sauce App…
    Après une semaine sans aller sur leur site, un petit mail de relance :

    “Bonjour jeune novice,

    Tu ne t’es pas connecté à ton espace de candidature sur 42.fr depuis plus d’une
    semaine.

    Pourquoi avoir abandonné si tôt au début de notre aventure ? Sache que de
    nouveaux créneaux s’ouvrent régulièrement pour te permettre de passer les tests
    de préinscription à 42.

    À très vite sur candidature.42.fr !

    L’équipe 42

    PS : si tu as bien refléchi et que tu souhaites abandonner le processus
    d’inscription à 42, tu peux te rendre sur ce lien ici

    42 / Ecole d’Informatique”

    no comment.

  • Sam Post author

    @pirateboxge: nan ça vient avec la pratique. Et ça dépend pas mal de la santé aussi. Les jours où je suis fatigué, des fois j’ai pas le bon réflexe et après, c’est dur à rattraper.

  • JEEK

    Concernant 42, j’ai un pote qui a réussi les tests d’admissibilité ; il devrait faire une immersion pendant 1 mois là-bas…
    …pour le moment, pas plus de données (si ce n’est que ce serait du dev en C) !
    Pas plus de détails pour le moment…
    Stay tuned…comme on dit !
    :-)

  • Sam Post author

    Ah oui mais moi je parle en tant que formateur. C’est ça qui m’intéresse : pourvoir mettre en oeuvre de la pédagogie dans un cadre un peu innovant ou j’aurais la marge pour m’éclater.

  • JEEK

    Sam, je me doutais bien que tu parlais de la chose en tant que formateur ; je rebondissais juste sur le truc car j’ai justement un “jeune” pote qui m’a parlé de ça il y a très peu de temps…
    …et comme ça parle de 42 dans les commentaires, j’me dis juste qu’il y a des chances que ça intéresse d’autres personnes !
    ;-)

  • Pimpin

    C’est ma vie de formateur…

    Avec la relance pour obtenir le paiement 5 fois. Faut vraiment aimer ça pour continuer.

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