Bitcoin est à la fois un logiciel, un protocole, et le nom de la “pièce de monnaie” qu’ils utilisent. Mais c’est surtout un projet mondial dont le but est de créer une valeur d’échange, une sorte de “monnaie”, qui soit produite et contrôlée par tous les gens qui l’utilisent.
Le but de ce projet est donc que tout le monde ait la maîtrise de la monnaie: sa production, son utilisation et son transfert (merci les sous-titres youtube). Plus de banque, plus de lien apparent entre l’argent et son détenteur, plus d’intermédiaires de paiement type Paypal ou Visa. Un peu comme un SEL, mais de la taille du monde.
Comment ça marche ?
Chaque utilisateur installe le logiciel Bitcoin, qui fait office de porte monnaie. Le porte monnaie permet d’échanger avec d’autres porte monnaie de Bitcoin, tant que celui-ci est connecté à Internet.
Que vaut un bitcoin ?
Comme toutes les monnaies, un bitcoin ne vaut que la valeur que lui donne celui qui est prêt à l’accepter. La différence entre le bitcoin et l’euro, c’est que l’euro possède des gros acteurs comme les banques et les industriels, prêts à les accepter.
Pour Bitcoin, seuls quelques milliers de gens sont prêts à accepter la monnaie pour acheter des choses avec. Il existe des places d’échange entre euros, dollars et Bitcoin. Actuellement (aout 2012), un bitcoin s’échange à environ 9 dollars. Aujourd’hui (novembre 2013), le bitcoin s’échange à 1000 dollars.
Attend, je comprends pas, comment un bitcoin peut valoir x dollars ?
Uniquement parce qu’il y a des gens qui sont prêts à échanger x dollars contre des bitcoins. Tout comme 1 euro peut s’échanger contre 1,4 dollar parce que des gens sont prêts à le faire. Si l’économie s’écroule, ce ne sera plus le cas. L’économie s’écroule toujours, mais cela prend des siècles, donc on a une certaine confiance dans l’euro et le dollar.
La monnaie est une convention, un contrat. Le papier du billet n’a aucune valeur en soit, ce sont les utilisateurs et la confiance dans le système qui permet l’échange de biens. En l’occurrence, notre État, en tant qu’institution, offre autant de garanties qu’il peut pour maintenir cette confiance, et nous permettre de tous échanger en utilisant l’euro.
Bitcoin n’est pas différent de ce point de vue. La différence, c’est la taille de la communauté qui se fait confiance: elle est petite, et n’a pas le support d’une grosse institution.
Tu veux dire que je peux vraiment acheter des trucs avec des bitcoins ?
Oui. On peut payer son hébergement de serveur. Aller à l’hotel. Manger au restaurant. Et tout un tas de trucs. Moi-même j’accepte les bitcoins comme moyen de paiement pour mes formations Python, Django et Git.
Évidement, Bitcoin est une expérience naissante, née en 2009. Les personnes qui l’acceptent sont encore peu nombreuses. Peut être qu’elles ne seront jamais nombreuses, peut être que le projet s’arrêtera.
Et tu en fais quoi de tes bitcoins ?
J’en reconvertis une partie en euros pour manger, j’utilise un peu l’autre pour faire tourner l’économie Bitcoin, et je garde une petite réserve. Pour le moment, je me force à le dépenser, je n’ai pas vraiment besoin de ce que j’achète en Bitcoin. Je le fais parce que je veux faire tourner le projet.
Ok, mais tu y gagnes quoi ?
Rien. Je penses que le projet est intéressant et mérite d’être soutenu. Il est très probable qu’il va foirer, comme de nombreuses tentatives avant lui. Mais le principe de rendre chaque individu maître d’un élément d’aussi important que la monnaie est quelque chose que je veux voir se développer. Je suis prêt à prendre le risque de son échec probable pour en faire partie.
Il faut savoir que Bitcoin est impressionnant: en plus d’être techniquement extrêmement réussi, il est bien pensé sociologiquement. La manière dont les pièces sont créées permet d’attirer des gens petit à petit, avec un degré d’engagement qui correspond toujours à la maturité de la communauté. C’est très malin, et ça marche plutôt bien puisqu’en ce moment, chaque jour, l’équivalent de près d’un demi million de dollars sont échangés sous forme de bitcoins. A l’échelle mondiale, c’est peu. Mais c’est une belle performance, et on a déjà dépassé le stade de la monnaie de singe. Par contre rien n’empêche d’y retourner.
Il y a quand même quelques usages de bitcoins que je trouve pratique:
- donner de l’argent à Wikileak (puisque VISA me l’interdit);
- donner de l’argent à des amis à l’autre bout du monde, sans payer de frais;
- payer anonymement des serveurs pour les sites que je n’ai pas envie de lier à mon identité.
Comment obtient-on des bitcoins ?
Comme n’importe quelle autre monnaie: quelqu’un doit vous en donner. Soit par charité (rare), soit dans l’échange de biens ou de services (plus souvent), soit par échange avec une autre monnaie (très fréquent).
Un schéma très classique est de convertir son argent en bitcoins, d’envoyer la somme en bitcoins à quelqu’un, et de reconvertir les bitcoins dans la devise originale à l’arrivée.
Non je veux dire, comment est fabriqué le bitcoin ?
Comme tout l’argent d’aujourd’hui, le bitcoin est fabriqué par des ordinateurs. Un euro par exemple, est fabriqué par la Banque Centrale Européenne: on lui emprunte de l’argent qui n’existe pas, une écriture comptable informatique est créé, et l’argent commence à exister. On créé littéralement de l’argent à partir de rien.
La plupart de l’argent d’aujourd’hui n’existe pas. Même sa forme papier via l’émission par la planche à billet correspond à une écriture comptable, qu’on matérialise pour des raisons pratiques. Nous vivons sur de l’argent virtuel.
Bitcoin pousse le concept plus loin: chaque “pièce” est la solution d’un problème mathématique de plus en plus difficile à calculer. Le nombre de solutions est limité, et donc le nombre de bitcoins est limité. On ne pourra pas faire marcher la “planche à bitcoins” ad vitam.
Chaque personne peut créer des bitcoins lui-même, mais le système est bien fait: on ne peut pas faire de copies d’une pièce qui a déjà été créé, et créer une nouvelle pièce prend beaucoup de temps et d’énergie pour un ordinateur. Le prix en électricité et en matériel est très proche du prix du bitcoin sur le marché.
Attend, tu veux dire que n’importe qui peut faire un bitcoin ? WTF ?
C’est le but. Il faut tenir compte de deux choses:
- le nombre de bitcoins total est limité;
- créer un nouveau bitcoin est de plus en plus difficile.
Ce système amène à la création de la monnaie petit à petit, et permet à la communauté Bitcoin de grossir petit à petit également.
Au début, il y avait peu d’utilisateurs, et utiliser Bitcoin était un risque énorme. Les utilisateurs du départ ont donc été récompensés par une facilité de création de monnaie. Plus il y a d’utilisateurs, plus créer un bitcoin devient difficile. Les nouveaux arrivant, prenant moins de risques car entrant dans un marché de bitcoins avec déjà des utilisateurs, obtiennent moins de bitcoins.
Arrivé à la fin, plus aucun bitcoin ne pourra être créé. Les derniers arrivants, ceux qui auront pris le moins de risque, ne pourront donc pas créer de bitcoin, et devront les gagner en travaillant, comme avec l’euro ou le dollar.
C’est pas une pyramide de Ponzi ce truc ?
Non. Dans un pyramide de Ponzi, les derniers arrivants perdent tous leurs investissements, car ils sont censés le rembourser avec de nouveaux arrivants qui ne viendront jamais.
Bitcoin ne fait rien perdre aux nouveaux arrivant, pas plus que l’euro ne fait perdre quelque chose à un nouveau né, car il n’y a pas d’investissement de départ. Le système ne leur donne juste aucun avantage. Il va falloir gagner les sous, comme tout le monde.
Par contre, les premiers arrivant, en cas de succès du système, seront récompensés d’avoir soutenu le système depuis le début. Néanmoins il y a plus de chance que les premiers arrivants perdent tout, et que Bitcoin s’écroule, plutôt qu’ils deviennent riches.
Si un jour Bitcoin marche, je serais ravi que les premiers arrivants soient riches. Je n’ai rien contre le fait que quelqu’un soit riche, ça ne fait pas de moi un pauvre. Ça fait juste de moi un pas riche :-)
Mais ils sont où les bitcoins ?
Le bitcoin est immatériel. C’est une réponse à un problème mathématique. Elle est chiffrée et signée pour qu’on sache à qui elle appartient.
Là où le protocole Bitcoin est fort, c’est que votre porte monnaie ne contient pas vos sous. Il contient juste votre identité. Ce sont les autres porte monnaie qui savent combien vous avez, et inversement.
Quand vous envoyez des bitcoins à quelqu’un, vous envoyez la somme que vous souhaitez transférer et votre identité, et tout le réseau confirme (ou infirme) que vous disposez bien de la somme et autorise la transaction.
On ne peut pas tricher et mentir sur la quantité d’argent dont on dispose, car personne ne possède soi-même son propre argent.
Est-ce que c’est stable ?
Non. Bitcoin est un projet. C’est complètement instable: la valeur de la monnaie change tout le temps. Demain, tout le monde peut abandonner le projet, et tous les investissements dedans seront perdus. Peut-être trouvera-t-on et exploitera-t-on une faille technique grave.
Bitcoin est techniquement solide, mais socialement fragile. Je ne recommanderais à personne de se mettre à utiliser des bitcoins.
Pourquoi utilises-tu bitcoins alors ?
Parce que c’est un projet passionnant, plein de potentiel. Une idée qui mérite d’être explorée.
Certains l’utilisent aussi comme méthode d’investissement. Jusqu’ici ça a bien marché. Mais rappelez-vous, il y a plus de chance que Bitcoin s’écroule demain et disparaisse, plutôt qu’il devienne soudainement une monnaie mondialement reconnue.
D’ailleurs, si Bitcoin a du succès, il ne faut pas souhaiter qu’ils remplacent toutes les autres monnaies. Il est important de garder plusieurs systèmes parallèles, c’est plus sain. En revanche, permettre de naviguer facilement d’un système à l’autre est primordial.
Qui gère Bitcoin ?
Personne. Tout le monde.
La monnaie est gérée par le réseau. Le réseau est géré par chaque porte monnaie. Chaque porte monnaie est géré par un utilisateur.
Personne ne gère la politique Bitcoin, l’économie Bitcoin. Ou plutôt, la gestion est le résultat de l’interaction des milliers de membres. Il n’y a pas de réglementation spéciale ou d’autorité spéciale.
Il n’y a pas de lobbies à ma connaissance derrière Bitcoin. Ce ne sont pas les pédonazis terroristes qui contrôlent bitcoins.
En revanche, la communauté initiale de Bitcoin possède un large nombre d’idéalistes, d’anarchistes, de communistes, de délinquants, etc. C’est lié à la nature du projet: quelque chose en marge de la société avec le potentiel de briser des conventions. Plus il y aura de nouveaux arrivants, plus cette tendance va disparaître au fur et à mesure que les usages communs deviendront, inévitablement, majoritaires.
La seule référence est le protocole, qui est open source, et tenu par une communauté. Là est la plus grosse centralisation du pouvoir, et elle est technique. Mais personne ne peut décider de voler les bitcoins de quelqu’un, ou de changer le système Bitcoin d’un coup. Car chacun est maître de son porte monnaie.
Pourtant j’ai entendu des histoires de vols de Bitcoin…
Oui, sur des sites centralisés, ou par des virus. Dans le premier cas, des sites contenant des porte monnaie ont été piratés. Dans le second cas, des ordinateurs contenant des porte monnaie ont été infectés. Dans aucun des cas, Bitcoin n’a été compromis: c’est l’équivalent d’un braquage de branque ou d’un cambriolage.
Moralité: vous êtes responsables de vos bitcoins. Si vous les mettez sur un site ou sur un ordinateurs vulnérables, vous prenez des risques.
Donc le système n’a pas de faille ?
Il en a une très connue, l’attaque de 51%: si quelqu’un réuni suffisamment d’ordinateurs pour avoir une puissance de calcul plus grande que 51% du réseau entier de tous les porte monnaie, il peut réécrire l’historique des transactions. A l’échelle actuelle de la communauté, c’est encore possible.
Le reste des attaques est toujours à l’étude. Aucune autre n’est valide pour le moment. Ca ne veut pas dire qu’on ne va pas en trouver.
A mon avis le plus gros point faible de Bitcoin est social, si Bitcoin est détruit, ce sera par les gens ou les institutions (qui sont des gens au final), pas par la technique. La communauté open source veille à ce que le logiciel évolue toujours rapidement des années en amont des problèmes perçus. L’avantage de commencer avec des marginaux passionnés, c’est qu’ils sont compétents et qu’ils y passent du temps.
Attend une seconde, ça sent l’arnaque ton truc
Bitcoin n’est pas une arnaque, mais Bitcoin peut vous ruiner. Si vous vous laissez convaincre d’acheter beaucoup de bitcoins et que le système s’écroule. Ou si vous payez quelque chose en bitcoins et qu’on ne vous donne jamais ce que vous avez acheté: le virement est irréversible, le receveur est anonyme, et il n’y a aucun recours.
Mais le système n’a pas été créé pour arnaquer les gens. Ni pour devenir riche. Bitcoin est une idée, un concept, qui a pris vie et qui se construit chaque jour. Avec ses bons et ses mauvais côtés. Si Bitcoin est un succès, et que vous rejoignez le mouvement très tard, vous ne perdrez rien, à part l’opportunité de l’avoir rejoint plus tôt, quand tout était facile.
D’ailleurs le fondateur de Bitcoin, qui aurait pu devenir riche et célèbre, a juste choisi de disparaître. Il est retourné à l’anonymat, sans rien demander, léguant son travail à la communauté. Un homme qui maîtrise l’économie, la sociologie, le développement informatique et la cryptographie à lui seul est pourtant quelqu’un qui pourrait se faire mousser, ou créer son entreprise et bénéficier de son image de marque. Ce n’est pas arrivé. Mais peut être a-t-il de nombreux bitcoins en réserve qu’il garde secrètement avec l’espoir d’être un jour milliardaire :-) C’est néanmoins peu probable: on ne peut pas encore relier les gens à leurs bitcoins mais on peut visualiser les gros mouvements d’argent et les grosses concentrations. On a pas observé de mouvements suspects jusqu’ici (excluant les affaires de vols qui ont fait l’actualité récemment, qui sont un autre, réel, problème).
Il n’y a à ma connaissance, jamais eu de “coup” Bitcoin. Jusqu’ici, personne n’a encore détourné Bitcoin de son but d’origine. Ça ne veut pas dire que ce n’est pas possible, ou que ça ne sera pas fait. Mais c’est un bon reflet de la mentalité de la communauté. Par contre, les attaques récentes contre les sites d’échange de bitcoins montrent que le système attire bien des convoitises.
Tu as bien dis que le nombre de bitcoins était limité, après il y en aura plus !
Un bitcoin est divisible en sous unités, comme le centibitcoin, le millibitcoin, etc. La division est possible jusqu’à 10^8, soit 100000000. Sachant que la limite de création de bitcoins est de 21 millions de pièces, cela fait donc: 2 100 000 000 000 000 d’unités de Bitcoins. Pas de quoi faire tourner l’économie mondiale, mais largement suffisant pour une partie du commerce, en complément d’autres devises.
Comme nous sommes sur une économie de marché, le prix du bitcoin s’équilibre selon l’offre et la demande, et au fur et à mesure que le bitcoin est adopté, la valeur d’un bitcoin va gonfler, et on échangera des divisions de plus en plus petites.
Bitcoin est depuis le départ prévu pour être déflationiste: la valeur d’un bitcoin va augmenter au fur et à mesure que le système est de plus en plus utilisé, jusqu’à ce qu’il soit complètement adopté. A ce moment là, la valeur sera stabilisée, et sera beaucoup plus influencée par son rapport avec les autres monnaies du monde, comme une monnaie ordinaire.
C’est aussi par ce mécanisme que les premiers participants sont récompensés: les bitcoins ne sont pas seulement plus faciles à fabriquer, ils est aussi prévu que la société humaine, par son fonctionnement, finisse par leur donner de plus en plus de valeur.
C’est pour cela que certains utilisent Bitcoin comme investissement: ils se disent que si Bitcoin marche, dans 10 ans, leurs économies auront une valeur gigantesque. Du coup il y a des spéculations sur Bitcoin, et les bulles qui vont avec.
Cette idée n’est pas saugrenue. Il y a 2 ans, un mec a acheté 2 pizzas pour 10 000 bitcoins. Aujourd’hui un bitcoin s’échange contre 9 euros. Ca fait quand même la quatre fromages bien rentabilisée.
Mais c’est une pensée dangereuse. D’abord parce que le système peut s’écrouler du jour au lendemain. Ensuite parce qu’une monnaie est faite pour être utilisée. Si tout le monde la garde sur son compte sans jamais rien acheter avec, il n’y a pas de flux monétaire, et donc pas d’économie. Sans économie, pas de marché, et la monnaie, perdant sa raison d’être, ne vaudra plus rien. Le projet lui-même, aura échoué.
Bon, alors je fais quoi avec Bitcoin moi ?
Rien. Vous ne faites rien. Bitcoin est une expérience, et si après la lecture de cet article vous vous posez la question de l’intérêt de la chose, c’est qu’il n’est pas dans votre intérêt de passer du temps dessus.
Mais gardez un esprit ouvert: si ça foire, inutile de prendre un air supérieur et de sermonner ceux qui y ont participé. Si ça marche, considérez d’y jeter un coup d’œil.
Bitcoin, dans son succès ou son échec va avoir besoin d’un soutient moral. Il va falloir reconnaître ce qu’il a apporté de bon et de mauvais. Et comme tous les nouveaux outils, il sera utilisé pour faire des choses immorales.
Déjà des trafiquants l’utilisent, des marchés noirs sont créés, et on sait qu’il est difficile de traquer l’impôt dessus.
Il ne faudra pas condamner l’outil, pas plus que l’argent liquide qui est utilisé aux même fins, mais observer, attentivement, ce qu’on a gagné de l’expérience d’une monnaie qui n’appartient pas aux banques et aux gouvernements. Les perspectives sont époustouflantes.
Comment ça s’utilise ?
Il suffit de télécharger le logiciel et de l’installer. Lancez-le, connectez-vous à internet, et laissez le tourner une nuit. Il va charger tout l’historique de génération de bitcoins (plusieurs Go…).
Ensuite il suffit de générer une nouvelle adresse pour chaque transaction et de la donner à celui qui veut vous payer. Inversement pour payer quelqu’un, il suffit qu’il vous donne une adresse, vous l’a collez dans le champ destiné aux virements, vous entrez un montant, et c’est tout.
Ne vous plantez pas, relisez bien l’adresse. On ne peut pas annuler une transaction.
N’utilisez pas bitcoins si vous êtes frileux, paranos, ou si vous avez juste peur de perdre de l’argent.
Ne conseillez pas à mamie d’utiliser Bitcoin.
Je vous conseille d’activer dans les options les frais de 0,01 BTC pour chaque transaction. Ça accélère énormément la vitesse d’échange car les porte monnaie qui transmettent l’info récupèrent une mini commission à chaque fois. Ce n’est cependant pas obligatoire, mais 10 centimes de frais pour un virement international, on a vu pire.
Si vous êtes curieux, j’ai écris un article sur comment créer un portefeuille bitcoin et le remplir.
Quel potentiel pour Bitcoin ?
Bitcoin est déjà très pratique pour envoyer de l’argent à l’autre bout du monde sans se soucier d’un intermédiaire, de la traçabilité ou du coût.
A court terme, Bitcoin a un fort potentiel pour être utilisé comme monnaie pour tous les biens virtuels. Il est bien plus avantageux pour les utilisateurs que le Linden Dollar, le Wow Gold, ou le crédit Facebook, car il n’est pas centralisé par une société. Et de virtuels, on peut vite passer à immatériels: musique, livres, photos, vidéos, etc.
À moyen terme, il peut devenir très pratique pour les échanges de service. Dans une économie instable, un marché noir du travail qui permet aux particuliers de travailler ensemble en faisant fit de la banque et de la pérennité de leur liquidité peut avoir du succès. Je ne serais pas surpris que Bitcoin connaisse le succès en Grèce, ou dans des pays d’Afrique dont la monnaie est dépréciée. Ne gonflons pas trop la poitrine, nous pourrions être les prochains.
À long terme, si il y a un long terme, Bitcoin peut avoir sa place comme monnaie à part entière. Déjà il existe des applications iPhone et Android pour payer facilement en déplacement. Il est tout à fait possible d’imaginer qu’on puisse payer un commerçant avec son téléphone, en Bitcoin.
Mais le succès de Bitcoin amènerait aussi son lot de challenges:
- Comment réguler un flux monétaire sur lequel les institutions n’ont pas de prise ?
- Que deviennent les banques et autres mastodontes dépendant de ce contrôle ? Comment vont-ils réagir ?
Si jamais Bitcoin rencontre le succès, on peut s’attendre à un bordel bien pire que celui actuellement déclenché par l’abondance de biens culturels mis à disposition sur Internet, qui nous a donné HADOPI, la LEN, ACTA et toutes ces joyeusetés. Les gens sont résistant au changement, mais les institutions encore plus. Généralement, ça se passe mal. Rien ne prouve qu’une adoption de Bitcoin massive aurait plus d’effets positifs que négatifs sur l’économie. En revanche, la mentalité des gens, leur rapport à l’argent, à leur système économique en général, serait forcément changé, pour toujours. C’est une belle promesse.
Super intéressant ! Je ne sais toujours pas trop quoi en penser, mais très bon article.
Juste une question: cette histoire de création de bitcoin: comment ça marche? Il faut faire mouliner son pc pour créer un bitcoin ?
Super article !
Il reprend les points clefs du système bitcoin, le tout expliqué clairement.
Bonjour,
je ne connaissais pas et je trouve ca bien expliqué.
une question cependant, le moment venu, qui décidera de réévaluer le bitcoin qui n’aura eu de cesse d’être utilisé en sous division du centime ?
Je pense que tu vas dire personne mais du coup les gens vont trouver ca pas pratique pour compter la valeur d’un service à 0.0000001 bitcoin non ?
Quand on est passe de l’ancien au nouveau franc c’était pour une bonne raison :) bon certes ce n’etait pas que parce que c’était plus facile de dire je gagne 65 nouveaux francs par mois que 6.500frs/mois “avant”.
Ensuite si on ne touche pas aux “virgules” ; les gens vont se trimbaler avec leur calculette pour savoir quel est le coût d’un service/produit en € quand il coûte 0.0000005 bitcoin ?
Enfin la petite touche perso ;) “tu as bien di
st” – “L’avantage de commencer avec des marginaux passionnés, c’est qu’ils sont comptants” (contents)ps: mr le trombonne me dit que je tiens des propos injurieux dès que je dis “connais” – trop réactif et pas le temps de finir le mot complet ;)
@Tchao ;)
@chapal: exactement. Le PC doit résoudre un problème mathématique difficile. Chaque solution est unique, et correspond à un bitcoin. Il doit donc mouliner à mort, et consommer de l’électricité. Ceci est complètement artificiel, et le système est juste fait ainsi pour introduire les bitcoins doucement.
@foxmask: personne ne va réévaluer le bitcoin. Il est déjà divisible, ce n’est pas une nouvelle valeur, pas plus que les centimes sont une nouvelle valeur de l’euro. La théorie est que si le bitcoin a du succès, sa limite de production va faire qu’il sera plus demandé qu’on en aura, donc sa valeur va augmenter, et donc les gens commenceront à échanger des divisions du bitcoin au lieu du bitcoin complet. Le logiciel gère déjà les divisions du bitcoin jusqu’à 1O^8 et on peut déjà envoyer un millionième de bitcoin à son voisin si on veut. C’est juste que pour l’instant, il ne vaut rien. En revanche, il est évident que dans un monde qui implique l’usage de plusieurs devises en parallèles, les gens vont devoir se tenir au courant des cours et faire de conversion. Quand on donne plus d’autonomie aux gens, on leur donne forcément plus de boulot et de responsabilité.
Ouai, le trombonne réagit trop vite au début de tout mot en “con”. Faut que je corrige la regex ^^
Article très intéressant ! Merci
Tu est un peu évasif sur le mode de génération.
Lorsque je me suis interéssé au phénomène, j’ai été conduit sur le site “officiel” bitcoins.
Là j’ai apris que ce qui en faisait la solidité ( certitude que personne ne pouvait générer), c’était le fait, que: la génération se fait par la modification continuelle de la clef de cryptage, par l’ordi “porte monnaie”.
Il me semble que quelque soit modifiée la clef, celui qui détient la clef d’origine garde le controle de la génération…non?
Je n’ai pas compris roro, c’est quoi la question ?
EDIT: A ça y est j’ai pigé.
Non en fait il y a une chaîne de clés. La clé suivante ne peut être calculé qu’en connaissant la précédente, mais comme chaque bloc de la chaîne est utilisé pour faire de la monnaie, le bloc doit être rendu public. Sans quoi ta monnaie n’existe pas. Comme le premier bloc est public, tout le monde peut générer la chaîne complète. Et comme il faut publier ton bloc si tu veux prétendre à la propriété de l’argent généré, quelqu’un pourrait le faire avant toi, donc tu ne peux pas créer une chaîne entière de ton côté et espérer la publier à la fin.
Dans la pratique, les clients collaborent pour donner à chacun une chance de créer des petits bouts de la chaîne. Sans cette collaboration générale, le groupe de ceux qui collaborent le plus serait toujours gagnant puisque les plus rapides.
Une attaque 51% ne permettrait pas de réécrire toute les transactions, seulement les dernières transactions très récentes. Et encore, cette attaque ne permet pas de voler un Bitcoin, d’empêcher une transaction et bien d’autres.
Voilà l’explication qui manquait. Simple et génial..
Enfin..Simple..ça donne quand meme à cogiter.
Oui. Ce n’est pas un scéma de Ponzi au regard d’une asymétrie spatiale, mais la symétrie temporelle n’est pas respectée pour autant. On l’oublie trop souvent celle-là…
Je sais, pauvres drosophiles… ;)
La prise de risque est asymétrique temporellement parlant aussi @al.jes, mais dans le sens inverse. C’est ce qu’oublie les gens: les premiers bitcoiners ont fait ce que personne n’a voulu faire. Ca mérite une compensation. Mais cette compensation, si elle se fait au bénéfice des early adopters, pas au détriment des late adopteur (mentions sociologiques exclues of course, car un gosse de riche vit au détriment d’un gosse de pauvre par effet mécanique).
À moyen terme ça se comprend, mais quid du très long termes, une fois que plusieurs générations se sont écoulées et qu’il n’y a plus de question de prise de risque à employer la monnaie ? La déflation continue…
Merci pour l’explication Sam…
Bon, vu les vieilles bécanes que j’ai, ce n’est pas la peine d’installer un tel système sur l’une d’elle ; pas assez de puissance de calcul !
Oh un article #lmi (long mais intéressant) sur les bitcoins. Merci, ça fait plaisir !
Petit détail qui ne me semble pas avoir été dit explicitement dans l’article : pour l’instant, le bitcoin n’est divisible qu’à 10^(-8), mais en théorie, le protocole permet de diviser “jusqu’à l’infini”. Il faut juste que ceux qui veulent utiliser des subdivisions plus petites patchent leur logiciel de bitcoin. Potentiellement, ça règle le problème du nombre insuffisant d’unités pour faire tourner “toute la n’économie de le monde mondial”
Et les gens commencent à parler en milliBitcoins, voire en microBitcoin, ce qui régle le problème des ouattemille zéros après la virgule, qui rendent les valeurs moins lisibles.
Le truc qui me fait dire que cette monnaie peut marcher, c’est qu’il y a moyen d’attirer plein de nouveaux utilisateurs avec une seule phrase : “c’est comme Paypal, mais y’a pas les coûts de transaction exorbitants”.
Évidemment, le bitcoin, c’est bien plus que ça. Mais pour attirer des gens qui ne connaissent pas, il faut commencer par dire des choses simples. Et c’est après que le vrai travail d’explications et de pédagogie commence.
C’est comme quand on veut faire découvrir les logiciels libres à quelqu’un qui n’en a jamais entendu parler. On commence par dire : “achète pas Word. Prends OpenOffice, ça fait des .doc tout pareil et c’est gratoche.” Et après on tente d’expliquer le reste : les licences, le code source accessible à tous, pourquoi Richard Stallman a une barbe, etc…
Sur ce, à bientôt pour de nouvelles aventures !
@Jeek: tu pourras pas miner les bitcoins c’est clair. Mais tout le monde ne mine pas (moi je ne le fais pas). Miner n’est qu’un partie mineur de l’activité Bitcoin, le reste est de l’économie ordinnaire.
@al.jes: le long terme est une question beaucoup plus complexe que ça encore. D’abord, il va y avoir des phénomènes supplémentaires qui vont affecter la valeur du bitcoin: interactions avec les autres monnaies, inflation économique, etc. Nous allons en plus atteindre un masse critique d’utilisation du bitcoin: une fois qu’il y a assez de subdivision en circulation, la demande va chuter. La déflation pourrait donc très bien fortement ralentir, voir s’arrêter. Je dis pourrais car ce serait malhonête de jouer à irma sur un système aussi complexe.
Mais supposons qu’il ne s’arrête pas d’être déflationiste:
Nous n’avons aucune expérience avec systèmes déflationistes par nature, nous avons uniquement des systèmes inflationistes pas nature. Jusqu’ici nous avons considéré ça comme normal, pourtant l’inflation continue a des conséquences importantes, parfois grave sur l’économie. Nous l’acceptons parce que ça fait partie d’un système auquel nous sommes habitués, et nous avons trouver des moyens de compenser.
Peut être que vont donc émerger des mécanismes socio-économique de compensation, et nous vivrons alors dans un système radicalement différent, aux problématique radicalement différentes. Je n’ai aucune idée de si c’est mieux ou moins bien, mais je ne peux pas jurer que la déflation à long terme soit plus mauvaise que l’inflation à long terme.
Cependant, le plus probable et que ça n’arrive pas. Le plus probable, si l’inflation ne s’arrête pas, et que les gens commencent à se méfier de l’inflation, et utilisent le bitcoin de moins en moins, afin de garder un pécule qui augmente en valeur. Sans échange, le bitcoin va tout simplement mourir, et le projet échouera.
Dans tous les cas, aucune monnaie est éternelle, donc le long terme verra le Bitcoin disparaitre, et sans doute d’autres monnaies similaires, alternatives, apparaitre. C’est là qu’il faudra tenir compte de ce que l’on a appris avec Bitcoin. Car il est tout à fait possible qu’on s’apperçoive dans 10 ans que Bitcoin était une mauvaise idée aux conséquences graves sur la vie des gens.
Si j’ai bien compris, plus on approche de la limite, plus le mining devient complexe (voire compliqué). Il y a donc de très fortes chances pour que cette limite se comporte de manière asymptotique et que l’on conserve donc une création monétaire, même si de moins en moins véloce. Donc soit, considérons que bitcoin puisse même être inflationniste… Ma première question est : pourquoi favoriser un acteur du marché sur un autre ? L’early-adopter ne consiste pas en une excuse suffisante sur le long terme ! Voilà où se trouve le problème du long terme : certains individus sont désavantagés car de disposant pas de la puissance machine, et l’on reproduit donc le problème de la création monétaire par une caste et non par la population entière… On est loin d’une révolution.
Mais passons, et venons-en à l’inflation en elle-même… Tu dis :
Importante, je le conçois bien, c’est un outil puissant quand bien employé ; cf. symétrie temporelle, toussa…
Grave… Ne me dis pas que tu vas me ressortir cette fable qui dit que l’arrivée d’Hitler au pouvoir est due à l’inflation ? Si oui, je t’invite fortement à lire le second paragraphe de cet article. Si non, peux-tu me donner un exemple concret ? Ça m’intéresse…
Quand au problème de la déflation, tu l’as déjà pointé du doigt : comme elle n’incite pas à la consommation, l’unité monétaire cesse d’être utilisée comme moyen d’échange et perd finalement tout intérêt puisque l’intérêt de toute monnaie est de servir à l’échange (c’est même dans sa définition : protocole d’échange de valeurs).
Ce n’est pas qu’une histoire de complexité, le nombre de bitcoins qu’on peut miner est limité par design. Arrivé à 21 millions, c’est fini.
L’avantage envers les mineurs est minime. On peut faire du profit en minant, mais personne ne peut devenir riche. Et on n’avantage pas les grosses puissances de calculs (car l’ordre de puissance est celle d’un supercalculateur, que personne ne va mettre en branle pour Bitcoin), mais on avantage la collaboration.
En effet, il existe ce qu’on appelle les minings ring, des mineurs qui mettent leurs machines en réseaux pour miner ensemble et partager les bénéfices. Il serait très difficile pour une entité seule de les concurrencer. On retourne donc dans l’idée d’un projet communautaire.
Et non, je ne fais pas référence à la montée des extrême, mais simplement au fait que l’inflation n’est compensées à tous les niveaux de la chaîne commerciale, et les acteurs les moins préparés la paye toujours. Les pays du tiers monde alignés sur les anciens francs (comme le CFA), les smicares, les PME qui dépendent des matières premières dont le prix augmente et qui ne sont pas capables de le répercuter au client qui n’a pas encore suivie l’inflation, etc.
Enfin, oui, la déflation pose des problématiques. Je ne connais pas de système parfais, et je rappelle que Bitcoin est une expérience, rien ne dit que c’est une bonne chose au final. Bitcoin pourrait être catastrophique. Mais le captalisme et le communiste ont détruits aussi bien des choses, et on les as essayer. L’échelle des conséquences possible ne doit pas nous freiner dans l’expérimentation sociétale et économique, sinon on va se figer. Évoluer comporte le risque d’échouer.
La complexité entre en jeux car sinon l’on créerait autant de Bitcoins aujourd’hui que lors du lancement de ce projet. Je sais que c’est fini à 21 million, je pose la question de la vitesse à laquelle on l’atteint.
L’avantage envers les mineurs est minime maintenant… Il ne l’était pas au début, et les premiers utilisateurs de Bitcoin ont été favorisés. Comme déjà dit, à court terme, pas de problème, mais comme l’argent a tendance à se concentrer dans les mêmes mains (et d’ailleurs d’autant plus dans un système déflationniste), cette concentration se retrouve à long terme, ce qui là pose problème.
Quant aux mining rings qui justifient l’aspect communautaire, c’est comme si tu me disaient que l’euro ou le dollar sont des projets communautaires parce que de nos jours la majeure partie de ces monnaies est créée lors de prêt interbancaires. C’est bien une communauté qui la crée, mais cette communauté n’est pas vraiment représentative de la communauté des utilisateurs de la monnaie.
L’inflation… tu parles d’inflation non distribuée (ou alors on commence par prendre à certains au lieu de distribuer directement la monnaie créée). Le lien sur la symétrie temporelle menait vers une vidéo qui évoque le dividende universel : au lieu de permettre la création monétaire par une caste de privilégiés (chercheurs d’or à l’époque de l’étalon or, banquiers aujourd’hui avec les réserves fractionnaires, mineurs pour Bitcoin ; oui, n’importe qui peut être mineur, exactement comme n’importe qui peut se lancer dans la banque ou n’importe qui pouvait partir chercher de l’or, il n’empêche que l’on a un petit groupe qui de facto est privilégié), créons automatiquement x % de la masse monétaire et distribuons-la égalitairement aux citoyens de la zone monétaire. C’est inflationniste, pour permettre un rééquilibrage temporel, tout en permettant une symétrie spatiale.
Enfin, pour capitalisme & communisme, ça n’est malheureusement pas fini, on est parti pour continuer pas mal avec nos conneries… La plupart des gens ne peuvent même pas imaginer autre chose… On est mal barrés…
(Désolé pour ce commentaire un peu décousu… J’invoque l’heure tardive comme excuse toute trouvée pour justifier ma flemme soudaine de me relire ;))
Drôlement bien écrit cet article.
Je me suis permis de le relayer sur le forum bitcoin.
https://bitcointalk.org/index.php?topic=60897.msg1111665#msg1111665
@al.jes: ne t’excuses pas mec, tes points sont très important à avoir en commentaire, même destructuré. Il serait contre productif d’avoir une vison de Bitcoin qui ignore les potentiels problèmes.
@grondilu: merci
Et sinon, Rick Falkvinge, le monsieur du parti pirate suédois, dit que le fait que le bitcoin soit déflationniste n’est pas un problème.
Pour résumer son article en deux phrases :
Le marché du matériel informatique est déflationniste depuis des années, pourtant les gens continuent d’acheter des ordinateurs, smartphones, iTruc, …
Si tout est déflationniste, les gens ne vont acheter que ce dont ils ont vraiment besoin, au lieu d’acheter n’importe quoi. Et ce n’est peut-être pas un mal.
Bon, c’est Rickou le pirate. Son avis sur la question est forcément orienté. Mais il est toujours intéressant à lire.
Pendant que j’y suis, je me permet un autre petit lien : la newsletter hebdomadaire Bitcoin Informant.
– Ça se lit vite.
– On y parle un peu de tout (drogue, spéculation, procès de bitcoinica, mannequins virtuels, …)
– Il y a des liens pour approfondir.
– Et surtout, c’est moi qui fait la traduction française.
On a des gens qui arrivent sur le site avec les mots clés:
c’est quoi bitcoin
J’espère que ce commentaire les amènera à trouver cet article plus vite.
Félicitations pour ce post très didactique !
Bon, on commence à avoir des comments ici et là pour des placementns de produits, bonne nouvelle :-)
Tant que le lien reste dans le nom et que le post est sympa, ça pose pas de problème.
Au passage, l’application a l’air intéressante. Tu en es l’auteur ?
Super article !
je ne crois pas que décharger tout le travaille sur les utilisateurs soit la meilleur chose a faire, car a maturité le bitcoin ne sera plus produit et donc kes utilisateur devront faire tourné la monnaie pour que l’économie ne s’éffondre pas, seulement comme il est dit dans le sujet bitcoin sert a plein de choses y compris les change de devise ! car malheureusement le bitcoin ne fait pas l’unanimité et est tres peut répendu (a bonne entendeur il ne tien qu’a vous de le faire connaitre). ainsi, pour que l’économie tourne et que le bitcoin ne serve pas uniquement a la spéculation et pour s’assuré également qu’il ne serve pas a l’enrichessement personel, le bitcoin aura besoin de régulateurs qui veilleront a la bonne homogénéité du trafic se qui est en gros le travaille d’une banque central.
Aujourd’hui le bitcoin vaut plus de 100 Euros.
Sa a beaucoup monter depuis ton article, d’ailleurs merci a toi de nous éclairer sur la création du Bitcoin, sa veut dire qu’un “supercalculateur” pourrais éventuellement manger tout le reste des bitcoins a crée si il s’y mettais (ah pas con les chinois vont peut être s’y mettre a farmer du bitcoin tiens ^^)
Pourquoi une transaction bitcoin est irréversible?
Parce qu’une transaction bitcoin va appliquer la clé de chiffrement du nouveau propriétaire sur tes sous et insérer la transaction dans l’historique du monde entier. Tu n’as pas la clé de l’autre ni le moyen de changer l’historique du monde entier.
merci pour la réponse.
Est ce que si les transactions sont irréversibles ça limite les fraudes ?
Non. La fraude existe toujours, elle est juste sociale, pas technique.
j’aimerais savoir qu’est ce que l’historique de génération
C’est la structure de données qui contient tous les bitcoins générés depuis le début du projet bitcoin.
J’ai acheter 100 bitcoins pour quelque chose comme 1100€ a l’époque, et je crois que sa a été le meilleur investissement de ma vie.