Quand vous créez un projet avec Sublime Text 2, il met deux fichiers à la racine de celui-ci: sublime-workspace et sublime-project.
Le premier contient des données de cache à destination de l’éditeur. Vous pouvez le supprimer, ça n’a aucune importance. Il est juste là pour que ST aille plus vite pour des tâches comme le “Go To anything” ou la completion du code. Il ne doit pas être rajouté dans votre gestionnaire de source, et peut donc être listé dans les blacklists comme .gitignore.
Le second contient des configurations spécifiques à ce projet : modes de build, settings de ST qui changent juste pour ce projet (par exemple l’interpréteur Python pointe sur le virtualenv), etc. Celui-ci est généralement intéressant à partager avec son équipe (évitez juste de mettre des chemins absolus dedans), donc vous pouvez le foutre dans le repo Git, Mercurial ou (Dieu vous pardonne), SVN.
Souvent, je mets au moins ça dedans :
{ "settings": { "rulers": [ 80 ], "translate_tabs_to_spaces": true, "trim_trailing_white_space_on_save": true, "tab_size": 4 } } |
Ce sont de bons settings par défaut pour le PEP8. À éviter, les params du genre shift_tab_unindent
, spell_check
, word_separators
ou word_wrap
qui sont de l’ordre de la préférence ergonomique et seront bien mieux dans le fichier de settings de l’utilisateur.
ca va partir en troll d’IDE nan ? :) “moi j’utilise po sublimetext passequeu je mange pas de pomme:)”
Pourquoi troller ? Tout le monde sait que le meilleur moyen de coder, ça reste de modifier le code machine “en live” avec des aimants, non ? Et avec des aimant neodyme, ça va encore plus vite.
…
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Bon, je vous laisse, je vais me coucher…
Obligé : http://xkcd.com/378/
Pfff, des aimants…
Y’a un paquet d’entreprises qui utilisent SVN. Il faut dire que Git et Mercurial sont relativement jeunes (du moins du point de vue entreprise). J’essaie de motiver mes collègues pour utiliser un gestionnaire de version (non, on en a pas de généralisé, on est 2 à utiliser git dans notre coin), et y’en a un qui m’a sorti “Ouais, on pourrait utiliser CVS”.
Ma boite utilise CVS … mais je refuse d’y mettre le nez (l’administrer) c’est se faire hara kiri au premier loupé.
Petite note perso sur le fichier “sublime-project”.
ST2 y écris également les chemins des répertoires que vous ajoutez au projet.
C’est bien ! Sauf, que ST2 ajoute les répertoires qui ne sont pas sous la racine en absolu, et çà c’est moins bien. Ce qui peut poser problème quand on souhaite partager le projet via SVN (pardon, je voulais dire GIT/MG).
Perso, je place les fichiers *.sublime à la racine de mon projet, j’édite toujours le fichier afin que le chemin soit :
.
Exemple :
My Two Cents,
A.
Si troll il doit y avoir, c’est sur “translate_tabs_to_spaces”: true
@kontre
Mon client actuel utilise SVN, mais pour eux, ça ressemble un peu a un truc d’extraterrestre, donc leur parler de git… (la phrase préféré de mon chef, pourtant très compétent dans son domaine : “ça marche très bien comme ça/ marchait très bien avant”)
Accessoirement, ils utilisent un processus de build a base de fichier .bat qui appellent des fichiers .ksh (mais avec le shell bash) qui appellent via cygwin le compilateur et le linker visual studio… Merci les équipes concurrentes qui bossent sur le même projet. Un collègue m’a dit une fois, très fier “ouais, ils ont mis la main sur le processus de build, mais on s’en fout, on a la main sur le code.”…
@Trajan: notre chance est qu’en Python ce troll n’existe pas. Il a été tranché par la communauté, et le PEP8, la norme de codage de Python, est d’utiliser des 4 espaces en lieu et place des tabulations.